Il faut savoir aussi qu'en général il faut avoir une famille pour faire partie de ces corps d'élite . En effet celui qui a quelque chose à perdre ne tentera rien de désespéré ou d'insensé ...C est pour ça que chacun a au moins laisse une veuve et/ou des orphelins derrière lui.

Plus l'entraînement est dur plus la guerre est facile...

Juste pour faire taire un ou deux imbéciles qui veulent visiblement faire les ânes (la corrida, ça a pas dérapé, on se rattrape ?), j'ai grandi en Guyane et à Djibouti. Par le plus grand des hasard, cela fait partie des 2 destinations des pires stages que l'armée française a à sa disposition (et en fait profiter aux pays alliés aussi).

Bref, ce que j'ai appris là-bas sur le GIGN (et la légion, mais c'est pas le sujet, quoi que leur "jeux" sont assez "spéciaux", bref...).

Un instructeur là-bas m'a expliqué un ou deux trucs sur le GIGN.

La plupart des infos sur les entrainements ne sont pas secrètes:

Il existe 1 période de recrutement par an. On peut postuler 2 fois.

On est formé à "tout". Le but est d'être le plus polyvalent possible.

Les entrainements sont à armes réelles.

On doit pouvoir intervenir partout, milieu aérien, aquatique,prisons, etc.

Ils savent plonger, grimper, escalader, manier à peu près toutes les armes (ils enseignent au SWAT et à la STAR).

Un membre du GIGN est tenu au secret absolu. Il doit avoir une famille, être une personne stable, intelligente, cultivée (têtes brûlées et impulsifs interdits). Le but étant d'être aussi performant physiquement que mentalement. Ainsi, l'on s'assure de la fiabilité de la personne, qu'elle ne prendra de risques ni pour elle, ni l'équipe, ni les gens à secourir.

Une mission qui fini sur la mort de qui que ce soit est considéré comme un échec (même l'ennemi).

Niveau physique, je sais que l'entrainement principal de Djibouti consiste à aller libérer un prisonnier dans un camp dans le désert (donc approche à découvert), parfois "blessé", en général nus pieds. L'approche s'effectue à pied sur 20 km avec une poutre de 20kg. Il fait 50°C (voire pire, j'avais 43° dans la maison...) et près de 0% d'humidité. Les instructeurs jouent les méchants et mettent des pièges partout. La troupe travaille donc seule et doit se coordonner pour échaffauder un plan.

Pour la Guyane, j'en connais 2. Le principe est le même mais dans la forêt: plus de 35°C, 100% d'humidité. La nuit, moins de 10°C (t'es mouillé tout le temps, tu sèches jamais...). Il faut aller libérer un prisonnier. J'en sais pas plus, seulement que ça dure plus d'une semaine

et qu'au retour, ils viennent à l'hosto pour soigner pieds des tranchés ou palu...

Le 2nd, c'est un entrainement en milieu carcéral dans l'ancienne prison désaffectée de Cayenne.

Niveau arme, je sais que le GiGN utilise un fusil sniper unique avec un système de refroidissement du canon permettant de ne pas se déformer entre les tirs sous l'effet de la chaleur. Ils touchent une pièce de 2€ à 200m. (ce qui demande de savoir calculer la trajectoire de la balle avec le vent, etc.).

Avec des armes de point, ils peuvent toucher une pièce à près de 20m.



Dès que j'allume ma télé, je sais que l'écrasante majorité des gens n'a ni les capacités mentales ni intellectuelles d'un membre du GIGN, mais si on parle de physique, on est à des années-lumières...

En fait un mec du GiGN c'est à un policier lambda ce que Einstein est à un prof de physique-chimie en 6ème...

Franchement avec leurs résultats (décès des preneurs d'otages etc lors des assaults etc...) et à savoir qu'ils meurent en entrainement (en résumé des morts de chaque coté) ben autant prendre des kamikazes!

En meme temps ils sont plus a l entrainement qu en mission!!

Dans la plupart des cas, la vie des forcenés ou preneurs d'otages est epargnées.
Attention à ne pas confondre le Gign avec le Raid ou le Gipn, unités de la police qui n'ont pas le même entraînement.

chicadada a écrit : En meme temps ils sont plus a l entrainement qu en mission!! Ils ont parfois plusieurs missions par jours en métropole( forcenés, prise d'otage etc) mais nous n'en entendons pas parler.
Ils sont par ailleurs présents dans beaucoup de pays en permanence ( protection ambassade et autre...)

Maiis a écrit : De fatigue peut etre ? ou d'ennui... si les missions sont rares ...

JMCMB ! En tout cas je leur donne tout mon respect !

Msed a écrit : ou d'ennui... si les missions sont rares ... La sélection étant drastique ( le choix à été fait ces dernières années d'augmenter encore la difficulté des tests malgrè un manque d'effectif), ils manquent plus de personnels que de missions. Il font tout sauf s'ennuyer.

J'ai lue a plusieurs reprise qu'il faut avoir une famille se a dire enfant femme ect... ? Parce que si se le cas sa veut dire que les gay pat exemple n'ont pas le droit de postuler ?? Se assez mal formuler mais je pense quand peut en voir le bout

dry46 a écrit : Quelqu'un saurait quel type d entrainements ils font ? Comme les gendarmes ( les militaires quoi ) ils s'entraînent comme à l'armée

Suppr61 a écrit : J'ai lue a plusieurs reprise qu'il faut avoir une famille se a dire enfant femme ect... ? Parce que si se le cas sa veut dire que les gay pat exemple n'ont pas le droit de postuler ?? Se assez mal formuler mais je pense quand peut en voir le bout Ce n'est pas parce que tu est homosexuel(le) que tu ne peux pas avoir d'enfants et un(e) compagnon/compagne. Les homosexuel(le)s forment aussi des familles!

Chapeau à ces unités d'élite!

coucoucestmoi a écrit : C'est quand même un paradoxe cette anecdote.. Les soldats les plus performants meurent plus souvent lors des entraînements au lieu de décéder face à des délinquants. Troublant.. Un proverbe dans l'armée dit " entraînement difficile guerre facile". De plus leurs entraînements collent le plus possible à la réalité. RIP à mes frères d'armes

Regardez "À armes égales" ça vous donnera une légère idée de ce que cela peut être..

J' en reste bouche b

csjfm a écrit : et ils meurent de quoi ?? de faim je crois.

j'ai vu plusieurs reportages mais là ils ont oubliés de le mentionner... en attendant, chapeau bas pour leurs performances!

Pour l'anecdote, le général Favier qui a commandé le GIGN à déclaré que pour lui les vrais héros ce sont les gendarmes de brigade qui interviennent en première ligne tout l'année, et ce sans avoir leurs super équipements ni leurs entraînements. Chapeau bas mon général !