Au XVIIIe siècle, Antoine Dupré, un joailler, retrouva la formule du feu grégeois, arme incendiaire utilisée par l'empire Byzantin dont la formule avait été perdue depuis des siècles. Il en informa alors le roi Louis XV, pensant pouvoir donner un avantage stratégique à la France. Mais le roi, considérant que cette arme n'était pas une manière noble de faire la guerre, préféra acheter le silence de Dupré et ne pas se servir de la formule.

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Je ne crois pas que le mot "efficace" soit le plus approprié ici, on parle du Napalm quand même. N'oublions pas les dégâts causés par des armes chimiques comme le Napalm ou l'Agent Orange pendant la Guerre du Vietnam par exemple.
Hum, même si "efficace" fait un peu sordide, le napalm est une arme, dont on peut dire qu'elle est efficace justement car elle a fait beaucoup de dégâts. De même l'agent Orange était un défoliant efficace car il a bel et bien fait tomber les feuilles des arbres.
La question de la justesse de l'emploi du napalm ou de l'agent orange est autre, tout comme celle de leurs effets secondaires. Cela ne veut pas dire que ce ne sont pas des questions importantes, au contraire, c'est même les question principales à se poser lorsque l'on est confronté à ce genre de substance.
Mais elle est indépendante de la question de leur efficacité : on doit se poser la question de savoir si il est juste d'utiliser du napalm, pas de savoir si il brûle bien ou non.
Il me semble que le napalm se base sur le feu grégeois donc oui, et on l'a même amélioré ...
En fait, l'acception littéraire retient surtout l'idée de sacrifice. D'où l'utilisation du terme dans les journaux même en cas de survie.
Les "médias" ne connaissent pas bien les mots parce qu'ils ne les utilisent pas. Ce sont les journalistes qui le font.
Mais nous sommes d'accord, certains ont une maitrise approximative de la langue. ^^
En revanche, il arrive que certaines règles soient appliquées par les journalistes et que certains pensent qu'il y a faute. Je pense par exemple à " après que " + sujet + verbe à l'indicatif, alors que de nombreuses personnes utilisent le subjonctif.
:-)
Non.
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%c3%a9lectrocuter/28235?q=%c3%a9lectrocuter#28097
immoler et tuer ne sont pas synonymes!
immoler sous entend l'idée d'un sacrifice.
mais il est vrai qu'"immoler par le feu" n'est pas du tout un pléonasme, contrairement à ce que croient certains.
Oui d'ailleurs l art de faire la guerre et le respect ( comme celui que l on peut voir d'ailleurs dans les anciens duels d'épée [ pas de lâcheté etc... ] ) s est arrete lors de la première ou la deuxième guerre mondiale ( je crois deuxième ) lorsque le traite ...?? ( De Vichy je crois ) fut rompu et que l on commença a tirer sur les ambulancier après les batailles,a massacrer ses prisonniers et toutes les autres horreurs qui ont pu arriver lors de cette guerre.C est de la que la guerre commença a se refléta comme une boucherie,quelque chose d inhumain...
Ps:Je me suis peut être complètement trompé pour le traiter.Je peux me renseigner si besoin!! ;)
Non. La "guerre en dentelle", avec un fort esprit chevaleresque du XVIe-XVIIe siècle est une légende tenace. La guerre a été une boucherie sans loi bien avant la première guerre mondiale, et les massacres des guerres de religions n'ont rien eu à envier aux crimes de guerre de la seconde guerre mondiale. Quand à l'assassinat des blessés et des prisonnier, c'était chose courante durant la guerre de 30 ans. Renseignez-vous.
Je vous invite à relire par ailleurs Voltaire, qui fait une assez bonne description de la guerre de son époque dans l'Encyclopédie de Diderot.
Je me renseignerais merci beaucoup et je tenterai de vérifier les paroles de ma prof' d histoire la prochaine fois ^^
Il me semble que c était bien la 2nd guerre mondiale, cependant il s agit de la convention de Genève qui règlemente le traitement des prisonniers, le fait qu il ne faut pas tirer sur les ambulance..etc
Si tu lis les sources tu sauras que non, on ne sait pas le faire...
Bizarrement personne ne semble remettre en cause le fait que Dupré avait trouvé le composition exacte de bizantins. Il avait simplement créé un produit qui avait les mêmes propriétés, comme on sait le faire actuellement, sans pour autant être certain que c'était la même chose. Avec toutes les recherches sur la chimie qu'il y a eu dans l'ère moderne ont sait exactement ce qui peut créer ce feu, la question concernant le "feu grégeois" des bizantins est de savoir parmi tous ces procédés lesquels avaient pu être découverts et mis en oeuvre compte tenu des connaissances et des matières premières disponibles à l'époque ? Et Dupré ne le savait pas davantage. Donc ce n'est pas comme si Dupré avait découvert un texte ancien qui décrivait exactement le feu grégeois, et qu'on l'avait perdu ensuite à nouveau, il avait simplement recréé un produit similaire, comme on sait le faire également de nos jours. On apprend aussi dans la source que le "feu grégeois" ne repose pas uniquement sur le produit inflamable mais également sur les "siphons" (des sortes de lance-flammes) qui permettaient de le projeter sur l'ennemi et dont le principe de fonctionnement a été perdu aussi et fait l'objet de suppositions. D'ailleurs le matériel lui-même ne suffisait pas, il fallait encore savoir le mettre en oeuvre et c'était aussi un secret, ce qui fait qu'un bateau entièrement équipé tombé aux mains de l'ennemi n'a pas pu être utilisé par ce dernier !
Interdiction qui ne fut d'ailleurs pas respectée le moins du monde, son efficacité était bien trop grande pour que les soldats acceptassent de s'en passer.
Richard Coeur de Lion en mourut d'ailleurs en 1199, lors du siège du château de Chalus (dans le Limousin) : le chevalier Pierre Basile lui décocha un carreau qui lui fut mortel.
L'arbalète était par ailleurs l'arme fétiche des mercenaires, notamment des cités-états italiennes comme Gênes ou Milan.
Les Français, par exemple, recrutaient de nombreux arbalétriers mercenaires (comme par exemple à Azincourt en 1415).
Il n’y a aucune façon « noble » de faire la guerre, mais bon.
La guerre c’est quand même le fait de massacrer, tuer, exproprier, violer, voler massivement tout plein de gens dont la majorité ne fait que subir ce que les hautes instances du pays décident.
On était loin d'imaginer qu'au XXI siècle, on aurait trouvé mille fois pire dans "l'art" du nucléaire.
Là tu juges avec les critères d'aujourd'hui.
A l'époque, l'honneur, la bravoure et la fierté, la loyauté étaient toutes des valeurs clés. La loyauté et la bravoure ayant disparues avec la royauté.
A l'époque, il était assez fréquent de voir les ennemis relâchés, après qu'ils aient perdus une bataille, seulement parcequ'ils se sont battus avec honneur et courage (cf : Napoléon, Wellington, et encore plus en arrière durant la guerre de 30 ans).
De plus ils pouvaient repartir chez eux avec armes et drapeaux (le plus important étant le drapeau bien sûr) avec simplement la promesse qu'ils ne reprendraient plus les armes contre les vainqueurs. Certains étaient même récompensés. Maintenant cela semble impensable.
Seulement voilà, à l'époque, perdre une bataille/guerre décisive était un affront terrible et un déshonneur sans pareil.
Après une défaite d'une grande importance, l'on souhaitait simplement disparaître et ne plus revenir au pays par honte. En être sortis vivant nous suffit maintenant (et ce n'est pas plus mal).
On a le napalm et d'autre truc pas mal quand même...
Mouais... Toujours est il que ce cher Dupré fut ensuite surveillé par deux agents jusqu'à sa mort mystérieuse dix ans plus tard...
www.strategietotale.com/forum/16-la-guerre-sous-l-empire-byzantin/75946-le-feu-gregeois
Désolé de te décevoir mais la guerre en dentelle (héritée de la courtoise) a bel et bien existée. Accord passé entre chefs de grandes noblesses, bien élevés, polis et aimables (de honnêtes Bonhommes), l'on se faisait des courbettes et autres compliments avant d'entamer le combat. Combat qui n'opposait que des soldats et non pas les populations civiles de façon à ne pas exposer la vie des dames, enfants et plus vieux à cette tuerie inutile. La bataille de Fontenoy et son fameux :
"- Messieurs des gardes françaises, tirez les premiers!" Dirent les officiers anglais
- Monsieur, faites tirez vous-mêmes; nous ne commençons jamais!" en témoigne fortement.
Je ne sais pas si aujourd'hui nos généraux font de même mais bon la mentalité était légèrement différente.
Enfin, il ne faut pas oublier qu'à l'époque, un général était considéré comme bon si il pouvait gagner une balle...sans tirer un coup de feu...et sans mort.
Bah plus besoin de connaître la recette a part pour le fun. on a de quoi dezinguer plusieurs millions de personnes avec une bombe de quelques centimètres qu'ils se cachent sous l'eau ou dans les airs.