Contrairement à l'accouchement chez les humains, la mise bas d'une jument s'effectuerait dans un état de relaxation intense. L'étude menée par l'école vétérinaire de Vienne montre que les indicateurs du stress (hormones, battements de coeur...) sont au plus bas. L'accouchement est de fait très rapide, entre 10 et 20 minutes, et cela serait un avantage dans la vie sauvage, les juments pouvant attendre que l'environnement soit favorable pour mettre bas rapidement.
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les juments n'accouchent pas, elles POULINENT ou mettent bas, à la rigueur ! c'est vraiment impossible d'utiliser les bons mots ?
Dans les faits, nous avons accueilli trois de nos enfants à domicile. Car oui en Suisse c est une option.
Sinon de rien, mais il ne faut pas oublier que tu n'as pas un public de professionnels de la santé ;).
J'avais été interpellé par cette étude, as tu un retour argumenté à son sujet ?
www.infobebes.com/Grossesse/Accouchement/Accouchement-Le-jour-J/L-accouchement-a-domicile/Accouchement-a-domicile-une-etude-americaine-fait-debat
On ne peut pas faire d'étude prospective randomisée pour avoir les données les plus fiables et probantes puisque cela ne permettait pas le libre choix. Les études sont donc peu fiables et facilement manipulables dans un sens ou dans l autre. J ai voulu expliquer mon propos au sujet de l aad mais ça donne un gros pavé aussi je te propose de regarder ceci www.arte.tv/guide/fr/052711-000/pour-maigrir-mangez-du-chocolat pour comprendre...
L'étude à laquelle tu fais référence à été publiée dans un journal de gynécologie et obstétrique les résultats sont donc prévisibles.
Ce qui doit être critiqué est la méthodologie, les critères de sélection des patients, le protocole, la reproductibilité, l'analyse statistique, etc.
L'étude est une étude comparative sur 13 millions d'accouchements sur 3 ans, dont plus de 67.000 accouchements à domicile. Les chercheurs n'ont pas forcé les mères à accoucher à domicile ou en milieu hospitalier. C'est de plus apparemment la cohorte la plus important dans ce genre d'études.
L'article parle aussi d'une autre méta-analyse qui faisait aussi cas de problèmes avec l'accouchement à domicile. Une méta-analyse ne force pas non plus les mères à accoucher à domicile ou à l'hôpital ;).
Ce qui pose question, ce sont des études à faible nombre de sujets qui donnent des résultats, et d'autres études avec plus de personnes, dont une puissance statistique plus importante, qui concluent l'inverse.
Je n'ai pas d'avis sur la question, je ne suis pas un professionnel de la santé, mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'y a pas de consensus sur les faits ;), en tout cas aux US.
C'est exact et c'est justement de par le fait qu'il y a choix de le faire ou pas qui induit une méthodologie douteuse dans la constitution des groupes. Qu'il n'est pas possible d'y appliquer les plus hautes études possibles.
Ensuite, il y a la nomination des critères et je lis planifiée ce qui ne veut pas dire suivie ni correctement suivie (Les mormons sont connus pour ne pas être suivis et faire des aad planifies puisqu'on parle des USA ).
Je pourrais sortir l'argument choc des pays nordiques dépassant pour certains les 25% de naissances à domicile (chiffres à grande echelle sur temps long) mais je ne le ferais pas car le fait que en cas de transfert on considère souvent l'accouchement comme en milieux hospitalier sur les registres (surtout si la délivrance placentaire y a lieu) fausse les données en faveur de l'aad cette fois.
Je ne suis dans aucun camp, je suis pour le libre choix afin que je puisse en toute liberté faire les miens et que chacun puisse en faire de même quelque soit son choix.
Il s'agit, lorsque l'on veut faire ce choix, d'être correctement informé.
Ici rien que dans ma ville j'ai le choix entre trois cabinets de sages femmes au moins. Combien de villes en France ou aux Usa sont dans ce cas?
Le choix des modèles des structures de soin qui dans certains pays sont regroupés de fait moins nombreux donc pour certains plus éloignés ce qui en cas de transfert est problématique.
La collaboration bonne ou mauvaise des structures pour qui un aad ne rapporte pas grand chose influence le risque selon la qualité de la prise en charge.
Pour se renseigner le niveau mondial ou ce qui se passe ailleurs n'est pas acceptable (dans les pays en voie de développement les aad sont plus nombreux mais certes plus risqués) c'est plus compliqué que cela.
La proportion des femmes qui ont l'impression d'y perdre en accouchant à l'hôpital est-elle si importante que cela pour que cela vaille la peine de légiférer ?
Certaines sages femmes françaises voudraient le faire mais ne peuvent pas à cause du prix prohibitif de leurs assurances de ce fait le faible nombre de praticiens formés et compétents force des futures mamans à accoucher seules ou en structure alors qu'elles auraient voulu avoir un aad. Donc forcer qui que se soit à quoi que se soit non, l'inverse!
Le problème étant, chez les humains, que nous avons évolué avec un bassin qui changeait de forme et qui devenait plus étroit (passage à la position debout) et une tête qui grossissait. L'accouchement a chez nous provoqué de plus en plus de douleur, ce qui n'a pas été dans le sens d'un accouchement sans stress.
Et si on suit la logique évolutive, malgré le fait que cela pose un problème et peut compliquer les naissances pour la mère comme pour le bébé, nous n'allons probablement pas évoluer vers un bassin plus large: la plupart du temps, cela n'est plus un problème, car nous avons des anesthésiants. Du coup, cela n'est plus critique pour la survie de l'espèce (et ne l'a d'ailleurs jamais été, puisque nous sommes là avec ça), et nous ne muterons donc pas en réponse à ce défaut d'évolution.