Les Européens qui ont colonisé l'Amérique ont souvent fait appel à des éclaireurs amérindiens qui étaient utilisés pour recueillir des renseignements sur les déplacements ennemis. En 1866, le Congrès vota une loi reconnaissant l'existence de la branche militaire :"Service des éclaireurs amérindiens".
Les éclaireurs Crow ont par exemple aidé le général Custer avant la bataille de Little Bighorn.
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La bataille de Little Bighorn est sans doute la bataille la plus connue de la guerre des Black Hills, qui ont vu s'affronter les Sioux Iakotas (menés entre autres par Sitting Bull et Crazy Horse) et l'armée americaine, qui subit une cuisante défaite. Les Black Hills etaient auparavent une Terra Incognita, occupé par les Sioux qui le considéraient comme une terre sacrée, mais les rumeurs de découverte d'or font venir des intrus dans le territoire Indien, qui le voit d'un très mauvais œil. Les USA tentent d'abord de racheter les Black Hills, mais le prix dérisoire et les tensions entre indiens font échouer cette initiative.
Les relations entre Amérindiens et Européens ont toujours été très ambigües. Les Français, notamment, furent parmi ceux axant le plus leur politique sur le commerce et l'amitié avec les indiens, ayant compris que leur propre nombre était trop faible pour contrôler le territoire et s'installer sans le soutien de la population locale. Les principaux sites du Québec (Tadoussac, Port-Royal, Québec, Montréal...), instaurés par les premiers gouverneurs comme Champlain, ont ainsi été installés afin de promouvoir le commerce avec les nations alliées (Algonquins, Hurons) et lutter contre leurs adversaires (iroquois, notamment).
Par conséquent, les Amérindiens furent une composante majeure de la guerre de 7 ans, dont une bonne part eut lieu dans les colonies : l'armée de Montcalm pouvait compter sur un très fort soutien amérindien face aux troupes britanniques (qui pouvait elle même compter sur ses propres tribus alliées).
Ces troupes étaient principalement utilisées comme tirailleurs ou dans un but de harcèlement, tendant des embuscades aux troupes régulières ennemies, et cela est resté dans l'armée des USA, dans le cadre de ce que présente l'anecdote.
Le tréma indique l'isolement d'une voyelle. On doit donc écrire "ambiguë", pour ne pas prononcer comme "figue". Cela n'a pas de sens de mettre le tréma sur le "u".
Avec beaucoup de respect, Sire. Je me rétracterais si je devais finir mes jours dans une de vos fillettes. ;)
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La bataille de Little Bighorn est sans doute la bataille la plus connue de la guerre des Black Hills, qui ont vu s'affronter les Sioux Iakotas (menés entre autres par Sitting Bull et Crazy Horse) et l'armée americaine, qui subit une cuisante défaite. Les Black Hills etaient auparavent une Terra Incognita, occupé par les Sioux qui le considéraient comme une terre sacrée, mais les rumeurs de découverte d'or font venir des intrus dans le territoire Indien, qui le voit d'un très mauvais œil. Les USA tentent d'abord de racheter les Black Hills, mais le prix dérisoire et les tensions entre indiens font échouer cette initiative.
Les relations entre Amérindiens et Européens ont toujours été très ambigües. Les Français, notamment, furent parmi ceux axant le plus leur politique sur le commerce et l'amitié avec les indiens, ayant compris que leur propre nombre était trop faible pour contrôler le territoire et s'installer sans le soutien de la population locale. Les principaux sites du Québec (Tadoussac, Port-Royal, Québec, Montréal...), instaurés par les premiers gouverneurs comme Champlain, ont ainsi été installés afin de promouvoir le commerce avec les nations alliées (Algonquins, Hurons) et lutter contre leurs adversaires (iroquois, notamment).
Par conséquent, les Amérindiens furent une composante majeure de la guerre de 7 ans, dont une bonne part eut lieu dans les colonies : l'armée de Montcalm pouvait compter sur un très fort soutien amérindien face aux troupes britanniques (qui pouvait elle même compter sur ses propres tribus alliées).
Ces troupes étaient principalement utilisées comme tirailleurs ou dans un but de harcèlement, tendant des embuscades aux troupes régulières ennemies, et cela est resté dans l'armée des USA, dans le cadre de ce que présente l'anecdote.
Cette loi officialisa les relations entre les éclaireurs amérindiens et l'armée américaine. Lors de combats contre les Amérindiens à l'ouest, les États-Unis usèrent des animosités tribales historiques en recrutant des éclaireurs venant des camps ennemis. Comme exemple, il y a les Pawnee qui furent opposés aux Cheyennes, ou encore l'exemple de l'anecdote.
Je trouve ça un peu... Bizarre...
Les émotions et le ressenti sont bien là mais les mots précis ne viennent pas...
Pour moi, c'est un peu comme si dans les années 1660+ on avait écrit une loi reconnaissant l'homme noir comme un objet domestique, histoire que ça arrange tout le monde qui puisse avoir envie d'en profiter... Attend une minute....
L'européen est venu dire à l'amérindien "hé ! C'est nous tes potes ! Eux, ce sont tes ennemis" et est allé créer des lois pour tirer les bonnes personnes dans son camp pour pouvoir défoncer "son ennemi" (chez qui il a foutu les pieds)...
Donc... Je sais pas, je suis confus
et sinon, les amérindiens se faisait déjà la guerre avant l'arrivé des européens, ils ont juste utilisés ses tensions a leur propre fin, comme les conquistadors ont profité de la rivalité entre azteques et autres peuples pour conquérir le mexique.
À croire que ca ne l'a pas trop aidé...
Et puis tu parles comme si tout cela était unique, jamais vu... Mais de tous temps, de toutes les guerres, y compris aujourd'hui dans tous les services de renseignements, les armées ont utilisé, utilisent et utiliseront des "locaux" pour mener à bien leurs actions militaires, avoir des infos, etc... À l'ouest, rien de nouveau ;)
Triste destinée pour ces peuples aux coutumes indissociables d’une nature sauvage qui, elle aussi, à été meurtrie par les inquisiteurs successifs. Toutefois, quelques descendants d’autochtones tentent d’entretenir la flamme en faisant revivre des arts, chants, cérémonies ethniques dans l’espoir que cette richesse culturelle ne disparaisse pour toujours.
Le tréma indique l'isolement d'une voyelle. On doit donc écrire "ambiguë", pour ne pas prononcer comme "figue". Cela n'a pas de sens de mettre le tréma sur le "u".
Avec beaucoup de respect, Sire. Je me rétracterais si je devais finir mes jours dans une de vos fillettes. ;)
Européens ou Blancs américains. Les principaux colonisateurs furent les États américains ayant conquis leurs indépendances politiques face à l'Europe (je dis politique, car économiquement ce ne fut pas toujours le cas, surtout pour l'Amérique Latine). Dans le cadre de cette colonistion "intérieure" ils font souvent appel à l'immigration européenne (USA, Argentine, Chili, Brésil et surement d'autres). Pendant longtemps pour aller de l'est à l'ouest des USA, ou du Sud au Nord du Chili, par exemple, il faut demander un droit de passage aux différents chefs aborigènes, et leur donner des cadeaux. Un des cadeaux sera l'eau-de-vie qui fera et fait encore des ravages. On préfère souvent le bâteau, quitte à passer par le détroit de Magellan! Plus sûr et plus..rapide! Dans toutes les Amériques y a des Natifs qu'ont aidé des Blancs contre d'autres Natifs, ou contre d'autre Blancs, mais au final ils l'ont tous eu dans l'os. De ce que j'ai lu concernant le Chili, certains également étaient fils de Blancs qui avaient été enlevés et élevés par des Natifs, parfois ils se rappelaient de leur langue originelle et vivaient isolés à la fois des blancs et des natifs.
Aujourd'hui la colonisation intérieure continue dans certains pays, pas revendiquée par les Etats mais tolérée voire encouragée, essentiellement en Amazonie, brésilienne, péruvienne, colombienne.. que ce soit pour la terre ou pour les richesses du sous-sols. Et ça bagarre dur. Y a t-il des éclaireurs dans ce cadre, je ne le sais mais parie que oui.
Toutefois, sur ce coup, je crains qu'il ne soit pas entièrement véridique. En effet l'orthographe classique demande à placer le tréma sur la voyelle suivant le u muet. Mais les rectifications orthographiques de 1990 ont ouvert la voie à la possibilité de l'orthographe 'ambigüe'. Les deux orthographes sont correctes, même si celle que vous mettez en avant est plus classique ou traditionnelle (c'est celle que j'utilise personnellement).
Par exemple il est commun d ecrire cet après-midi ou cette après-midi.
Ma dernière phrase ne voulait que marquer ma sympathie, ironiquement mais sans aucune moquerie pour ses compétences, qui dépassent largement les miennes en histoire événementielle.
Je voulais juste signaler que le déplacement du trémas, approuvé par les quarante z-immortels qui ont de l'esprit comme quatre, est absurde, incompréhensible pour un étranger ou un esprit logique.
Ici, il s'agit d'un problème de logique: à quoi sert le trémas? À isoler une voyelle, oui ou non? Alors "ambigüe" devrait se prononcer "ambige", comme dans "j'y pige que dalle".
les deux sont correctes, et chacun est libre d'utiliser celle qui lui convient.