Un genre musical à la gloire des narcotrafiquants

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Le narcocorrido est un nouveau genre musical mexicain très particulier puisqu'il vante les mérites des narcotrafiquants. Les chanteurs de ces véritables tubes (certains CD se sont vendus à plus de 2 millions d'exemplaires dans le pays) sont parfois mandatés par les trafiquants eux-mêmes. L'Etat mexicain interdit aux radios de faire passer ces chansons, mais cela n'empêche pas leur succès.

Parmi les groupes les plus célèbres on peut évoquer "Huracanes del Norte" ou le compositeur Teodoro Bello.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Tu compares donc nos trafics dont le rap français parle souvent aux trafics mexicains, responsables chaque année de milliers de morts et qui commercialisent leurs droguent à l'international ? Ok ok, c'est comme le rap français alors !

www.lemonde.fr/international/article/2017/05/10/apres-l
a-syrie-la-guerre-des-cartels-au-mexique-est-le-conflit-en-cours-le-plus-mortel_5125155_3210.html Afficher tout
Il dit simplement qu il n y a pas besoin d aller au Mexique pour trouver le même phénomène, l échelle est différente, le principe est le même. Apres dans le rap français il n y a pas que ça non plus.

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Il y a plusieurs raisons sociologiques à ce phénomène :

L'une d'entre elle est que l'Amérique latine a une histoire récente. Même si différentes civilisations se sont succédées en Amérique latine, leur anéantissement ainsi que la création récente des États actuels fait que, d'un point de vue sociologique, il y a une certaine volonté de se forger, pour certains pays, leur propre histoire.

Le style musical présenté est un "remix" des chansons de geste européens du Moyen-âge. Une manière pour ce qui aime ce style de s'émanciper des styles artistiques occidentaux (au même titre que le gangsta rap comme le dit à juste titre bliblablou)

Concernant les narcocoridos, leur succès est aussi à mettre en relation avec la corruption des différents services ministériels, administratifs et policiers qui n'hésitent pas, de leur côté, à présenter des narcos comme des gens bien, comme El Chapo, avec des chansons vantant le fait qu'il ait accompagné par hélicoptère un enfant pauvre a l'hôpital, et autres faux faits qui lui donnent une auréole.

Je n'ai plus la source France Culture qui évoquait ce phénomène donc si je l'a retrouve je la met.

Édit :
www.franceculture.fr/emissions/le-temps-des-ecrivains/amerique-latine-avec-santiago-gamboa-et-alexis-jeni

L'émission parle de l'histoire actuelle de l'Amérique Latine par la compréhension de son passé (entre violence, art, la position de la femme dans la culturel américaine (au sens large), etc)

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a écrit : Ça change pas beaucoup du rap français Je trouve ton commentaire vraiment peu intéressant dans la mesure où il est, en mon sens, totalement faux.

L'anecdote parle de groupe qui sont pour certains financés par des cartels. Franchement j'ai beau chercher mais je ne vois aucun groupe de rap en France qui vendent des millions, et même des milliers, de disques tout en étant financé par les barons de la drogue.

Alors certes beaucoup de rappers parlent de drogue mais pour faire une analogie c'est aussi le cas de groupe de rock connus avec des titres comme "Lost" de Noir Désir, "Cocaïne" de Clapton ou bien même "Hotel California" d'Eagles. Faire une généralité c'est pas très beau et ça me fait mal au cœur de voir les mêmes propos et clichés véhiculé sur le rap français.

La plupart n'y connaissent rien et ne font que mettre en avant les groupes connus qui ne sont pas forcément les plus sympathiques et surtout médiatisés. Parce que le rap c'est aussi ce côté "système D" qui est adopté par beaucoup.

Au collège je n'aimais pas le rap, je ne trouvais aucun intérêt dans ce que je pouvais y entendre et pour cause, le seul que je connaissais passé à la radio et n'était pas des plus intéressants.

Finalement vers l'âge de 14 ans je suis tombé sur un vieux CD de mon père "L'école du micro d'argent" d'IAM et sur la musique "un cri court dans la nuit". Les connaisseurs approuveront c'est un morceau qui prend au titre. Et là je me suis dis "wouah pu**** je connaissais pas ça.
Puis petit à petit j'ai écouté IAM ainsi que les carrières solo d'Akhenaton et Shurik'n. J'ai poursuivi avec MC Solaar, NTM... Et j'aimais mais je me disais tour de même, ouais finalement le rap français j'adore, mais c'était celui d'illusions y a 20 ans.

Finalement au fil des ans j'ai découvert des artistes, des poètes, à la plume inspirée, à l'instru variée et aux propos acérés. On peut les nommer il y en a plein :
Lucio Bukowski, Demi Portion, Hugo TSR, Davodka, Scylla, Inglorious Bastards, Oxmo Puccino, Dooz Kawa, Faycal et j'en oublie sans doute plein.. (je ne cite là que les moins médiatisés j'adore Orelsan ou big Flo et Oli qui s'améliorent de sons en sons je trouve)

Donc par pitié arrêtez avec vos clichés. Le rap parle de drogue ? Bah ouais mais c'est pas tout le temps pour en faire l'apologie. Écoutez la disco d'Hugo TSR il passe son temps à kicker sur la morosité qu'il ressent dans le 18ème en raison de pauvreté drogue et alcool, pareil pour Davodka.

A bons entendeurs


Tous les commentaires (33)

a écrit : Ça change pas beaucoup du rap français Tu compares donc nos trafics dont le rap français parle souvent aux trafics mexicains, responsables chaque année de milliers de morts et qui commercialisent leurs droguent à l'international ? Ok ok, c'est comme le rap français alors !

www.lemonde.fr/international/article/2017/05/10/apres-la-syrie-la-guerre-des-cartels-au-mexique-est-le-conflit-en-cours-le-plus-mortel_5125155_3210.html

a écrit : Tu compares donc nos trafics dont le rap français parle souvent aux trafics mexicains, responsables chaque année de milliers de morts et qui commercialisent leurs droguent à l'international ? Ok ok, c'est comme le rap français alors !

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a-syrie-la-guerre-des-cartels-au-mexique-est-le-conflit-en-cours-le-plus-mortel_5125155_3210.html Afficher tout
Il dit simplement qu il n y a pas besoin d aller au Mexique pour trouver le même phénomène, l échelle est différente, le principe est le même. Apres dans le rap français il n y a pas que ça non plus.

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Un épisode des Experts Las Vegas prend part dans ce milieu (du narcoCorrido) Saison 5 Episode 12.

D’une certaine façon le rap français c’est du narcocorrido..!

Il y a plusieurs raisons sociologiques à ce phénomène :

L'une d'entre elle est que l'Amérique latine a une histoire récente. Même si différentes civilisations se sont succédées en Amérique latine, leur anéantissement ainsi que la création récente des États actuels fait que, d'un point de vue sociologique, il y a une certaine volonté de se forger, pour certains pays, leur propre histoire.

Le style musical présenté est un "remix" des chansons de geste européens du Moyen-âge. Une manière pour ce qui aime ce style de s'émanciper des styles artistiques occidentaux (au même titre que le gangsta rap comme le dit à juste titre bliblablou)

Concernant les narcocoridos, leur succès est aussi à mettre en relation avec la corruption des différents services ministériels, administratifs et policiers qui n'hésitent pas, de leur côté, à présenter des narcos comme des gens bien, comme El Chapo, avec des chansons vantant le fait qu'il ait accompagné par hélicoptère un enfant pauvre a l'hôpital, et autres faux faits qui lui donnent une auréole.

Je n'ai plus la source France Culture qui évoquait ce phénomène donc si je l'a retrouve je la met.

Édit :
www.franceculture.fr/emissions/le-temps-des-ecrivains/amerique-latine-avec-santiago-gamboa-et-alexis-jeni

L'émission parle de l'histoire actuelle de l'Amérique Latine par la compréhension de son passé (entre violence, art, la position de la femme dans la culturel américaine (au sens large), etc)

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a écrit : Ça change pas beaucoup du rap français Je trouve ton commentaire vraiment peu intéressant dans la mesure où il est, en mon sens, totalement faux.

L'anecdote parle de groupe qui sont pour certains financés par des cartels. Franchement j'ai beau chercher mais je ne vois aucun groupe de rap en France qui vendent des millions, et même des milliers, de disques tout en étant financé par les barons de la drogue.

Alors certes beaucoup de rappers parlent de drogue mais pour faire une analogie c'est aussi le cas de groupe de rock connus avec des titres comme "Lost" de Noir Désir, "Cocaïne" de Clapton ou bien même "Hotel California" d'Eagles. Faire une généralité c'est pas très beau et ça me fait mal au cœur de voir les mêmes propos et clichés véhiculé sur le rap français.

La plupart n'y connaissent rien et ne font que mettre en avant les groupes connus qui ne sont pas forcément les plus sympathiques et surtout médiatisés. Parce que le rap c'est aussi ce côté "système D" qui est adopté par beaucoup.

Au collège je n'aimais pas le rap, je ne trouvais aucun intérêt dans ce que je pouvais y entendre et pour cause, le seul que je connaissais passé à la radio et n'était pas des plus intéressants.

Finalement vers l'âge de 14 ans je suis tombé sur un vieux CD de mon père "L'école du micro d'argent" d'IAM et sur la musique "un cri court dans la nuit". Les connaisseurs approuveront c'est un morceau qui prend au titre. Et là je me suis dis "wouah pu**** je connaissais pas ça.
Puis petit à petit j'ai écouté IAM ainsi que les carrières solo d'Akhenaton et Shurik'n. J'ai poursuivi avec MC Solaar, NTM... Et j'aimais mais je me disais tour de même, ouais finalement le rap français j'adore, mais c'était celui d'illusions y a 20 ans.

Finalement au fil des ans j'ai découvert des artistes, des poètes, à la plume inspirée, à l'instru variée et aux propos acérés. On peut les nommer il y en a plein :
Lucio Bukowski, Demi Portion, Hugo TSR, Davodka, Scylla, Inglorious Bastards, Oxmo Puccino, Dooz Kawa, Faycal et j'en oublie sans doute plein.. (je ne cite là que les moins médiatisés j'adore Orelsan ou big Flo et Oli qui s'améliorent de sons en sons je trouve)

Donc par pitié arrêtez avec vos clichés. Le rap parle de drogue ? Bah ouais mais c'est pas tout le temps pour en faire l'apologie. Écoutez la disco d'Hugo TSR il passe son temps à kicker sur la morosité qu'il ressent dans le 18ème en raison de pauvreté drogue et alcool, pareil pour Davodka.

A bons entendeurs

a écrit : Je trouve ton commentaire vraiment peu intéressant dans la mesure où il est, en mon sens, totalement faux.

L'anecdote parle de groupe qui sont pour certains financés par des cartels. Franchement j'ai beau chercher mais je ne vois aucun groupe de rap en France qui vendent des millions, et même des
milliers, de disques tout en étant financé par les barons de la drogue.

Alors certes beaucoup de rappers parlent de drogue mais pour faire une analogie c'est aussi le cas de groupe de rock connus avec des titres comme "Lost" de Noir Désir, "Cocaïne" de Clapton ou bien même "Hotel California" d'Eagles. Faire une généralité c'est pas très beau et ça me fait mal au cœur de voir les mêmes propos et clichés véhiculé sur le rap français.

La plupart n'y connaissent rien et ne font que mettre en avant les groupes connus qui ne sont pas forcément les plus sympathiques et surtout médiatisés. Parce que le rap c'est aussi ce côté "système D" qui est adopté par beaucoup.

Au collège je n'aimais pas le rap, je ne trouvais aucun intérêt dans ce que je pouvais y entendre et pour cause, le seul que je connaissais passé à la radio et n'était pas des plus intéressants.

Finalement vers l'âge de 14 ans je suis tombé sur un vieux CD de mon père "L'école du micro d'argent" d'IAM et sur la musique "un cri court dans la nuit". Les connaisseurs approuveront c'est un morceau qui prend au titre. Et là je me suis dis "wouah pu**** je connaissais pas ça.
Puis petit à petit j'ai écouté IAM ainsi que les carrières solo d'Akhenaton et Shurik'n. J'ai poursuivi avec MC Solaar, NTM... Et j'aimais mais je me disais tour de même, ouais finalement le rap français j'adore, mais c'était celui d'illusions y a 20 ans.

Finalement au fil des ans j'ai découvert des artistes, des poètes, à la plume inspirée, à l'instru variée et aux propos acérés. On peut les nommer il y en a plein :
Lucio Bukowski, Demi Portion, Hugo TSR, Davodka, Scylla, Inglorious Bastards, Oxmo Puccino, Dooz Kawa, Faycal et j'en oublie sans doute plein.. (je ne cite là que les moins médiatisés j'adore Orelsan ou big Flo et Oli qui s'améliorent de sons en sons je trouve)

Donc par pitié arrêtez avec vos clichés. Le rap parle de drogue ? Bah ouais mais c'est pas tout le temps pour en faire l'apologie. Écoutez la disco d'Hugo TSR il passe son temps à kicker sur la morosité qu'il ressent dans le 18ème en raison de pauvreté drogue et alcool, pareil pour Davodka.

A bons entendeurs
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Cz fait tellement plaisir d'entendre quelqu'un connaître Lucio Bukowski, Dooz Kawa et tous ces excellents rappeurs, amoureux de cet art !

Cependant, il ne faut pas prendre le fait de dire que narcocoridos = rap au sens propre. En fait, et comme je l'ai dis dans mon précédent commentaire, ces 2 styles se ressemblent dans le sens où ils se disent anti système. Le fait que les narcocoridos soient exclus des bandes radios ne font que renforcer leur notoriété puisqu'ils se moquent du gouvernement, incapable d'arrêter les maux causés par la drogue.

C'est une manière pour celles et ceux qui écoutent ça, de se rebeller contre les vaines manifestations policières et politiques, corrompues, qui prétendent vouloir mettre fin aux barons de la drogue.

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Et ils font de véritables tubes !!
Bon dommage qu'ils soient bourrés de coke ;-)

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a écrit : Ça change pas beaucoup du rap français ça frôle les commentaires que l'on peut lire sur 20minutes... O_o

"NEGRO Y AZUL" de Los Cuates de Sinaola
La chanson que l'on peut entendre au début d'un épisode de Breaking Bad. Racontant les exploits de Heisenberg, le traficant de Métamphétamine du Nouveau-Mexique, celui qui fait trembler les cartels mexicains.
Musicalement c'est du style ranchera, ou corrido. On peut la considérer comme un narcorrido puisque le thème de la chanson est la drogue. Seulement la chanson n'est pas commandée par les traficants mexicains dans la série. Mais la conséquence de la notoriété d'Heisenberg dans le milieu.
Cette chanson continue de tourner dans mon baladeur. Un vrai tube !

a écrit : ça frôle les commentaires que l'on peut lire sur 20minutes... O_o il a pas tort, la drogue c'est de la merde comme le rap en fait.

Ce phénoméne qui tend à honorer des personnages ne date pas d'hier, autrefois cela s'appelait des "chansons de geste" les troubadours mettaient en chansons les exploits de tel ou tel personnages. Seuls les héros ont changé.

a écrit : Il y a plusieurs raisons sociologiques à ce phénomène :

L'une d'entre elle est que l'Amérique latine a une histoire récente. Même si différentes civilisations se sont succédées en Amérique latine, leur anéantissement ainsi que la création récente des États actuels fait que, d'un point d
e vue sociologique, il y a une certaine volonté de se forger, pour certains pays, leur propre histoire.

Le style musical présenté est un "remix" des chansons de geste européens du Moyen-âge. Une manière pour ce qui aime ce style de s'émanciper des styles artistiques occidentaux (au même titre que le gangsta rap comme le dit à juste titre bliblablou)

Concernant les narcocoridos, leur succès est aussi à mettre en relation avec la corruption des différents services ministériels, administratifs et policiers qui n'hésitent pas, de leur côté, à présenter des narcos comme des gens bien, comme El Chapo, avec des chansons vantant le fait qu'il ait accompagné par hélicoptère un enfant pauvre a l'hôpital, et autres faux faits qui lui donnent une auréole.

Je n'ai plus la source France Culture qui évoquait ce phénomène donc si je l'a retrouve je la met.

Édit :
www.franceculture.fr/emissions/le-temps-des-ecrivains/amerique-latine-avec-santiago-gamboa-et-alexis-jeni

L'émission parle de l'histoire actuelle de l'Amérique Latine par la compréhension de son passé (entre violence, art, la position de la femme dans la culturel américaine (au sens large), etc)
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Peux tu développer ton premier point?

Il n’y a pas un épisode de breaking bad, où ça commence par un clip de ce type?

a écrit : Peux tu développer ton premier point? Je n'ai plus le détail de l'émission mais il faut bien comprendre que quand je parle "d'histoire récente", j'entends par là que les pays d'AL (Amérique Latine) ont une histoire qui ne leur appartient que depuis une cinquante d'années à peine.

Même s'il y a eu des civilisations antérieures, elles n'ont que peu, voire aucune, influence sur l'histoire actuelle de ces pays. Il n'y a pas d'architecture issues de leur passé (mise à part une église rappelant l'architecture des anciens temples) contrairement à la France par exemple avec ses nombreuses églises et autres cités (pré-)historiques qui reflètent notre passé.

J'en veux pour preuve le certain racisme qu'une majorité des latinos ont envers les noirs et les ethnies d'Amazonie.

D'autre part, les pays d'AL ont connu un XXeme siècle en proie aux revendications étasunienne (la région étant alors appelé l'"arrière cours" (backyard) des USA) notamment pendant la guerre froide, ne laissant pas aux pays d'AL de véritables choix dans leur camp : soit c'était être alliés avec les USA, soit d'être son ennemi.

Ainsi, on peut dire que l'histoire des pays d'AL ne leur appartient que depuis leurs revendications en tant que Tiers-Mondistes (au sens où Alfred Sauvy l'entendait : "Car enfin ce Tiers-Monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers-état, veut lui aussi, être quelquechose" c'est-à-dire ne voulant pas choisir un camp entre occidentaux et communistes (le texte date des années 50) mais souhaitant créer leur propre mode de vie).

C'est pourquoi, aujourd'hui, on peut dire, d'un point de vue sociologique, que l'AL "se cherche", cherche à avoir une histoire, notamment en "copiant" l'histoire de ses voisins. Cela passe par leur volonté de s'émanciper d'une puissance nationale extérieure (en instaurant des OI excluant les USA (Mercosur ET D'AUTRES)) mais aussi, de manière plus populaire et plus anecdotiques, par les narcocoridos, basés sur les chansons de geste de l'Europe du Moyen-âge et de la Renaissance.

Voilà un très bref résumé. J'espère ne pas être parti trop loin et que vous aurez le courage de tout lire.
En espérant avoir répondu à votre question

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a écrit : Je n'ai plus le détail de l'émission mais il faut bien comprendre que quand je parle "d'histoire récente", j'entends par là que les pays d'AL (Amérique Latine) ont une histoire qui ne leur appartient que depuis une cinquante d'années à peine.

Même s'il y a eu d
es civilisations antérieures, elles n'ont que peu, voire aucune, influence sur l'histoire actuelle de ces pays. Il n'y a pas d'architecture issues de leur passé (mise à part une église rappelant l'architecture des anciens temples) contrairement à la France par exemple avec ses nombreuses églises et autres cités (pré-)historiques qui reflètent notre passé.

J'en veux pour preuve le certain racisme qu'une majorité des latinos ont envers les noirs et les ethnies d'Amazonie.

D'autre part, les pays d'AL ont connu un XXeme siècle en proie aux revendications étasunienne (la région étant alors appelé l'"arrière cours" (backyard) des USA) notamment pendant la guerre froide, ne laissant pas aux pays d'AL de véritables choix dans leur camp : soit c'était être alliés avec les USA, soit d'être son ennemi.

Ainsi, on peut dire que l'histoire des pays d'AL ne leur appartient que depuis leurs revendications en tant que Tiers-Mondistes (au sens où Alfred Sauvy l'entendait : "Car enfin ce Tiers-Monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers-état, veut lui aussi, être quelquechose" c'est-à-dire ne voulant pas choisir un camp entre occidentaux et communistes (le texte date des années 50) mais souhaitant créer leur propre mode de vie).

C'est pourquoi, aujourd'hui, on peut dire, d'un point de vue sociologique, que l'AL "se cherche", cherche à avoir une histoire, notamment en "copiant" l'histoire de ses voisins. Cela passe par leur volonté de s'émanciper d'une puissance nationale extérieure (en instaurant des OI excluant les USA (Mercosur ET D'AUTRES)) mais aussi, de manière plus populaire et plus anecdotiques, par les narcocoridos, basés sur les chansons de geste de l'Europe du Moyen-âge et de la Renaissance.

Voilà un très bref résumé. J'espère ne pas être parti trop loin et que vous aurez le courage de tout lire.
En espérant avoir répondu à votre question
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je vous demanderais presque de développer votre dernier paragraphe, mais vous allez me trouver rrrelou.. et bien sur que je lis tout quand on me répond! :)

a écrit : Je trouve ton commentaire vraiment peu intéressant dans la mesure où il est, en mon sens, totalement faux.

L'anecdote parle de groupe qui sont pour certains financés par des cartels. Franchement j'ai beau chercher mais je ne vois aucun groupe de rap en France qui vendent des millions, et même des
milliers, de disques tout en étant financé par les barons de la drogue.

Alors certes beaucoup de rappers parlent de drogue mais pour faire une analogie c'est aussi le cas de groupe de rock connus avec des titres comme "Lost" de Noir Désir, "Cocaïne" de Clapton ou bien même "Hotel California" d'Eagles. Faire une généralité c'est pas très beau et ça me fait mal au cœur de voir les mêmes propos et clichés véhiculé sur le rap français.

La plupart n'y connaissent rien et ne font que mettre en avant les groupes connus qui ne sont pas forcément les plus sympathiques et surtout médiatisés. Parce que le rap c'est aussi ce côté "système D" qui est adopté par beaucoup.

Au collège je n'aimais pas le rap, je ne trouvais aucun intérêt dans ce que je pouvais y entendre et pour cause, le seul que je connaissais passé à la radio et n'était pas des plus intéressants.

Finalement vers l'âge de 14 ans je suis tombé sur un vieux CD de mon père "L'école du micro d'argent" d'IAM et sur la musique "un cri court dans la nuit". Les connaisseurs approuveront c'est un morceau qui prend au titre. Et là je me suis dis "wouah pu**** je connaissais pas ça.
Puis petit à petit j'ai écouté IAM ainsi que les carrières solo d'Akhenaton et Shurik'n. J'ai poursuivi avec MC Solaar, NTM... Et j'aimais mais je me disais tour de même, ouais finalement le rap français j'adore, mais c'était celui d'illusions y a 20 ans.

Finalement au fil des ans j'ai découvert des artistes, des poètes, à la plume inspirée, à l'instru variée et aux propos acérés. On peut les nommer il y en a plein :
Lucio Bukowski, Demi Portion, Hugo TSR, Davodka, Scylla, Inglorious Bastards, Oxmo Puccino, Dooz Kawa, Faycal et j'en oublie sans doute plein.. (je ne cite là que les moins médiatisés j'adore Orelsan ou big Flo et Oli qui s'améliorent de sons en sons je trouve)

Donc par pitié arrêtez avec vos clichés. Le rap parle de drogue ? Bah ouais mais c'est pas tout le temps pour en faire l'apologie. Écoutez la disco d'Hugo TSR il passe son temps à kicker sur la morosité qu'il ressent dans le 18ème en raison de pauvreté drogue et alcool, pareil pour Davodka.

A bons entendeurs
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Écoute, c’est l’un des plus beaux commentaires que j’ai lu en 5 ans sur ce site..
Merci d’avoir trouvé des mots justes pour qualifier le rap français. Mon parcours musicale est assez similaire au tiens. Et les artistes cités sont vraiment exceptionnels. Heureuse de voir des gens qui s’intéressent à Lucio ou Anton et surtout à Hugo.
À bon entendeur

(Desolee pour le hors sujet, je commente pas souvent, mais là il le fallait haha)

Me llamo Pablo Emilio Escobar Gaviria, y mi trabajo son los negocios. Usted elige, plata. . O plomo