On perd du poids par la respiration

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La perte de poids consécutive à un effort physique se fait principalement à l'expiration. Lorsque votre corps "brûle" de la graisse pour produire de l’énergie, il métabolise les triglycérides en eau et en CO₂. 84% de la masse graisseuse est ainsi convertie en CO₂ et évacuée en respirant.

Les 16% restants sont éliminés sous forme d’eau (dans la sueur, l’urine, etc.).


Commentaires préférés (1)

Je trouve que l'anecdote fait un raccourci pour faire du sensationnel : "on perd du poids en respirant". Oui mais non.

C'est la dégradation chimique des triglycérides qui est le véritable moteur de la perte de masse grasse. L’expiration du CO₂ n’est qu’une étape de sortie du produit final car il faut bien évacuer l'eau et le dioxyde de carbone produit par l'effort (triglycérides hydrolysés en acides gras libres et glycérol, puis oxydés dans les mitochondries puis rejet de H20 et CO2).

Ce serait comme dire qu'on fait de l'electricité en fabriquant des nuages dans une centrale nucléaire. Non, on vaporise de l'eau avec un combustible nucléaire qui apporte de la chaleur et cela permet de faire tourner une turbine. Le déchet final reste effectivement de l'eau en suspension et de la vapeur d'eau....

Et enfin, histoire de faire le chieur jusqu'au bout, le poids et ces variations dépend de beaucoup de facteurs :
- l'influence des hormones (insuline, leptine, ghreline, cortisol) qui régulent l’appétit et le stockage des graisses.
- la qualité du sommeil : le manque de sommeil perturbe les hormones de la faim et diminue la dépense énergétique.
- le stress chronique : la hausse du cortisol favorise la mobilisation des graisses abdominales et augmente les envies de nourriture hypercalorique.
- la qualité du microbiote intestinal : la composition bactérienne influence l’absorption des nutriments et la réponse inflammatoire.
- l’alimentation : la digestion, l’absorption et le métabolisme des aliments consomment de l’énergie (≈ 10 % de l’apport calorique).
- les variations d'hydratation : l’eau participe à la thermorégulation et à la satiété ; une déshydratation peut masquer la faim et faire perdre du poids.
- les aspect génétiques comme la sensibilité à l’insuline, la capacité oxydative et la propension à stocker les graisses.
- la composition du régime alimentaire (macronutriments, fibres, densité nutritionnelle) : tous influencent la satiété, la dépense énergétique et la perte de graisse.

Tous ces facteurs ne rentrent pas directement dans le processus de l’hydrolyse des triglycérides évoqué dans l'anecdote et consécutive à un effort physique.


Tous les commentaires (8)

L'oxydation complète de 10 kg de graisse corporelle nécessite l'inhalation de 29 kg d'oxygène et produit 28 kg de CO₂ et 11 kg d'eau... A réfléchir au moment du prochain régime !

J'arrête le sport pour limiter mes émissions de CO2 et lutter contre le réchauffement !

Je trouve que l'anecdote fait un raccourci pour faire du sensationnel : "on perd du poids en respirant". Oui mais non.

C'est la dégradation chimique des triglycérides qui est le véritable moteur de la perte de masse grasse. L’expiration du CO₂ n’est qu’une étape de sortie du produit final car il faut bien évacuer l'eau et le dioxyde de carbone produit par l'effort (triglycérides hydrolysés en acides gras libres et glycérol, puis oxydés dans les mitochondries puis rejet de H20 et CO2).

Ce serait comme dire qu'on fait de l'electricité en fabriquant des nuages dans une centrale nucléaire. Non, on vaporise de l'eau avec un combustible nucléaire qui apporte de la chaleur et cela permet de faire tourner une turbine. Le déchet final reste effectivement de l'eau en suspension et de la vapeur d'eau....

Et enfin, histoire de faire le chieur jusqu'au bout, le poids et ces variations dépend de beaucoup de facteurs :
- l'influence des hormones (insuline, leptine, ghreline, cortisol) qui régulent l’appétit et le stockage des graisses.
- la qualité du sommeil : le manque de sommeil perturbe les hormones de la faim et diminue la dépense énergétique.
- le stress chronique : la hausse du cortisol favorise la mobilisation des graisses abdominales et augmente les envies de nourriture hypercalorique.
- la qualité du microbiote intestinal : la composition bactérienne influence l’absorption des nutriments et la réponse inflammatoire.
- l’alimentation : la digestion, l’absorption et le métabolisme des aliments consomment de l’énergie (≈ 10 % de l’apport calorique).
- les variations d'hydratation : l’eau participe à la thermorégulation et à la satiété ; une déshydratation peut masquer la faim et faire perdre du poids.
- les aspect génétiques comme la sensibilité à l’insuline, la capacité oxydative et la propension à stocker les graisses.
- la composition du régime alimentaire (macronutriments, fibres, densité nutritionnelle) : tous influencent la satiété, la dépense énergétique et la perte de graisse.

Tous ces facteurs ne rentrent pas directement dans le processus de l’hydrolyse des triglycérides évoqué dans l'anecdote et consécutive à un effort physique.

JLSD car il y a déjà eu une anecdote à ce sujet, mais j’ai un peu la flemme de chercher… En revanche, je peux apporter un petit complément : ça vous dit quelque chose cette pellicule grasse pénible à nettoyer sur la face intérieure du pare-brise ? Eh bien, dites-vous que c’est le signe que vous maigrissez en conduisant, ça vous consolera de devoir vous tortiller pour le nettoyer. 

a écrit : JLSD car il y a déjà eu une anecdote à ce sujet, mais j’ai un peu la flemme de chercher… En revanche, je peux apporter un petit complément : ça vous dit quelque chose cette pellicule grasse pénible à nettoyer sur la face intérieure du pare-brise ? Eh bien, dites-vous que c’est le signe que vous maigrissez en conduisant, ça vous consolera de devoir vous tortiller pour le nettoyer.  Afficher tout C'est surtout très faux. Le CO2 contenu dans l'air expiré et déchet provenant du métabolisme ne peut pas créer une couche lipidique sur le verre à l'intérieur de la voiture.

Par contre les contaminants comme le parfum, la fumée de cigarette, la nourriture, la poussière, le pollen, le sébum, la sueur se mêlent à l'humidité ambiante et se collent à la vitre.

a écrit : JLSD car il y a déjà eu une anecdote à ce sujet, mais j’ai un peu la flemme de chercher… En revanche, je peux apporter un petit complément : ça vous dit quelque chose cette pellicule grasse pénible à nettoyer sur la face intérieure du pare-brise ? Eh bien, dites-vous que c’est le signe que vous maigrissez en conduisant, ça vous consolera de devoir vous tortiller pour le nettoyer.  Afficher tout C'est dommage tu te souviens qu'on en a déjà parlé mais pas qu'on a déjà démenti cette histoire de "pellicule grasse". Comme ça vient d'être dit, le CO2 n'est pas gras..

a écrit : Je trouve que l'anecdote fait un raccourci pour faire du sensationnel : "on perd du poids en respirant". Oui mais non.

C'est la dégradation chimique des triglycérides qui est le véritable moteur de la perte de masse grasse. L’expiration du CO₂ n’est qu’une étape de sortie du produit
final car il faut bien évacuer l'eau et le dioxyde de carbone produit par l'effort (triglycérides hydrolysés en acides gras libres et glycérol, puis oxydés dans les mitochondries puis rejet de H20 et CO2).

Ce serait comme dire qu'on fait de l'electricité en fabriquant des nuages dans une centrale nucléaire. Non, on vaporise de l'eau avec un combustible nucléaire qui apporte de la chaleur et cela permet de faire tourner une turbine. Le déchet final reste effectivement de l'eau en suspension et de la vapeur d'eau....

Et enfin, histoire de faire le chieur jusqu'au bout, le poids et ces variations dépend de beaucoup de facteurs :
- l'influence des hormones (insuline, leptine, ghreline, cortisol) qui régulent l’appétit et le stockage des graisses.
- la qualité du sommeil : le manque de sommeil perturbe les hormones de la faim et diminue la dépense énergétique.
- le stress chronique : la hausse du cortisol favorise la mobilisation des graisses abdominales et augmente les envies de nourriture hypercalorique.
- la qualité du microbiote intestinal : la composition bactérienne influence l’absorption des nutriments et la réponse inflammatoire.
- l’alimentation : la digestion, l’absorption et le métabolisme des aliments consomment de l’énergie (≈ 10 % de l’apport calorique).
- les variations d'hydratation : l’eau participe à la thermorégulation et à la satiété ; une déshydratation peut masquer la faim et faire perdre du poids.
- les aspect génétiques comme la sensibilité à l’insuline, la capacité oxydative et la propension à stocker les graisses.
- la composition du régime alimentaire (macronutriments, fibres, densité nutritionnelle) : tous influencent la satiété, la dépense énergétique et la perte de graisse.

Tous ces facteurs ne rentrent pas directement dans le processus de l’hydrolyse des triglycérides évoqué dans l'anecdote et consécutive à un effort physique.
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Oui mais l'anecdote explique en gros que l'électricité ne viens pas des déchets nucléaires.....
En gros la perte de poids c'est pas du caca ou bien de la sueur car on connaissait le mécanisme de la prise de poids mais pas celle de la perte
Cqfd

a écrit : Oui mais l'anecdote explique en gros que l'électricité ne viens pas des déchets nucléaires.....
En gros la perte de poids c'est pas du caca ou bien de la sueur car on connaissait le mécanisme de la prise de poids mais pas celle de la perte
Cqfd
On perd du poids en suant (et pas qu’un peu, demande à un boxeur…) et on perd du poids en allant à la selle.
Et on expulse des déchets de métabolisme par la respiration. Mais respirer simplement ne fera pas maigrir….