Les îles du Ponant sont regroupées en association

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Quinze îles françaises de la façade atlantique sont regroupées en association : les îles du Ponant. L'adhésion requiert 3 critères : être habitée à l'année, être assez importante pour être constituée en commune et ne pas être rattachée au continent par un pont ou une route submersible.

La Bretagne en compte 12, la Normandie 1, les Pays de la Loire 1 et la Nouvelle-Aquitaine 1.
Ce sont (du nord au Sud) :
- l'archipel de Chausey
- l'île de Bréhat
- l'île de Batz
- l'île d'Ouessant
- l'île de Molène
- l'île de Sein
- l'archipel des Glénan
- l'île de Groix
- l'île aux Moines
- l'île d'Arz
- Belle-île-en-Mer
- l'île d'Houat
- l'île d'Hoedic
- l'île d'Yeu
- l'île d'Aix
16.000 habitants environ vivent sur ces 15 îles à l'année.
Les Glénan (sans "s" sinon il s'agit de l'école de voile) et Chausey sont les seules à ne pas respecter tout à fait les trois critères, puisqu'elles n'abritent aucune commune. Elles dépendent respectivement de Fouesnant et de Granville.


Commentaires préférés (3)

Même si habiter sur une île fait rêver bien plus d'un, il y a bien des aspects de la vie quotidienne, qui ne sont pas aussi faciles.

(Par propre expérience) ceci peut déjà réduire sensiblement les opportunités d'emploi.
Acquérir des biens de la vie courante, ne sont pas évidents. Heureusement, Internet et la livraison par colis, permettent actuellement de commander tout un éventail de produits...

Faire intervenir un artisan pour effectuer la moindre réparation, peut devenir un problème. Un plombier, un couvreur, un électricien... doit s'organiser pour prendre le bateau et est tributaire des horaires de ceux-cis. En basse saison touristique, une intervention peut lui nécessiter une journée entière. Ensuite, il y a la débrouille entre iliens, et mieux vaut ne pas avoir un comportement individualiste... savoir donner du temps aux autres, pour recevoir plus tard.

Faire ses achats en grande surface, n'est pas courant. Il peut certes y avoir une supérette ou un commerce de proximité, mais les prix grimpent vite... En alternative, il y a de se rendre de forme hebdomadaire sur le continent, mais les volumes à transporter deviennent rapidement importants. Si, de plus, il n'y a pas de bac pour s'y rendre en voiture...

Bien qu'il y ait l'eau courante, il faut tout de même savoir la gérer avec modération, car elle peut provenir du continent, transportée par bateau citerne...

À peu d'exception près, c'est comme vivre dans la "France vide", même si ceci peut également avoir des avantages.
Un détail qui m'a positivement marqué: la possibilité de pouvoir contempler de nouveau la Voie Lactée, fait dont je n'avais pas eu l'occasion, depuis ma lointaine enfance.

Et pour ceux qui comme moi se demande pourquoi « ponant » : Le mot « Ponant » désigne l’ouest, par opposition au « Levant », qui symbolise l’est. En mer, cela revient à distinguer les côtes qui regardent le coucher du soleil de celles qui lui tournent le dos.

J'ai vécu sur l'île de Molène pendant 13 ans et le collège de cette île s'appellait (je ne sais pas si c'est toujours le cas) ''college des îles du Ponant ''. Nous faisions des voyages scolaires avec des collégiens d'autres Îles ( Groix, Ouessant, Batz,...) et chaque année ( ou tout les deux ans je ne sais plus) un petit championnat de foot inter collège se déroulait sur une île, les iliades ça s'appelait.


Tous les commentaires (21)

Même si habiter sur une île fait rêver bien plus d'un, il y a bien des aspects de la vie quotidienne, qui ne sont pas aussi faciles.

(Par propre expérience) ceci peut déjà réduire sensiblement les opportunités d'emploi.
Acquérir des biens de la vie courante, ne sont pas évidents. Heureusement, Internet et la livraison par colis, permettent actuellement de commander tout un éventail de produits...

Faire intervenir un artisan pour effectuer la moindre réparation, peut devenir un problème. Un plombier, un couvreur, un électricien... doit s'organiser pour prendre le bateau et est tributaire des horaires de ceux-cis. En basse saison touristique, une intervention peut lui nécessiter une journée entière. Ensuite, il y a la débrouille entre iliens, et mieux vaut ne pas avoir un comportement individualiste... savoir donner du temps aux autres, pour recevoir plus tard.

Faire ses achats en grande surface, n'est pas courant. Il peut certes y avoir une supérette ou un commerce de proximité, mais les prix grimpent vite... En alternative, il y a de se rendre de forme hebdomadaire sur le continent, mais les volumes à transporter deviennent rapidement importants. Si, de plus, il n'y a pas de bac pour s'y rendre en voiture...

Bien qu'il y ait l'eau courante, il faut tout de même savoir la gérer avec modération, car elle peut provenir du continent, transportée par bateau citerne...

À peu d'exception près, c'est comme vivre dans la "France vide", même si ceci peut également avoir des avantages.
Un détail qui m'a positivement marqué: la possibilité de pouvoir contempler de nouveau la Voie Lactée, fait dont je n'avais pas eu l'occasion, depuis ma lointaine enfance.

a écrit : Même si habiter sur une île fait rêver bien plus d'un, il y a bien des aspects de la vie quotidienne, qui ne sont pas aussi faciles.

(Par propre expérience) ceci peut déjà réduire sensiblement les opportunités d'emploi.
Acquérir des biens de la vie courante, ne sont pas évidents. Heur
eusement, Internet et la livraison par colis, permettent actuellement de commander tout un éventail de produits...

Faire intervenir un artisan pour effectuer la moindre réparation, peut devenir un problème. Un plombier, un couvreur, un électricien... doit s'organiser pour prendre le bateau et est tributaire des horaires de ceux-cis. En basse saison touristique, une intervention peut lui nécessiter une journée entière. Ensuite, il y a la débrouille entre iliens, et mieux vaut ne pas avoir un comportement individualiste... savoir donner du temps aux autres, pour recevoir plus tard.

Faire ses achats en grande surface, n'est pas courant. Il peut certes y avoir une supérette ou un commerce de proximité, mais les prix grimpent vite... En alternative, il y a de se rendre de forme hebdomadaire sur le continent, mais les volumes à transporter deviennent rapidement importants. Si, de plus, il n'y a pas de bac pour s'y rendre en voiture...

Bien qu'il y ait l'eau courante, il faut tout de même savoir la gérer avec modération, car elle peut provenir du continent, transportée par bateau citerne...

À peu d'exception près, c'est comme vivre dans la "France vide", même si ceci peut également avoir des avantages.
Un détail qui m'a positivement marqué: la possibilité de pouvoir contempler de nouveau la Voie Lactée, fait dont je n'avais pas eu l'occasion, depuis ma lointaine enfance.
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Tout dépend de l'île : l'île de Sein ou la Corse n'ont pas les mêmes défis

Pour ceux qui se demandent à quoi sert l'association :
"L'Association a pour objet de prendre toutes dispositions utiles pour lutter contre les handicaps communs ou spécifiques aux îles du Ponant. Elle se fixe l'objectif d'assurer la promotion économique, sociale et culturelle de leurs habitants tout en concourant à la protection de l'environnement insulaire…"
Et autre info : "Elle est dotée d'un budget annuel de fonctionnement (265 000 € en 2010)"
D'après Wikipédia.

Et pour ceux qui comme moi se demande pourquoi « ponant » : Le mot « Ponant » désigne l’ouest, par opposition au « Levant », qui symbolise l’est. En mer, cela revient à distinguer les côtes qui regardent le coucher du soleil de celles qui lui tournent le dos.

J'ai vécu sur l'île de Molène pendant 13 ans et le collège de cette île s'appellait (je ne sais pas si c'est toujours le cas) ''college des îles du Ponant ''. Nous faisions des voyages scolaires avec des collégiens d'autres Îles ( Groix, Ouessant, Batz,...) et chaque année ( ou tout les deux ans je ne sais plus) un petit championnat de foot inter collège se déroulait sur une île, les iliades ça s'appelait.

a écrit : Et pour ceux qui comme moi se demande pourquoi « ponant » : Le mot « Ponant » désigne l’ouest, par opposition au « Levant », qui symbolise l’est. En mer, cela revient à distinguer les côtes qui regardent le coucher du soleil de celles qui lui tournent le dos. Alors oui et non
A l'époque les mers et océans n'avait pas les noms actuels
l'Atlantique s'appelait le Ponant et la Méditerranée le levant. Mais effectivement cela voulait dire Ouest et Est

Anecdote qui se complète très bien avec celle du 3 octobre (il y a 2 jours donc)

a écrit : Même si habiter sur une île fait rêver bien plus d'un, il y a bien des aspects de la vie quotidienne, qui ne sont pas aussi faciles.

(Par propre expérience) ceci peut déjà réduire sensiblement les opportunités d'emploi.
Acquérir des biens de la vie courante, ne sont pas évidents. Heur
eusement, Internet et la livraison par colis, permettent actuellement de commander tout un éventail de produits...

Faire intervenir un artisan pour effectuer la moindre réparation, peut devenir un problème. Un plombier, un couvreur, un électricien... doit s'organiser pour prendre le bateau et est tributaire des horaires de ceux-cis. En basse saison touristique, une intervention peut lui nécessiter une journée entière. Ensuite, il y a la débrouille entre iliens, et mieux vaut ne pas avoir un comportement individualiste... savoir donner du temps aux autres, pour recevoir plus tard.

Faire ses achats en grande surface, n'est pas courant. Il peut certes y avoir une supérette ou un commerce de proximité, mais les prix grimpent vite... En alternative, il y a de se rendre de forme hebdomadaire sur le continent, mais les volumes à transporter deviennent rapidement importants. Si, de plus, il n'y a pas de bac pour s'y rendre en voiture...

Bien qu'il y ait l'eau courante, il faut tout de même savoir la gérer avec modération, car elle peut provenir du continent, transportée par bateau citerne...

À peu d'exception près, c'est comme vivre dans la "France vide", même si ceci peut également avoir des avantages.
Un détail qui m'a positivement marqué: la possibilité de pouvoir contempler de nouveau la Voie Lactée, fait dont je n'avais pas eu l'occasion, depuis ma lointaine enfance.
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Je te rejoins mille fois Epoxy. J’ajouterai une encore quelques autres contraintes qui ne sont pas à prendre à la légère : les contraintes humaines.
Si vous vous y installez, vous serez celui qui vient du continent …pendant très longtemps. Il y a une sorte d’entre soi qui fait à la fois le sel et le piment d’une vie d’îlien.
Chaque mésaventure prendra une ampleur énorme par rapport au continent. Un peu à la manière dont le vivaient nos anciens qui habitaient la même commune sur plusieurs générations, façon Manon des sources.
Si vous reprenez un commerce qui bat de l’aile pour essayer d’en faire une affaire florissante, vous vous attirerez les foudres des amis du premier propriétaire. Qui peut être s’attacheront à ne jamais venir chez vous, voire peut être éviteront de vous parler…sauf que vous les croiserez immanquablement …presque tous les jours !
Une querelle de voisinage prend là bas des proportions folles.
Et pour les artisans, t’as bien raison ! Ne pas faire appel aux artisans de l’île sera très mal vécu. Quand bien même il n’y aurait qu’un seul plombier, qu'il travaille mal, prend trop cher et qu’il taille sa haie le dimanche ^^

De mon côté j’adore y passer quelques jours dès que je peux. Et je m’étonne que les bretons eux même n’y aillent que rarement, alors que ce sont pourtant des bijoux de nature, des paysages magnifiques, un sentiment de couper vraiment les ponts (c’est la cas de la dire) avec le train train.
En un mot c’est le dépaysement assuré à quelques encablures de nos côtes. Vous reviendrez en ayant l’impression d’avoir passé 1 semaine dans un autre pays.
Chacune a ses spécificités et chacun ses raisons de préférer l’une par rapport aux autres. Personnellement je les aime toutes.
Yeu pour sa vie associative et commerçante intéressante qui pousse pas mal de jeunes à s’y projeter. Vous serez étonnés de sa vie nocturne, même en hiver !
Sein qui est un confetti perdu au milieu du large. Ses façades colorées donnant sur la minuscule rue du port - pourtant rue principale - semblent défier l’océan. L’île est tellement plate que chaque tempête semble menacer de l’engloutir.
Les Glénan pour ses eaux cristallines - mais gelées - et le sentiment d’être privilégié en foulant ses plages désertes. Belle Île pour sa côte déchiquetée et sa variété de paysages.
Je vous dis : toutes valent le détour !

Celle du Lo’ch dans l’archipel des Glénan appartient à Bolloré qui y emploie un militant neonazi comme gardien de son île… un certain Marc de Cacqueray-Valménier - voir Wikipedia et la PQR
Ça donne moins envie de se balader sur la plage.

a écrit : De mon côté j’adore y passer quelques jours dès que je peux. Et je m’étonne que les bretons eux même n’y aillent que rarement, alors que ce sont pourtant des bijoux de nature, des paysages magnifiques, un sentiment de couper vraiment les ponts (c’est la cas de la dire) avec le train train.
En un mot c’est le dép
aysement assuré à quelques encablures de nos côtes. Vous reviendrez en ayant l’impression d’avoir passé 1 semaine dans un autre pays.
Chacune a ses spécificités et chacun ses raisons de préférer l’une par rapport aux autres. Personnellement je les aime toutes.
Yeu pour sa vie associative et commerçante intéressante qui pousse pas mal de jeunes à s’y projeter. Vous serez étonnés de sa vie nocturne, même en hiver !
Sein qui est un confetti perdu au milieu du large. Ses façades colorées donnant sur la minuscule rue du port - pourtant rue principale - semblent défier l’océan. L’île est tellement plate que chaque tempête semble menacer de l’engloutir.
Les Glénan pour ses eaux cristallines - mais gelées - et le sentiment d’être privilégié en foulant ses plages désertes. Belle Île pour sa côte déchiquetée et sa variété de paysages.
Je vous dis : toutes valent le détour !
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Mais est-ce que ils îliens n’en ont pas « marre » qu’on vienne les embêter à venir sur leurs îles ? Ils aimeraient peut-être être tranquilles sur leurs îles ?

Après, le tourisme ça permet aussi de les faire vivre, donc c’est assez paradoxal…

Moi ça fait 35 ans que je vis sur l'île de France, c'est calme, reposant et pas trop peuplé

a écrit : Mais est-ce que ils îliens n’en ont pas « marre » qu’on vienne les embêter à venir sur leurs îles ? Ils aimeraient peut-être être tranquilles sur leurs îles ?

Après, le tourisme ça permet aussi de les faire vivre, donc c’est assez paradoxal…
Tout à fait Daminou. Sujet compliqué. On compte environ 2 millions de visiteurs chaque année. À remettre en perspective avec les 16.000 habitants. Si bien quaujourdhui, presque tous vivent directement ou indirectement du tourisme. Prenez l’île d’Arz, un agriculteur y possède quelques hectares et fait paître ses vaches. Et bien vous pourrez aller lui acheter du lait en direct ainsi que des yaourts et d’autres produits laitiers et il vend ses produits directement aux restaurants de l’île. Idem pour les pêcheurs de homard à Sein etc,..
À Bréhat, la municipalité a cependant souhaité limiter le surtourisme estival en imposant un *quota* maximal de touristes qui peuvent traverser chaque jour. Peut être que les autres îles y viendront un jour aussi.

Pour bien connaître l’île d’Yeu pour y passer tous mes étés, ces îles (si on peut généraliser) souffrent de l’explosion des prix de l’immobilier.

Au delà du trouble de leur quiétude causée par l’arrivée massive de touristes aux beaux jours, les îliens sont très souvent dans l’impossibilité de s’acheter une maison. En 25 ans les prix se sont multipliés par 4 voire 5 !

En revanche l’entre soi îlien est très très fort comme décrit au dessus, et même des gens installés depuis 30 ans sont considérés comme des gens du continent et ne peuvent pas se mélanger aux locaux.

Une part de moi comprend ces habitants qui se battent pour préserver leur île qui a perdu son activité économique principale (ancien premier port thonier de France) et qui dépend énormément du tourisme pour survivre. Les locaux rejettent donc souvent les touristes dont ils ont besoin pour assurer des rentrées d’argent.

C’est un problème sans solution facile. Mais l’île d’Yeu reste magnifique, je ne peux que vous conseiller d’y faire un tour !

a écrit : Tout dépend de l'île : l'île de Sein ou la Corse n'ont pas les mêmes défis L'Australie aussi est une île.

a écrit : Celle du Lo’ch dans l’archipel des Glénan appartient à Bolloré qui y emploie un militant neonazi comme gardien de son île… un certain Marc de Cacqueray-Valménier - voir Wikipedia et la PQR
Ça donne moins envie de se balader sur la plage.
je me suis souvent demandé si une île française pouvait être entièrement privatisée et si la loi littorale, qui assure un droit de passage public, s'y appliquait. Peut-on se balader sur l'île de Bollore ? si oui je ne vois vraiment pas le rapport entre une balade agréable et le bord politique d'un occupant.

a écrit : je me suis souvent demandé si une île française pouvait être entièrement privatisée et si la loi littorale, qui assure un droit de passage public, s'y appliquait. Peut-on se balader sur l'île de Bollore ? si oui je ne vois vraiment pas le rapport entre une balade agréable et le bord politique d'un occupant. Bonne question. La loi littoral s’y applique également. Vous pourrez y accoster et vous promener pour en faire le tour. Exemple pour un certain nombre des îles du Golfe du Morbihan. Les propriétaires ont pour certains délimité la partie privée (leur jardin en quelque sorte) du chemin côtier avec du grillage. Mais rien ne vous empêche de sauter d’île en île pour y pique niquer, bronzer, pêcher, etc…
Un simple kayak suffit

a écrit : Mais est-ce que ils îliens n’en ont pas « marre » qu’on vienne les embêter à venir sur leurs îles ? Ils aimeraient peut-être être tranquilles sur leurs îles ?

Après, le tourisme ça permet aussi de les faire vivre, donc c’est assez paradoxal…
Comme tous les habitants de zones touristiques. Marre d'être envahi pendant la belle saison, mais une quantité non négligeable des résidents vivent de ce tourisme. Donc faut faire avec.

a écrit : Pour bien connaître l’île d’Yeu pour y passer tous mes étés, ces îles (si on peut généraliser) souffrent de l’explosion des prix de l’immobilier.

Au delà du trouble de leur quiétude causée par l’arrivée massive de touristes aux beaux jours, les îliens sont très souvent dans l’impossibilité de s’acheter un
e maison. En 25 ans les prix se sont multipliés par 4 voire 5 !

En revanche l’entre soi îlien est très très fort comme décrit au dessus, et même des gens installés depuis 30 ans sont considérés comme des gens du continent et ne peuvent pas se mélanger aux locaux.

Une part de moi comprend ces habitants qui se battent pour préserver leur île qui a perdu son activité économique principale (ancien premier port thonier de France) et qui dépend énormément du tourisme pour survivre. Les locaux rejettent donc souvent les touristes dont ils ont besoin pour assurer des rentrées d’argent.

C’est un problème sans solution facile. Mais l’île d’Yeu reste magnifique, je ne peux que vous conseiller d’y faire un tour !
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Là encore c'est pareil que dans d'autres régions touristiques. Il y a 25 ans une maison sympa à Nice valait 1 millions de francs soit environ 150.000€. Aujourd'hui c'est le prix d'un studio et une maison similaire vaut dans les 600.000€. Souvent difficile pour les locaux de lutter contre l'apport de capitaux extérieurs.

a écrit : J'ai vécu sur l'île de Molène pendant 13 ans et le collège de cette île s'appellait (je ne sais pas si c'est toujours le cas) ''college des îles du Ponant ''. Nous faisions des voyages scolaires avec des collégiens d'autres Îles ( Groix, Ouessant, Batz,...) et chaque année ( ou tout les deux ans je ne sais plus) un petit championnat de foot inter collège se déroulait sur une île, les iliades ça s'appelait. Afficher tout Cela me fait penser à un épisode du podcast Les Pieds sur terre sur France Culture «  avoir 15 ans sur l’île de sein » que je recommande ! www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/avoir-15-ans-sur-l-ile-de-sein-8661203