Pour tenter de prouver que les études scientifiques sur les régimes publiées dans les revues ne sont pas toujours fiables, une équipe de documentalistes mit sur pied une étude volontairement fausse qu'ils réussirent à faire publier et diffuser. Le thème : faire croire que le chocolat est un aliment amaigrissant.

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J'ai déjà répondu à un de tes commentaires sur le forum à propos des OGM, qui apporte des faits qui contredisent ce commentaire et le précédent (sur l'intérêt des OGM, sur les rendements, etc).
Pas eu de réponse pour l'instant.
Pour le financement des études, si tu trouves que tu ne paies pas assez d'impôts, tu peux toujours suggérer à l'Etat de financer les études de tous les nouveaux produits agricoles qui sortent ;). Et lorsque l'état met la main à la poche, c'est pour que les plants (couverts ou non) soient détruits par des abrutis de fanatiques.
Et le financement privé n'empêche pas le contrôle.
Les lois sur le bio existent justement parce que des gens faisaient n'importe quoi autour du bio. Je connais quelqu'un qui prenait des fruits pas très beaux au supermarché et allait les vendre sur le marché comme fruits bio.
Pour la science et le bricolage, il faudra quelques exemples concrets, parce que dit tel quel, ça ferait bien rigoler les chercheurs du LHC ou en génétique !
Les études devrait être gérer par un organisme gouvernementale a but non lucratif et la facture envoyé a l'entreprise privé peut importe Le résultat ^^.
le coût serait le même mais le risque de tricherie beaucoup diminuer.
Dans le fond, ton idées est intéressante.
Mais peu importe pour moi, et ça ne me dérangerai absolument pas : du moment que le résultats sont systématiquement publiés (avec déclaration publique systématique avant le démarrage de l'étude, ce qui n'est pas le cas actuellement, pour aucune étude), et que la méthodologie est correcte, que les données brutes sont aussi publiées, etc.
Les études seraient-elles forcément mieux réalisées par un organisme gouvernemental ?
Le fait d'être dans le public signifie-t-il systématiquement d'être un meilleur expert ?
Les chercheurs seraient-ils mieux payés (hummm) ? C'est à dire, auraient-il envie systématiquement de s'investir correctement ?
Cela éviterait-il forcément des fraudes, des conflits d'intéret ?
Je répondrais non à toutes ces questions.
Je pense qu'un des fonds du problème est que les divergences, jusqu'ici, portent surtout sur le nombre de fraudes avérées dans les études.
Certains pensent qu'elles sont presque systématiques, au mieux très nombreuses car financées par le privé.
Je pense que non, j'attend qu'on me le démontre.
Combien d'études menées dans le privé chaque années ? Combien de fraudes avérées ? Quelles sont les conséquences de ces fraudes pour la santé publique, l'économie, la science en général ?
... Sans compter les problématiques de propriété intellectuelle, de compétitivité des entreprises, de capitalisation (pas au sens économique évidemment) du savoir.
"Moutonisation" sympa comme formule, je vais alors parler de "brebisation" pour nuancer!
Hello,
J'ai trouvé ton commentaire intéressant et constructif.
De bonnes questions mènent toujours à un bon débat et font avancer la réflexion :)
En tout cas d'accord avec la question "qui paie les scientifiques".
Je la trouve primordiale !
Dans un autre domaine qu'on pourrait mettre en parallèle : l'art.
On sait que bien des spécialistes ont fait des certificats d'authenticité pour des tableaux, afin de faciliter la vente de ceux-ci car ils appartenaient à des gens de leur réseau.
Merci pour ton commentaire, intéressant, j'avais déjà lu pas mal d'articles/ info à ce sujet.
En fait, le conventionnel n'est pas le naturel.
C'est sur ce créneau que certains se battent.
Retrouver une agriculture raisonnée et non plus rigidifiée par l'argent.
Peu importe le calibrage du produit, le quota de ce qui est produit.
La philosophie bio tend vers la culture, et non la culture de l'argent.
Ce n'est plus un chercheur s'il est devenu un vrai salarié qui doit rendre des comptes et des études manipulées.
La science n'est donc plus la science, si elle est devenue une fraude bien emballée dans un beau papier.
De plus, un chercheur désavoué serait donc forcément dans l'erreur ?
La majorité aurait elle toujours raison ?
Étrange.
Je pense qu'il doit bien exister une anecdote dans l'Histoire d'une minorité pour qui la majorité avait tort, et qui n'a pas été désavouée :)
Bref.
Comme la discussion, néanmoins intéressante, n'a plus rien à voir avec le sujet de l'anecdote, j'ai répondu à ton commentaire sur le forum, où nous pourrons continuer à échanger nos points de vue, et les faits qui nous permettent de les nourrir.
forum.secouchermoinsbete.fr/topic/403-agriculture-biologique-mythes-et-r%C3%A9alit%C3%A9s/
A bientôt sur le forum !
Oh le mec qui croit que tout est parfait, prédestiné et horizontal... Suffit de s'ouvrir aux autres pour espérer avoir un peu plus de réflexion, c'est quand même pas compliqué !
C'est étrange, tu as l'air de penser qu'un chercheur du secteur public n'est pas salarié, et ne doit rendre des compte à personne... C'est pourtant bien sûr le cas.
55% des chercheurs travaillaient dans une grande entreprise en 2010, près de 70% dans le privé [1], crois-tu réellement qu'aussitôt embauché, un jeune chercheur devient un méchant docteur Frankenstein à la solde du mal ;) ?
[1] www.orientation-pour-tous.fr/Les-metiers-de-la-recherche,2678.html
Ils sont comme toi (peut-être) et moi (qui ne suis pas chercheur), ils ont fait des études, veulent faire progresser la science, contribuer à de grandes découvertes, tout en gagnant leur vie. Certains chercheurs du secteur public travaillent en collaboration avec des entreprises du secteur privé, certains chercheurs du secteur privé sont aussi enseignants dans le public.
Le secteur purement public est souvent centré sur la recherche fondamentale, alors que le secteur privé va rechercher des applications plus directes. Ces deux secteurs sont complémentaires, pas opposés.
Par exemple, à peine 9% des nouveaux médicaments homologués par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis entre 1990 et 2007 ont été découverts par des institutions de recherche du secteur public. Les chercheurs universitaires sont plutôt en recherche de nouvelles connaissances sur les mécanismes des maladies, sur les différentes conditions de santé.
Le secteur public n'a pas vocation à industrialiser des processus de fabrication, c'est très logiquement le but du secteur privé, et ils fonctionnent très bien ensemble dans différents domaines : médecine, pharmacologie, biologie, chimie, informatique, électronique, etc.
www.contrepoints.org/2014/09/06/179829-innovation-pharmaceutique-le-match-public-prive#fnref-179829-4
Il n'y a pas d'opposition, les deux secteurs travaillent ensemble. Il existe même des structures juridiques rassemblant des chercheurs des deux secteurs, ainsi des procédures d'essaimage permettant à des chercheurs du public de pouvoir tenter l'aventure de monter leur propre société.
Tout n'est pas rose, évidemment, les chercheurs n'ont pas tous les mêmes moyens pour travailler, surtout dans le secteur public, mais c'est principalement un choix politique, malheureusement.
Concernant un chercheur désavoué parce qu'il a été reconnu coupable de fraude (au hasard, l'industrie du tabac), pris la main dans le sac, je te laisse juger si tu souhaites de nouveau lui faire confiance ;), ou s'il est dans l'erreur, pour reprendre tes termes.
Je n'ai pas bien compris ta phrase sur les minorité / majorité. Je suis d'accord que ça n'est pas parce que de nombreuses personnes croient quelque chose qu'elles ont raison (sophisme "ad populum"), mais je ne vois pas bien le rapport.
Ça n'existe plus aujourd'hui, des journaux sérieux.
Je te défie de trouver encore aujourd'hui ne serait-ce qu'un seul journal qui vérifie ses sources avant de publier un article, il n'y en a plus.
La vérification n'est plus qu'annecdotique, et très rare.
.
Le Huffington Post & le Metro avaient tenu assez longtemps, mais actuellement je regarde toujours plusieurs sources d'une même affaires en tentant d'additionner les morceaux cohérents...
Qui sait, les pièces du puzzle endommagés donneront peut-être le schéma d'origine?...
Je comprends que ton commentaire parle des revues classiques, mais il ne faut pas oublier que l'anecdote discute des journaux scientifiques, qui sont destinés au monde scientifique et non aux lecteurs des grands journaux d'information généralistes.
Et dans cette catégorie, il y a des journaux réputés sérieux, avec des revues par les pairs. La revue concernée par l'anecdote fait partie des revues scientifiques techniques, mais peu regardantes sur le contenu.
Pour votre santé manger 5 plaquettes de beurre par jour ! (Aller quoi sa fait maigrir ;p ) x)
Ca s'appelle "un protocole".
Hmmm, Le comble, c’est qu’on nous dise que SCMB n’est pas fiable !
WW les ont pris au mot !
Si les gens cessaient d'avoir une confiance aveugle dans le corps scientifique/médicale ça arrangerait pas mal de choses.