Une école s'est spécialisée dans les autistes

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Il existe une école américaine qui n'accueille que des autistes, et les forme à l'animation et aux effets spéciaux, métiers où leurs particularités peuvent être un avantage. C'est un succès puisque des élèves ont travaillé sur de prestigieuses productions en la matière : Avengers ou Game of Thrones.


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Mon fils est autiste Asperger. Il est extrêmement intelligent, très doué en maths et en sciences. Par contre il est totalement asocial et incapable de faire face à la vie quotidienne : pourquoi être à l'heure, se laver, manger, dormir, enlever son pull s'il fait chaud.... Il faut toujours lui rappeler de faire ceci ou cela. Il y a un abîme entre son intelligence et ses capacités de vie "pratique" malgré ses 16 ans.
En France, c'est un syndrome difficilement diagnostiqué. Les médecins m'ont longtemps dit qu'il était juste timide. Et je ne parle pas de sa mise à l'écart au collège. Ce n'est pas bien vu d'être different. Ça fait rever de voir que dans certains pays les jeunes comme lui sont valorisés au lieu d'être montrés du doigt... On s'est battus pour faire reconnaître son autisme. Un vrai parcours du combattant qui a duré plus de 10 ans.

étant moi-meme autiste étudiant en animation, c'est un peu une consécration ^^

Je me demande pour ceux qui ont cette mémoire extraordinaire capable de reproduire des villes juste en l'ayant vu ou ceux qui connaisse les bouquin par coeur, comment le cerveau arrive à gerer cette grande quantité d'information?

C'est vraiment chouette et cela prouve que l'on est tous égaux ! ;)

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a écrit : Je crois que l'on est remonté a 10 milliards de chiffres après la virgule (par calcul informatique) me semble t'il, et si c'est pas 10 milliards, c'est plus.

Edit. Des trillons viic? Hé bé l'informatique a progressé entre temps ^^ désolé j'ai répondu avant de lire ton comm
Je viens de faire un petit tour sur le net pour regarder ça avec un peu plus de détail et le record serait de 12,1trillion. Et j'ai trouvé dans le world guiness book le record de mémorisation qui est détenu par un indien qui a ressorti 70 000 décimal en plus de 10 heures !! Bref on s'éloigne totalement du sujet mais ça reste rigolo !

a écrit : La frontière est très floue entre les différentes formes d'autisme, du coup on préfère justement parler de "spectre autistique". Qu'elles aient des dons extraordinaires pour nous ne doit pas nous faire oublier que ces personnes souffrent, car elles sont dans une bulle qui les empêche de appréhender le monde qui les entoure comme nous le faisons. Afficher tout En fait c'est pas vraiment une bulle comme on l'entend même s'ils sont capables de rester concentré sur leur passion au point d'oublier de manger ou que les autres existes. Donc par exemple une personne "normal "qui a une passion pour les cheveux va passer chaque jour une heure sur des bouquins, une personne du spectre autistique lui va rester plus de 8h dessus par jour.
L'autre raison que l'on a l'impression qu'il sont dans une bulle c'est que tout simplement les codes sociaux (exemple dire bonjour, quand? A qui ? Comment ?) n'est pas inné donc en société il préfère souvent resté seul car les suivre demande beaucoup d'énergie et génère aussi beaucoup de fatigue et de stress.

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Beaucoup de confusions sur les termes.
Mais c'est normal, l'autisme est une chose encore très mal définie.

Premièrement, ça n'est pas le syndrome d'asperger qui donne leur grandes capacités aux autistes. Le meilleur exemple est rain man.

Les aspergers sont des autistes "léger", qui peuvent avoir une vie sociale et même professionnelle normale.
D'autres ont des autismes plus lourd, et ne peuvent vivre seul. ( Par contre, certains peuvent travailler, dans des centres spécialisé encadré par des éducateurs. Ce peut être une forme de thérapie. )


Le(s) "syndrômes du savant" ne concernent que les autistes, mais peuvent concerner autant les asperger que les autres.


Syndrôme à ne pas confondre avec certaines synéstésies ( personnes qui peuvent, par exemple voir les son comme des images, ou sentir la musique, ou entendre les couleurs... ) qui donnent parfois des capacités extraordinaires.
Mais sans -forcément- être autiste.
C'était le cas d'un des recordman des décimales de pi, qui les voyait comme un paysage, donc beaucoup plus facile à retenir.

(Après, l'un n'empêche pas l'autres, on doit pouvoir trouver des autistes qui sont aussi synéstete. Et je pense que ça va même souvent ensemble. Mais ça n'est pas systématique. )

Les surdoués maintenant, (personnes avec un grand QI) ne sont pas forcements autistes.
Mais ils sont aussi plus sensibles et émotifs. (Ce qu'ils arrivent parfois à "cacher" derrière une "froideur" de façade, comme ils sont très intelligents. )

Là aussi, on peut être autiste ET surdoué. L'un n'empêche pas forcément l'autre.
(Mais souvent les syndromes sont proches. Car les surdoué ont aussi des pb de communications, et des difficultés relationnelles )

D'une façon générale, par contre, les autistes ont beaucoup de mal à -filtrer- les détails qui dérangent.
Ça c'est un critère qui concerne tous les autistes.

S'ils perçoivent un truc, que ce soit auditif, visuel, olfactif n'importe quoi, ça percute automatiquement dans leur conscience, et ça les perturbes.

Ça n'est pas forcément qu'ils sont plus "sensibles" que les autres (dans le sens capable de sentir plus de choses), mais ils sont beaucoup plus conscient que les autres. Du moindre détail.
Et leur tendance obsessionnelle visant à vouloir corriger le moindre détail perturbant, pour le faire revenir dans une harmonie qui ne doit en rien "perturber". (C'est une "perfection" très particulière)

Cet capacité peut être un critère très intéressant professionnellement parlant.
Le meilleur exemple étant Steve Jobs. Qui était asperger.

Voilà, j'espère que tout est plus clair.
:)

a écrit : Je me demande pour ceux qui ont cette mémoire extraordinaire capable de reproduire des villes juste en l'ayant vu ou ceux qui connaisse les bouquin par coeur, comment le cerveau arrive à gerer cette grande quantité d'information? En fait il ne la gère pas vraiment, disons que ils vont mémoriser d'une façon extraordinaire ce qui leur plaît mais tous les autres trucs (sociaux, pratiques du quotidien, hygiène et je ne sais quoi d'autre qui est naturel chez nous) sont laissés de côté.
En gros, plutôt que d'apprendre de tout un peu, ils vont apprendre beaucoup sur peu de choses :)

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a écrit : Beaucoup de confusions sur les termes.
Mais c'est normal, l'autisme est une chose encore très mal définie.

Premièrement, ça n'est pas le syndrome d'asperger qui donne leur grandes capacités aux autistes. Le meilleur exemple est rain man.

Les aspergers sont des autiste
s "léger", qui peuvent avoir une vie sociale et même professionnelle normale.
D'autres ont des autismes plus lourd, et ne peuvent vivre seul. ( Par contre, certains peuvent travailler, dans des centres spécialisé encadré par des éducateurs. Ce peut être une forme de thérapie. )


Le(s) "syndrômes du savant" ne concernent que les autistes, mais peuvent concerner autant les asperger que les autres.


Syndrôme à ne pas confondre avec certaines synéstésies ( personnes qui peuvent, par exemple voir les son comme des images, ou sentir la musique, ou entendre les couleurs... ) qui donnent parfois des capacités extraordinaires.
Mais sans -forcément- être autiste.
C'était le cas d'un des recordman des décimales de pi, qui les voyait comme un paysage, donc beaucoup plus facile à retenir.

(Après, l'un n'empêche pas l'autres, on doit pouvoir trouver des autistes qui sont aussi synéstete. Et je pense que ça va même souvent ensemble. Mais ça n'est pas systématique. )

Les surdoués maintenant, (personnes avec un grand QI) ne sont pas forcements autistes.
Mais ils sont aussi plus sensibles et émotifs. (Ce qu'ils arrivent parfois à "cacher" derrière une "froideur" de façade, comme ils sont très intelligents. )

Là aussi, on peut être autiste ET surdoué. L'un n'empêche pas forcément l'autre.
(Mais souvent les syndromes sont proches. Car les surdoué ont aussi des pb de communications, et des difficultés relationnelles )

D'une façon générale, par contre, les autistes ont beaucoup de mal à -filtrer- les détails qui dérangent.
Ça c'est un critère qui concerne tous les autistes.

S'ils perçoivent un truc, que ce soit auditif, visuel, olfactif n'importe quoi, ça percute automatiquement dans leur conscience, et ça les perturbes.

Ça n'est pas forcément qu'ils sont plus "sensibles" que les autres (dans le sens capable de sentir plus de choses), mais ils sont beaucoup plus conscient que les autres. Du moindre détail.
Et leur tendance obsessionnelle visant à vouloir corriger le moindre détail perturbant, pour le faire revenir dans une harmonie qui ne doit en rien "perturber". (C'est une "perfection" très particulière)

Cet capacité peut être un critère très intéressant professionnellement parlant.
Le meilleur exemple étant Steve Jobs. Qui était asperger.

Voilà, j'espère que tout est plus clair.
:)
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Merci pour le complément. Par contre je me demande un truc, il est plus ou moins admis que les personnes avec un grand QI et/ou très émotives on plus tendance à boire et à consommer des drogues. Est ce que les autistes ont aussi ce genre de mécanisme pour soulager leur souffrance ? Je n'ai jamais rien vu ou lu dessus.

a écrit : J'ai rien compris à ce que tu a dis L'autisme est généralement synonyme de déficience au niveau sensibilité, un autiste est plus ou moins coupé de son environnement et des autres. En revanche, les surdoués sont hypersensibles et sont de ce fait connectés en permanence à l environnement et aux autres, ce qui n est pas sans poser de problèmes sur le plan social. On confond souvent surdouance et haut potentiel intellectuel, alors que c est bien plus complexe que cela.
Les autistes surexploitent leur cerveau droit et sous-exploitent le gauche. Les surdoués font l'inverse. Et après il y a plein de mecs bizarre comme moi qui font les deux à la fois, ou alternativement suivant le moment, les situations, l état de fatigue...

a écrit : L'autisme est généralement synonyme de déficience au niveau sensibilité, un autiste est plus ou moins coupé de son environnement et des autres. En revanche, les surdoués sont hypersensibles et sont de ce fait connectés en permanence à l environnement et aux autres, ce qui n est pas sans poser de problèmes sur le plan social. On confond souvent surdouance et haut potentiel intellectuel, alors que c est bien plus complexe que cela.
Les autistes surexploitent leur cerveau droit et sous-exploitent le gauche. Les surdoués font l'inverse. Et après il y a plein de mecs bizarre comme moi qui font les deux à la fois, ou alternativement suivant le moment, les situations, l état de fatigue...
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Euh c'est le contraire pour les autistes,ils ont une sensibilité supérieure que d'autres et n'arrive pas à la gérer....

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a écrit : Euh c'est le contraire pour les autistes,ils ont une sensibilité supérieure que d'autres et n'arrive pas à la gérer.... Il me semble avoir lu dans un bouquin (de Jeanne Siaud-Facchin, pour sourcer un peu, après ce n'est sans doute qu'un auteur sur les autres qui a étudié le sujet) une description des surdoués qui s'attarde plus spécifiquement sur cette notion de "sensibilité différente" ou parfois "exacerbée", et s'attache en particulier à désolidariser cette condition des hauts-potentiels ; la psychologue adoptant d'ailleurs le terme de "zèbre" pour désigner les surdoués, qu'elle apparente à des zèbres qui seraient rayés à l'horizontale et seraient donc différents des autres, mais au fond pas tant que ça.

L'auteure décrit ensuite les difficultés du zèbre à s'accorder à des personnes qui partagent entre elles une perception du monde, alors que lui en a une qui lui est propre (sans être forcément, donc, ni plus profonde, ni plus riche, ni plus pauvre qu'une autre), d'où le renfermement sur soi qui peut survenir.

A propos du spectre autistique, et de son lien à la sensibilité, fort de mon expérience d'une demi-douzaine de minutes (oui, six), j'ai trouvé une asso qui proposait l'explication suivante :

www.participate-autisme.be/go/fr/comprendre-l-autisme/qu-est-ce-que-l-autisme/caracteristiques-de-l-autisme/les-comportements-restreints-et-repetitifs/hypersensible-ou-hyposensible.cfm

(connaître un moyen de raccourcir les liens dans les commentaires ici, ce serait un peu le rêve de ma vie)

Je ne connais pas du tout la pertinence de l'asso, mais on retrouve dans ce bref explicatif la notion "d'absence de filtre vis-à-vis des stimuli de l'environnement".

Ceci dit, un développement ici (www.sciencesetavenir.fr/sante/20140515.OBS7323/autisme-d-ou-vient-leur-hypersensibilite.html) insiste sur le côté sensoriel de cette hypersensibilité. Du coup, oishiasan et enanonymat, vous parlez bien de la même chose, ou l'un parle sur le plan sensoriel, et l'autre émotif ?

Merci en tout cas à enanonymat et Lococaracol pour les compléments !

a écrit : Beaucoup de confusions sur les termes.
Mais c'est normal, l'autisme est une chose encore très mal définie.

Premièrement, ça n'est pas le syndrome d'asperger qui donne leur grandes capacités aux autistes. Le meilleur exemple est rain man.

Les aspergers sont des autiste
s "léger", qui peuvent avoir une vie sociale et même professionnelle normale.
D'autres ont des autismes plus lourd, et ne peuvent vivre seul. ( Par contre, certains peuvent travailler, dans des centres spécialisé encadré par des éducateurs. Ce peut être une forme de thérapie. )


Le(s) "syndrômes du savant" ne concernent que les autistes, mais peuvent concerner autant les asperger que les autres.


Syndrôme à ne pas confondre avec certaines synéstésies ( personnes qui peuvent, par exemple voir les son comme des images, ou sentir la musique, ou entendre les couleurs... ) qui donnent parfois des capacités extraordinaires.
Mais sans -forcément- être autiste.
C'était le cas d'un des recordman des décimales de pi, qui les voyait comme un paysage, donc beaucoup plus facile à retenir.

(Après, l'un n'empêche pas l'autres, on doit pouvoir trouver des autistes qui sont aussi synéstete. Et je pense que ça va même souvent ensemble. Mais ça n'est pas systématique. )

Les surdoués maintenant, (personnes avec un grand QI) ne sont pas forcements autistes.
Mais ils sont aussi plus sensibles et émotifs. (Ce qu'ils arrivent parfois à "cacher" derrière une "froideur" de façade, comme ils sont très intelligents. )

Là aussi, on peut être autiste ET surdoué. L'un n'empêche pas forcément l'autre.
(Mais souvent les syndromes sont proches. Car les surdoué ont aussi des pb de communications, et des difficultés relationnelles )

D'une façon générale, par contre, les autistes ont beaucoup de mal à -filtrer- les détails qui dérangent.
Ça c'est un critère qui concerne tous les autistes.

S'ils perçoivent un truc, que ce soit auditif, visuel, olfactif n'importe quoi, ça percute automatiquement dans leur conscience, et ça les perturbes.

Ça n'est pas forcément qu'ils sont plus "sensibles" que les autres (dans le sens capable de sentir plus de choses), mais ils sont beaucoup plus conscient que les autres. Du moindre détail.
Et leur tendance obsessionnelle visant à vouloir corriger le moindre détail perturbant, pour le faire revenir dans une harmonie qui ne doit en rien "perturber". (C'est une "perfection" très particulière)

Cet capacité peut être un critère très intéressant professionnellement parlant.
Le meilleur exemple étant Steve Jobs. Qui était asperger.

Voilà, j'espère que tout est plus clair.
:)
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L'homme atteint du syndrome d'asperger capable de citer de très nombreuses décimales de pi dont tu parles est encore une fois Daniel Tammet, cité plus haut. Cet homme est également atteint de synesthésie, il explique comment il associe chaque nombre à une couleur, une matière, un sentiment... Il utilise même cette association de ressenti aux nombres pour palier au manque d'empathie que l'autisme peut générer. (si tu lui dis que tu te sens mal, il va s'imaginer face à un nombre qu'il n'aime pas, qui l'intimide). Il raconte cela dans son très beau livre: "Je suis né un jour bleu".

Concernant l'homme capable de lire deux livres en même temps et d'en mémoriser des milliers, il s'agit de Tim Peek (corrigez moi sur l orthographe :)), l'homme qui a inspiré le héros de "Rainman", que Daniel Tammet a d'ailleurs rencontré.

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En France, cette école s'appelle l'ENA et elle forme plutôt des sous-doués...

a écrit : Merci pour le complément. Par contre je me demande un truc, il est plus ou moins admis que les personnes avec un grand QI et/ou très émotives on plus tendance à boire et à consommer des drogues. Est ce que les autistes ont aussi ce genre de mécanisme pour soulager leur souffrance ? Je n'ai jamais rien vu ou lu dessus. Je ne connais pas d'études sur le sujet, mais je pense que c'est logique.

Les haut QI, plus qu'être "plus intelligent" pensent surtout différemment, et sont assez subtil pour se savoir "anormaux". Les asperger aussi.
Et la différence est très lourde à porter socialement.
Les deux ont des difficultés à s'insérer dans la société. Donc je trouverai logique qu'ils soient aussi plus touchés par les drogues.

En ce qui concerne les autistes "lourd", ils sont "drogué légalement".

Il y a beaucoup d'effort à faire sur ces médications, la culture habituelle visant souvent plus à les rendre supportable pour les autres qu'à vraiment les aider à s'insérer.
( Les assommer les rend plus calmes. Mais ne facilite pas leur apprentissage de la vie sociale. Et l'effet de manque quand ils n'ont pas pris leur médicament renforce au contraire les crises. )

Beaucoup des problèmes d'autistes lourd proviennent de leur lourde médication, d'effet de manque et d'effets secondaires de ces médicaments.

Après, c'est un compromis à trouver. Être supportable est -aussi- nécessaire à une vie en société.

:-/

a écrit : Il me semble avoir lu dans un bouquin (de Jeanne Siaud-Facchin, pour sourcer un peu, après ce n'est sans doute qu'un auteur sur les autres qui a étudié le sujet) une description des surdoués qui s'attarde plus spécifiquement sur cette notion de "sensibilité différente" ou parfois "exacerbée", et s'attache en particulier à désolidariser cette condition des hauts-potentiels ; la psychologue adoptant d'ailleurs le terme de "zèbre" pour désigner les surdoués, qu'elle apparente à des zèbres qui seraient rayés à l'horizontale et seraient donc différents des autres, mais au fond pas tant que ça.

L'auteure décrit ensuite les difficultés du zèbre à s'accorder à des personnes qui partagent entre elles une perception du monde, alors que lui en a une qui lui est propre (sans être forcément, donc, ni plus profonde, ni plus riche, ni plus pauvre qu'une autre), d'où le renfermement sur soi qui peut survenir.

A propos du spectre autistique, et de son lien à la sensibilité, fort de mon expérience d'une demi-douzaine de minutes (oui, six), j'ai trouvé une asso qui proposait l'explication suivante :

www.participate-autisme.be/go/fr/comprendre-l-autisme/qu-est-ce-que-l-autisme/caracteristiques-de-l-autisme/les-comportements-restreints-et-repetitifs/hypersensible-ou-hyposensible.cfm

(connaître un moyen de raccourcir les liens dans les commentaires ici, ce serait un peu le rêve de ma vie)

Je ne connais pas du tout la pertinence de l'asso, mais on retrouve dans ce bref explicatif la notion "d'absence de filtre vis-à-vis des stimuli de l'environnement".

Ceci dit, un développement ici (www.sciencesetavenir.fr/sante/20140515.OBS7323/autisme-d-ou-vient-leur-hypersensibilite.html) insiste sur le côté sensoriel de cette hypersensibilité. Du coup, oishiasan et enanonymat, vous parlez bien de la même chose, ou l'un parle sur le plan sensoriel, et l'autre émotif ?

Merci en tout cas à enanonymat et Lococaracol pour les compléments !
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Merci de ton complément de réponse. Pour ma part, je pensais aux deux. En revanche, sur le plan émotionnel il existe de nombreuses différences par apport aux autres personnes. Ils vont ressentir l'émotion (la leur ou celle des autres) mais vont avoir du mal à la contenir ou de savoir comment se comporter (certaines émotions ne sont pas adaptés au contexte). Si bien qu'il n'agissent plus er reste stoïque malgré la situation d'où le fait de les croire hyposensible. De plus ils ont un sens moral et de la justice bien supérieur à d'autres.

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a écrit : Merci pour le complément. Par contre je me demande un truc, il est plus ou moins admis que les personnes avec un grand QI et/ou très émotives on plus tendance à boire et à consommer des drogues. Est ce que les autistes ont aussi ce genre de mécanisme pour soulager leur souffrance ? Je n'ai jamais rien vu ou lu dessus. Tista a plutôt bien répondu au sujet. Et je suis tout à fait d'accord avec le fait de devoir améliorer en France ce problème de médicaments.
Néanmoins je crois que la proportion de personnes buvant plus que la moyenne est plus faible que dans d'autres branche. A cause notamment du fait que beaucoup n'aime pas le goût de l'alcool (ça c'est au niveau sensibilité) mais aussi du fait de pouvoir perdre leur contrôle sur eux-mêmes :)

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Dit vous connaissez le nom de l'école américaine ?

a écrit : Les personnes atteintes du syndrome d'asperger ( une forme d'autisme) peuvent avoir des capacités surhumaine. Très souvent au niveau de la mémoire. Ils peuvent développer d'autre capacité telle que le dessin avec relativement peut d'entraînement. youtu.be/ryQ0tfjXnkY

Voilà un ex
emple d'un jeune homme atteint d'autisme qui dessine New York de façon extrêmement détaillé juste en survolant la ville en hélicoptère.
Il y a beaucoup d'autres exemple, j'en ai un en tête avec un homme qui connaissait plusieurs milliers de décimal après pi, et arrivait à apprendre une nouvelle langue en quelque semaine, ironie tu nous tiens lorsque l'on sait que la particularité de leur syndrome est un trouble social très marqué rendant la communication avec autrui très compliqué.
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C'est Daniel TAMMET qui a appri les décimales de pi et qui a appri l'Islandais en 4 jours.

Sources: mes nombreuses lectures sur le syndrome d'asperger étant moi même atteinte.

La communication n'est pas "très" compliqué, elle n'est pas simple certes mais elle est surtout différente.