Durant la Seconde Guerre mondiale, les membres d'équipage de bombardiers américains étaient loin d'avoir une position enviable par rapport aux soldats au sol : ils avaient en effet dix fois plus de chances de mourir au combat. Plus de 67% ne sont pas rentrés de mission (prisonniers ou tués), et seuls 21% sont revenus sains et saufs après chaque opération.
Commentaires préférés (3)
Leurs chances de survie se sont toutefois améliorées avec l'avancement de la guerre. Par exemple, le développement des chasseurs à longue portée Mustang a permis de leur fournir une escorte jusqu'au cœur de l'Allemagne. Avant, les bombardiers étaient livrés à eux mêmes face aux chasseurs ennemis.
Je dirais plutôt de "risques"que de chances...
Quant aux altitudes d'évolution, détrompe-toi car elles sont tout à fait semblables, autour de 10km.
La DCA "stratégique" de l'époque (pouvant atteindre les bombardiers, je ne parle pas des canons tactiques genre 20 ou 30mm servant à atteindre les avions légers à basse altitude) ne consistait qu'en canons lours anti-aériens, de grosses pièces comme le Flak 88 (de 8,8cm) et le Flak 40 (12,8cm) qui projetaient un peu au pif des obus explosifs jusqu'à 10km d'altitude (en calibrant l'altitude d'explosion en fonction de ce que les stations radar ou avions observateurs donnaient comme infos). C'était du tir de saturation, rien de plus.
Et du coup, il n'y a strictement aucune contre-mesure à ca, que ce soit un B-17 de 1944 ou un B-2 Spirit aujourd'hui, tu ne peux rien faire contre ca.
La furtivité n'intervient qu'aujourd'hui, où presque toutes les mesures anti-aériennes font intervenir le radar. En effet, pour la DCA tactique on utilise soit des canons mais qu'en petit calibre (20/30mm), couplés avec une conduite de tir radar ou infrarouge, mais en majorité des missiles infrarouges de courte portée (5/10km).
Pour la DCA "stratégique", les gros canons n'existent plus du tout car on utilise maintenant des systèmes de batterie de missiles sol-air à longue portée (50/200km) guidés par radar, tels le système Patriot américain ou S-300 russe.
Ces missiles servent d'ailleurs de base aux missiles anti-missiles balistiques, mais c'est un autre sujet.
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Leurs chances de survie se sont toutefois améliorées avec l'avancement de la guerre. Par exemple, le développement des chasseurs à longue portée Mustang a permis de leur fournir une escorte jusqu'au cœur de l'Allemagne. Avant, les bombardiers étaient livrés à eux mêmes face aux chasseurs ennemis.
De toute façon pendant une guerre, être soldats sur le terrain est rarement un bonne chose.
Il faut dire aussi que l'équipement des avions ne leur permettait pas d'éviter aussi facilement des tirs de canons antiaériens. De plus, les avions d'aujourd'hui volant plus haut et plus vite (donc plus furtivement), ils ne sont plus autant vulnérables face aux DCA.
PS : le 1er lien renvoie à l'anecdote elle même oO
Je dirais plutôt de "risques"que de chances...
et les 2% restants ?
Quant aux altitudes d'évolution, détrompe-toi car elles sont tout à fait semblables, autour de 10km.
La DCA "stratégique" de l'époque (pouvant atteindre les bombardiers, je ne parle pas des canons tactiques genre 20 ou 30mm servant à atteindre les avions légers à basse altitude) ne consistait qu'en canons lours anti-aériens, de grosses pièces comme le Flak 88 (de 8,8cm) et le Flak 40 (12,8cm) qui projetaient un peu au pif des obus explosifs jusqu'à 10km d'altitude (en calibrant l'altitude d'explosion en fonction de ce que les stations radar ou avions observateurs donnaient comme infos). C'était du tir de saturation, rien de plus.
Et du coup, il n'y a strictement aucune contre-mesure à ca, que ce soit un B-17 de 1944 ou un B-2 Spirit aujourd'hui, tu ne peux rien faire contre ca.
La furtivité n'intervient qu'aujourd'hui, où presque toutes les mesures anti-aériennes font intervenir le radar. En effet, pour la DCA tactique on utilise soit des canons mais qu'en petit calibre (20/30mm), couplés avec une conduite de tir radar ou infrarouge, mais en majorité des missiles infrarouges de courte portée (5/10km).
Pour la DCA "stratégique", les gros canons n'existent plus du tout car on utilise maintenant des systèmes de batterie de missiles sol-air à longue portée (50/200km) guidés par radar, tels le système Patriot américain ou S-300 russe.
Ces missiles servent d'ailleurs de base aux missiles anti-missiles balistiques, mais c'est un autre sujet.
A la place de "chance", j'aurais plutôt employé le mot "risque" ...
Je n'y étais pas mais je pense que des film comme "Memphis Belle" doivent être assez représentatif de ce que ça devait être à l'époque. Très bon film que je vous conseille et qui doit bien illustrer l'anecdote.
En clair, t'as plus de chance de mourir au combat que de réussir PACES...
Bonne année à tous !
Ils ont dut rentrer, mais blessés.
Et les 12% restants ?
Yeah le magazine guerre et histoire en source, je me disais bien avoir lu ca quelque part. Je conseille ce mag à tout les accros d'histoire militaire
Je pense que l'anecdote est mal rédigée. Le taux de perte d'une escadrille de bombardiers était environ de 15% en moyenne à chaque mission, ce qui est déjà énorme. Peut-être que cela implique que 21% des hommes pouvaient accomplir un tour de missions sains et sauf.
L'anecdote consiste à dire que 79% des équipages étaient perdus ou blessés après chaque mission ! C'est complètement faux bien sûr.
Mais si tu te demandes à la fin de la guerre "ce bonhomme est-il rentré, sans blessure, après chaque mission?", tu peux répondre "oui" dans 21% des cas. Ce n'est donc pas fondamentalement faux, bien sûr, mais peut-être ambigu.
Parce qu'effectivement, 79% de pertes à chaque mission, pour un profane en la matière comme moi, ça semble invraisemblable.