Durant la Seconde Guerre mondiale, les membres d'équipage de bombardiers américains étaient loin d'avoir une position enviable par rapport aux soldats au sol : ils avaient en effet dix fois plus de chances de mourir au combat. Plus de 67% ne sont pas rentrés de mission (prisonniers ou tués), et seuls 21% sont revenus sains et saufs après chaque opération.
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On n'oublie pas non plus les victimes civiles que les bombardements ont engendrés. Les Américains on été les premiers utilisé
L'attaque frontale, elle, a de grandes chances de faire pas mal de dégats dans le cockpit (éliminer pilote/copilote), et la défense frontale des B-17 étant très limitée (mitrailleuse de 7,62 en dessous du nez, donc avec un arc de tir très limité sur l'axe vertical), c'était le meilleur moyen de rester en vie en tant qu'agresseur d'un box de B-17.
Le fait que les tailgunners étaient ceux avec le moins de chance de finir la guerre intacte vient principalement du fait que leur poste était très difficilement accessible, et loin des trappes d'évacuation de l'avion. En cas de problème, c'était donc le dernier à pouvoir sauter en parachute en toute sécurité.
Il est un peu impropre de parler d'altitude de croisière pour un bombardier pendant la WWII, car contrairement à un avion civil son altitude d'évolution dépend directement du but opérationnel qui est le sien, et qui change à chaque mission.
Pour un avion de ligne, "l'altitude de croisière" est simple à définir car c'est un mix entre des contraintes d'économie de carburant, de sécurité, de nuisances sonores, etc.
Mais pour un B-17 en 1944, ca n'a pas trop de sens car pour telle mission il lui faudra faire une approche en moyenne altitude (3'000/4'000m), pour telle autre il évoluera à 8'000m pour minimiser les risques (DCA moins dense, intercepteurs ennemis bien moins agiles dans ces hautes couches, etc.).