Pour une même vitesse de vent, les éoliennes produisent plus d'électricité lorsqu'il fait froid. Ceci est dû au fait que l'air froid est plus dense que l'air chaud : il exerce donc davantage de pression sur les pales. La différence de production peut atteindre 10% entre l'hiver et l'été.
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Les sources donnent peu d'explication, je trouve.
En physique des éoliennes, la puissance extraite du vent est donnée par :
P=0,5 * ρ * A * v^3 * Cp
avec ρ = densité de l’air (kg/m³),
A = surface balayée par le rotor (m²),
v = vitesse du vent (m/s),
Cp = coefficient de puissance (limité par la limite de Betz, ≈ 0,59, mais souvent autour de 0,45 pour les éoliennes modernes (cf IEC 61400-12)). Le rendement du rotor ne dépassera jamais 59% quoiqu'on fasse.
Si on a A, v et Cp constant alors la seule variable devient la densité de l'air. Donc une même éolienne avec la même vitesse de vent à deux moments de l'année et si on prend des cas extrêmes :
À 0 °C, ρ≈1,29 kg/m³
À 30 °C, ρ≈1,16 kg/m³
Soit une différence de 11%.
Mais c'est surtout de la théorie car finalement les vents sont surtout plus forts en hiver qu'en été et augmente la puissance extraite du vent. On ne retrouve pas cette avantage dans les pays nordiques car le givre réduit très fortement l'aérodynamisme des pales (jusqu'à -40% tout de même) et donc la production est moins variables entre les saisons voire plus faible en hiver.
Et comme rien n'est parfait on doit ajouter les arrêts liés aux vents trop forts en hiver, la surconsommation liée au dégivrage mais un meilleur rendement électrique quand il fait froid , etc..
Bref un projet éolien classique présuppose une variation de 3 à 5% entre été et hiver.
Autre contrainte
Actuellement, la vitesse de rotation des éoliennes est limitée à 30 tours par minute (c'est pas mal, déjà), pour les pales les plus grandes atteignant 107 m. Si l’éolienne tournait plus vite, ou que les pales étaient plus longues, l’extrémité de celles-ci atteindraient la vitesse du son, et les turbulences désintégreraient littéralement tout l'appareil, et possiblement ceux aux alentours
L'état prend à sa charge la moitié du coût de construction, les exploitants revendent l’électricité 5 ou 6 fois le cours du marché, et nous leur versons une subvention (pas EDF ou l'état, mais nous tous les consommateurs) qui nous est facturée directement par notre fournisseur, même si on choisit "centrales nucléaires seulement" sous la mention absconse "Contribution au service public de l'électricité"
fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_au_service_public_de_l'électricité
au bout de 5 ans, ces subventions disparaissent, donc les propriétaires d'éoliennes les démontent, et là commence une ronde absurde, le texte régissant le fonctionnement de ces éoliennes indique "nouvelles machines", et non "machines neuves" donc les opérateurs s'échangent leur matériel, et remontent celui qui vient de tourner 5 ans chez leur "concurrent"
De plus, juste pour le fun, en Europe les gens qui veulent protéger la planète et qui acceptent de payer (10% environ) plus cher leur électricité verte ne savent pas qu’ils en achètent environ deux fois plus qu'il en est produit...
étonnant, non?
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Les sources donnent peu d'explication, je trouve.
En physique des éoliennes, la puissance extraite du vent est donnée par :
P=0,5 * ρ * A * v^3 * Cp
avec ρ = densité de l’air (kg/m³),
A = surface balayée par le rotor (m²),
v = vitesse du vent (m/s),
Cp = coefficient de puissance (limité par la limite de Betz, ≈ 0,59, mais souvent autour de 0,45 pour les éoliennes modernes (cf IEC 61400-12)). Le rendement du rotor ne dépassera jamais 59% quoiqu'on fasse.
Si on a A, v et Cp constant alors la seule variable devient la densité de l'air. Donc une même éolienne avec la même vitesse de vent à deux moments de l'année et si on prend des cas extrêmes :
À 0 °C, ρ≈1,29 kg/m³
À 30 °C, ρ≈1,16 kg/m³
Soit une différence de 11%.
Mais c'est surtout de la théorie car finalement les vents sont surtout plus forts en hiver qu'en été et augmente la puissance extraite du vent. On ne retrouve pas cette avantage dans les pays nordiques car le givre réduit très fortement l'aérodynamisme des pales (jusqu'à -40% tout de même) et donc la production est moins variables entre les saisons voire plus faible en hiver.
Et comme rien n'est parfait on doit ajouter les arrêts liés aux vents trop forts en hiver, la surconsommation liée au dégivrage mais un meilleur rendement électrique quand il fait froid , etc..
Bref un projet éolien classique présuppose une variation de 3 à 5% entre été et hiver.
Ça tombe bien puisque le besoin en électricité est plus important l'hiver
L'air froid étant plus dense, il est également plus "riche" en dioxygène (O2), surtout par temps sec (moins de molécule d'eau).
C'est donc par temps froid et sec qu'un moteur à combustion est le plus efficace
Si on ajoute la notion d'altitude, et donc de pression atmosphérique qui décroît avec l'altitude, on peut aussi conclure que les turbines d'hélicoptère sont notamment limitées par les temps chaud et les "hautes" altitudes (moins de dioxygène).
En France, la consommation en hiver représente le double de celle de l'été
Autre contrainte
Actuellement, la vitesse de rotation des éoliennes est limitée à 30 tours par minute (c'est pas mal, déjà), pour les pales les plus grandes atteignant 107 m. Si l’éolienne tournait plus vite, ou que les pales étaient plus longues, l’extrémité de celles-ci atteindraient la vitesse du son, et les turbulences désintégreraient littéralement tout l'appareil, et possiblement ceux aux alentours
L'état prend à sa charge la moitié du coût de construction, les exploitants revendent l’électricité 5 ou 6 fois le cours du marché, et nous leur versons une subvention (pas EDF ou l'état, mais nous tous les consommateurs) qui nous est facturée directement par notre fournisseur, même si on choisit "centrales nucléaires seulement" sous la mention absconse "Contribution au service public de l'électricité"
fr.wikipedia.org/wiki/Contribution_au_service_public_de_l'électricité
au bout de 5 ans, ces subventions disparaissent, donc les propriétaires d'éoliennes les démontent, et là commence une ronde absurde, le texte régissant le fonctionnement de ces éoliennes indique "nouvelles machines", et non "machines neuves" donc les opérateurs s'échangent leur matériel, et remontent celui qui vient de tourner 5 ans chez leur "concurrent"
De plus, juste pour le fun, en Europe les gens qui veulent protéger la planète et qui acceptent de payer (10% environ) plus cher leur électricité verte ne savent pas qu’ils en achètent environ deux fois plus qu'il en est produit...
étonnant, non?
Y’a ça aussi
Donc évidemment que c'est societale.
Avant le nucléaire français le kWh était a 25/30cts d'euros. Au début du nucléaire on est directement passé à 2/3cts d'euros. Depuis le coût de production est monté à 5/6cts d'euros, le reste ce sont des taxes.
Donc le nucléaire est moins cher, plus performants, a permis de fournir une demande en hausse, de se libérer des contraintes des énergies fossiles, lisse les fluctuations de production européenne, etc.
L'éolien c'est juste un choix politique pour créer de l'emploi et satisfaire aux exigences d'un peuple désinformé.
D’ailleurs même le syndicat du nucléaire soutient le développement des EnR car on ne peut pas tout reposer sur une seule énergie.
Après il y a des projets plus intelligents que d’autres c’est sûr, mais faut pas jeter bébé avec l’eau du bain !
La vitesse de rotation des pales (et donc du rotor) est limitée. Donc, quelque soit la température de l'air, si l'éolienne tourne à sa vitesse maximum, est-ce que la différence de densité de l'air se ressent au niveau de la production d'énergie?
L'ineptie, c'est de contredire un commentaire sans exprimer un seul argument
Et citer Brandolini montre souvent qu'il a été découvert dans un premier reproche reçu