Une mouche s'est dessinée des gardes du corps sur les ailes

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Quand une scientifique a découvert en 2012 la mouche Gonirellia tridens, elle a cru qu'il s'agissait d'un regroupement de fourmis avant de comprendre a l'aide d'un microscope que c'était une mouche transparente ayant des fourmis soldats dessinées sur ses ailes pour s’en servir comme faux gardes du corps.


Tous les commentaires (121)

a écrit : Bon j'ai pas l'habitude d'être féministe, mais dans cette anecdote c'est flagrant : on précise qu'"une" scientifique a découvert cette mouche sans même rendre à César ce qui appartient à César, c'est à dire sans même préciser son nom... Eh bien elle s'appelle Brigitte Howarth ! En vrai je trouve ça étonnant d'être le seul que ce cela aie interpellé, probablement la preuve d'une part dans la rédaction de l'anecdote et d'autre part dans la non réaction que les femmes ont encore de la marge devant elles...
C'est probablement inconscient hein, mais bon s'il avait été un homme son nom aurait été précisé d'entrée de jeu...
Je suis moi même un homme (je précise au cas où...).
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a écrit : Comme disait Montaigne : "Nature peut tout et fait tout" La nature ne peut et ne fait rien. C'est une création elle même.
Elle ne peut pas être créateur et création.

a écrit : Il ne faut pas non plus croire que ces mouches ont décidé d'avoir des fourmis sur les ailes. En effet, Lorsqu'une population est soumise à une contrainte (on parle de pression de sélection), les animaux qui sont les moins génés par cette contrainte sont avantagés par rapport aux autres, et vont progressivement les remplacer.
Donc ce sont bien les mouches présentant des fourmis sur leur ailes qui ont réussi à survivre et à transmettre plus facilement les gènes responsables de cette caractéristique que les autres autres mouches.
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L'évolution quoi ! Comme les girafes qui n'ont pas un grand cou parcequ'elles ont tiré dessus !

a écrit : Bon j'ai pas l'habitude d'être féministe, mais dans cette anecdote c'est flagrant : on précise qu'"une" scientifique a découvert cette mouche sans même rendre à César ce qui appartient à César, c'est à dire sans même préciser son nom... Eh bien elle s'appelle Brigitte Howarth ! En vrai je trouve ça étonnant d'être le seul que ce cela aie interpellé, probablement la preuve d'une part dans la rédaction de l'anecdote et d'autre part dans la non réaction que les femmes ont encore de la marge devant elles...
C'est probablement inconscient hein, mais bon s'il avait été un homme son nom aurait été précisé d'entrée de jeu...
Je suis moi même un homme (je précise au cas où...).
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Ce qui est intéressant ici c'est la mouche en elle-même et non la scientifique ou la découverte qu'elle a fait. En fait 99% des gens qui lisent cette anecdote se foutent royalement de la scientifique, ceux qui veulent en savoir plus peuvent se renseigner sur Internet.

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a écrit : Bon j'ai pas l'habitude d'être féministe, mais dans cette anecdote c'est flagrant : on précise qu'"une" scientifique a découvert cette mouche sans même rendre à César ce qui appartient à César, c'est à dire sans même préciser son nom... Eh bien elle s'appelle Brigitte Howarth ! En vrai je trouve ça étonnant d'être le seul que ce cela aie interpellé, probablement la preuve d'une part dans la rédaction de l'anecdote et d'autre part dans la non réaction que les femmes ont encore de la marge devant elles...
C'est probablement inconscient hein, mais bon s'il avait été un homme son nom aurait été précisé d'entrée de jeu...
Je suis moi même un homme (je précise au cas où...).
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Non mais alors moi pour le coup je me considère aussi comme féministe et je considère ton commentaire un peu bullshit..

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android

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a écrit : Il ne faut pas non plus croire que ces mouches ont décidé d'avoir des fourmis sur les ailes. En effet, Lorsqu'une population est soumise à une contrainte (on parle de pression de sélection), les animaux qui sont les moins génés par cette contrainte sont avantagés par rapport aux autres, et vont progressivement les remplacer.
Donc ce sont bien les mouches présentant des fourmis sur leur ailes qui ont réussi à survivre et à transmettre plus facilement les gènes responsables de cette caractéristique que les autres autres mouches.
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C'est la définition même de la sélection naturelle en fait ;)

C'est quand même dingue !!! Comment est ce possible ?!

Il me semblait bien l'avoir déjà vu cette mouche. Pas en réalité bien sur mais sur SCMB image ^^
Anecdote du 24/11/2015

a écrit : En garde du corps, à sa place, j'aurais plutôt choisi des lions ou des tigres mais bon ... Quand t'as la taille d'une mouche, vaudrait mieux chercher des gardes qui vont avec.

a écrit : En garde du corps, à sa place, j'aurais plutôt choisi des lions ou des tigres mais bon ... Elle manquait de place je croit ...

Salut à tous !
Si j'arrive à comprendre l'anecdote dans son ensemble, la mouche a développé ces dessins comme un système de défense - le but étant de faire peur à ses 'prédateurs' - par le biais d'évolution génétique. D'accord !

Mais pourquoi cela ne s'applique pas sur l'ensemble des êtres vivants ?

Je prends l'exemple extrême du zèbre chassé par un lion. Pourquoi le zébre n'a pas développé un système de défense contre son principal prédateur ?

C'est surement bizarre comme question et peut être illogique mais y'a t'il une réponse ?

En vous remerciant !

a écrit : En garde du corps, à sa place, j'aurais plutôt choisi des lions ou des tigres mais bon ... Dans le monde des insectes, la fourmis est bien plus féroce que le lion chez les mammifères.

La nature m'etonnera toujours ! Ce qui me fascine surtout c'est ce qu'on a pas encore découvert !!!!

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android

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a écrit : Salut à tous !
Si j'arrive à comprendre l'anecdote dans son ensemble, la mouche a développé ces dessins comme un système de défense - le but étant de faire peur à ses 'prédateurs' - par le biais d'évolution génétique. D'accord !

Mais pourquoi cela ne s'applique
pas sur l'ensemble des êtres vivants ?

Je prends l'exemple extrême du zèbre chassé par un lion. Pourquoi le zébre n'a pas développé un système de défense contre son principal prédateur ?

C'est surement bizarre comme question et peut être illogique mais y'a t'il une réponse ?

En vous remerciant !
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Bien que ne croyant nullement en l'évolution, je te signale que le zèbre à bien un système de défense. Le groupe veille, les rayures ne permettent pas d'approches faciles, car perturbant la notion de distance et de forme. Un groupe compacte peut donc avoir des guetteurs dans toutes les directions sans que le prédateur puisse le percevoir à grande distance. Une mer de rayures en mouvement ne doit pas être très aisée à atteindre . De plus , des sabots puissants et courants terminent des pattes robustes

a écrit : Bon j'ai pas l'habitude d'être féministe, mais dans cette anecdote c'est flagrant : on précise qu'"une" scientifique a découvert cette mouche sans même rendre à César ce qui appartient à César, c'est à dire sans même préciser son nom... Eh bien elle s'appelle Brigitte Howarth ! En vrai je trouve ça étonnant d'être le seul que ce cela aie interpellé, probablement la preuve d'une part dans la rédaction de l'anecdote et d'autre part dans la non réaction que les femmes ont encore de la marge devant elles...
C'est probablement inconscient hein, mais bon s'il avait été un homme son nom aurait été précisé d'entrée de jeu...
Je suis moi même un homme (je précise au cas où...).
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C'est ce qui s'appelle faire un procès d'intention. Comment sais-tu ce qui aurait été fait si ça avait été un homme ? Déjà l'auteur a eu la délicatesse de préciser que c'est une femme alors qu'il aurait très bien dire "un" scientifique (en utilisant le genre neutre qui est le même que le masculin en français) et dans ce cas tu aurais dit qu'on occulte a dessein le fait que ce soit une femme pour faire croire que les femmes ne peuvent pas faire des découvertes ou qu'elles ont une importance mineure... Donc rend bien à César (ou Césarine) ce qui est à César(ine) en attribuant la paternité (ou plutôt la maternité) de cette découverte à une femme, et ceux qui veulent absolument connaitre le nom de cette femme remarquable peuvent toujours lire les sources...

a écrit : Bon j'ai pas l'habitude d'être féministe, mais dans cette anecdote c'est flagrant : on précise qu'"une" scientifique a découvert cette mouche sans même rendre à César ce qui appartient à César, c'est à dire sans même préciser son nom... Eh bien elle s'appelle Brigitte Howarth ! En vrai je trouve ça étonnant d'être le seul que ce cela aie interpellé, probablement la preuve d'une part dans la rédaction de l'anecdote et d'autre part dans la non réaction que les femmes ont encore de la marge devant elles...
C'est probablement inconscient hein, mais bon s'il avait été un homme son nom aurait été précisé d'entrée de jeu...
Je suis moi même un homme (je précise au cas où...).
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Chercher la polémique... ça en devient ridicule, et se protégér derrière le fait qu'on est un homme, comme si ça donnait une sorte de légitimité à ton commentaire...

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a écrit : Il ne faut pas non plus croire que ces mouches ont décidé d'avoir des fourmis sur les ailes. En effet, Lorsqu'une population est soumise à une contrainte (on parle de pression de sélection), les animaux qui sont les moins génés par cette contrainte sont avantagés par rapport aux autres, et vont progressivement les remplacer.
Donc ce sont bien les mouches présentant des fourmis sur leur ailes qui ont réussi à survivre et à transmettre plus facilement les gènes responsables de cette caractéristique que les autres autres mouches.
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C'est ce qu'on appelle la théorie de l'évolution de Darwin, non ?

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La nature regorge de surprises ! Encore de nos jours, on découvre de belles choses !

a écrit : En garde du corps, à sa place, j'aurais plutôt choisi des lions ou des tigres mais bon ... Si on compare les tailles, les fourmis sont des lions pour les mouches.