Quand un escrimeur aux JO triche sur les touches

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Le soviétique Onishchenko était le grand favori de l'épreuve d'escrime du pentathlon lors des Jeux olympiques de Montréal en 1976. Il fut pourtant exclu pour tricherie : son épée était munie d'un interrupteur qui pouvait allumer la lampe rouge sans avoir touché l'adversaire. Depuis, les armes sont vérifiées par les organisateurs.

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a écrit : Je me permets de confirmer largement.
Source : mon ancienne colloc et amie, 3ème au championnat du monde Fleuret par équipe en 2005. Bataille de source !

a écrit : Je pense que, pour les JO, le coût des sabres, épées et fleurets demeure bien dérisoire... S'il fallait payer le matériel de chaques athlète pour chaques sports ça reviendrai vite très chèr.

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a écrit : Non, les armes ne sont pas fournies par l'organisateur. Les compétiteurs fournissent leurs armes quelques heures avant l'épreuve (la veille la plupart du temps) pour être contrôlées. Elles sont ensuite apportées sur le bord de piste juste avant le match et récupérées après en attendant le match suivant.
Chaque épée est "unique", adaptée à son athlète. Des dizaines de types de poignées différentes, réglées à un angle différent pour chacun, très souvent modifiées (raccourcies pour s'adapter parfaitement à la main du tireur, élargies ou affinées...).
Sans compter le coût que cela aurait pour l'organisateur : chaque arme coûte environ 100 à 120€, et il faut au minimum 2 armes par compétiteur....

Source : mon métier, Maître d'Armes... Afficher tout Gaucher spotted ;)

a écrit : Ouais enfin des problèmes avec les arbitres j'en ai déjà vu.
(le carton noir à même été sorti une fois).
De mon expérience personnelle je trouve que le milieu compétitif (j'ai pas pratiqués à très haut niveau après. J'ai juste fait les championnats de France une fois) est assez hypocrite. Ça rigole ensemble et derrière ça critique pas mal. Afficher tout Comme dans la vie de tous les jours