Dans les années 2000, la compagnie Habeas luttait contre les spams avec des haïkus. La méthode consistait à insérer dans l’en-tête du mail un haïku spécifique, protégé par un copyright. Les utilisateurs payaient une licence pour utiliser ces haïkus, qui les authentifiaient comme dignes de confiance.
Les boîtes de réception avaient des filtres configurés pour accepter les messages contenant ces haïkus, filtrant plus efficacement les spams. Les contrevenants pouvaient facilement être identifiés, et surtout, pouvaient être poursuivis pour violation du droit d'auteur.
Commentaires préférés (3)
Je n’ai rien compris. Faut que j’aille lire les sources…
Un haïku est un tout petit poème d’origine japonaise, extrêmement bref, mais très codifié. Caractéristiques principales : 3 vers seulement, traditionnellement 17 syllabes (5 / 7 / 5). Il doit évoquer un instant présent, une impression fugitive. Il comporte souvent une référence à la nature ou aux saisons (kigo). Il inclut parfois une césure (kireji) qui marque une pause ou une rupture de sens. Voilà qui éclaire un peu …
Si un serveur voyait le haïku dans l’en-tête, cela signifiait que le mail venait d’un expéditeur certifié Habeas. L’idée, c’était de menacer implicitement de poursuite les spammeurs pour violation de copyright. Les filtres pouvaient donc faire plus confiance aux mails porteurs du haïku. Au début, l’initiative a attiré l’attention : poésie et cybersécurité. Mais le système reposait plus sur le droit que sur la technique et les spams ont rapidement évolué vers plus de techniques.
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Je n’ai rien compris. Faut que j’aille lire les sources…
Un haïku est un tout petit poème d’origine japonaise, extrêmement bref, mais très codifié. Caractéristiques principales : 3 vers seulement, traditionnellement 17 syllabes (5 / 7 / 5). Il doit évoquer un instant présent, une impression fugitive. Il comporte souvent une référence à la nature ou aux saisons (kigo). Il inclut parfois une césure (kireji) qui marque une pause ou une rupture de sens. Voilà qui éclaire un peu …
Si un serveur voyait le haïku dans l’en-tête, cela signifiait que le mail venait d’un expéditeur certifié Habeas. L’idée, c’était de menacer implicitement de poursuite les spammeurs pour violation de copyright. Les filtres pouvaient donc faire plus confiance aux mails porteurs du haïku. Au début, l’initiative a attiré l’attention : poésie et cybersécurité. Mais le système reposait plus sur le droit que sur la technique et les spams ont rapidement évolué vers plus de techniques.
Il fallait donc payer la licence pour leur envoyer un mail si j'ai bien compris ?