Dans les lieux confinés, les samouraïs ne se battaient pas avec un katana

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Les samouraïs sont souvent représentés avec 2 sabres (le katana, sabre long, et le wakizashi, sabre court) à la ceinture. Le plus court servait essentiellement à combattre dans des espaces restreints (couloir étroit ou forêt dense), lorsqu’ils n'avaient pas la place suffisante pour dégainer et utiliser le katana.


Tous les commentaires (32)

L'arme principale des samouraïs etait le Yari.

Une sorte de lance en bois avec une tête en acier.

En formation les braves samouraïs se battaient donc rarement avec leurs Katana.

a écrit : Oulah j'aimerai vraiment savoir où vous avez vu ça. Les lames japonaises sont vraiment fragiles et le dos très cassant... Ce ne serait pas plutôt des ninja d'ailleurs? Le sabre a vraiment une place importante pour un samurai. Il en reçoit un à la naissance et est inhumé avec lui.. Un tel traitement m'étonne C était sur Gulli, une émission qui mettait en scène des enfants dans l univers qu ils adoraient. Il y avait piloté d avion, conducteur de train, bref plein de choses. Et un épisode était entre autre consacré à un enfant qui qui adorait les Ninjas et qui a passé une journée entière en compagnie d un spécialiste des Ninjas dans une de leurs maisons ( pleine de cachettes) C est dans cette émission qu il est montré que le Ninja pose le sabre contre le mur, prend appui dessus, monte sur le mur et récupère le sabre grasse à la ceinture. Après je ne suis pas un spécialiste et confond à mon avis Ninjas et samouraïs. Je sais juste qu à une époque, les samouraïs avaient une armure en papier.

a écrit : Sauf pour le légendaire Musashi Miyamoto, sabreur qui vécu au début de l'ere Edo et qui est connu encore aujourd'hui pour son style de combat à deux sabres et son palmarès impressionnant. Il assiste à la fin d'une époque et le début d'une autre. L'ère Edo marqué l'unification du pays sous la houlette des Tokugawa qui mettent en place le shogunat, gouvernement militaire, marquant le retrait politique de l'empereur. Les seigneurs ne sont désormais plus en guerre le uns contre les autres et petit à petit ils deviennent des fonctionnaires plus que des guerriers. La transition n'est pas encore terminée à l'époque où Musashi vit mais on en voit déjà les effets.

Il a défait l'ensemble de l'école Yoshioka aux pieds des pins parasols. On raconte qu'il y aurait vaincu une soixantaine de disciple en utilisant pour la première fois sa technique à deux lames.

Il est vainqueur de dizaine de duels dont le dernier l'oppose a Kojiro Sasaki. Il n'a alors pas 30 ans mais déjà il s'assagit et met fin à sa carrière de Ronin (samurai errant). On dit qu'il était doué d'une force formidable et que même avec des bokkens, armes en bois, ses coups brisaient les os de ses adversaires à chaque fois.

Il créé un style de combat, le Niten Ryu - école des cieux- et écrit un ouvrage aussi connu que l'art de la guerre au Japon: le traité des cinq roues. Pour la petite anecdote c'est le fameux bouquin que lit sans cesse le personnage de Whitaker dans Ghost Dog.

Bref je conseillerai le roman biographique de Eiji Yoshikawa, la pierre et le sabre suivi de la parfaite lumière qui bien que paru il y a près d'un siècle, restent extrêmement facile à lire !
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J'y ai pensé, facile à lire certes mais sa reste 2 gros pavés qui me servent d'oreiller sur mon futon

a écrit : Sauf pour le légendaire Musashi Miyamoto, sabreur qui vécu au début de l'ere Edo et qui est connu encore aujourd'hui pour son style de combat à deux sabres et son palmarès impressionnant. Il assiste à la fin d'une époque et le début d'une autre. L'ère Edo marqué l'unification du pays sous la houlette des Tokugawa qui mettent en place le shogunat, gouvernement militaire, marquant le retrait politique de l'empereur. Les seigneurs ne sont désormais plus en guerre le uns contre les autres et petit à petit ils deviennent des fonctionnaires plus que des guerriers. La transition n'est pas encore terminée à l'époque où Musashi vit mais on en voit déjà les effets.

Il a défait l'ensemble de l'école Yoshioka aux pieds des pins parasols. On raconte qu'il y aurait vaincu une soixantaine de disciple en utilisant pour la première fois sa technique à deux lames.

Il est vainqueur de dizaine de duels dont le dernier l'oppose a Kojiro Sasaki. Il n'a alors pas 30 ans mais déjà il s'assagit et met fin à sa carrière de Ronin (samurai errant). On dit qu'il était doué d'une force formidable et que même avec des bokkens, armes en bois, ses coups brisaient les os de ses adversaires à chaque fois.

Il créé un style de combat, le Niten Ryu - école des cieux- et écrit un ouvrage aussi connu que l'art de la guerre au Japon: le traité des cinq roues. Pour la petite anecdote c'est le fameux bouquin que lit sans cesse le personnage de Whitaker dans Ghost Dog.

Bref je conseillerai le roman biographique de Eiji Yoshikawa, la pierre et le sabre suivi de la parfaite lumière qui bien que paru il y a près d'un siècle, restent extrêmement facile à lire !
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Et quels livres ! Un plaisir à lire !

Pour ceux qui aiment les films de Samouraïs et les combats de malades, je vous conseille "Zatoichi" de et avec l’excellent Takeshi Kitano...

Les combats à deux sabres existent toujours dans le kendo moderne d’aujourd’hui (avec deux shinais court et long)
En garde on se tient : sabre court en main « faible » tenu au niveau du ventre, et le sabre long en main « forte » tenu au dessus de la tête (armé pour riposter)
Et croyez moi en combat rapproché ca se défend bien !! Bien que la technique soit majoritairement passive par contre

a écrit : Ok, j'ai compris ce que tu voulais dire.

Mais ça reste très risqué si le combat a lieu en zone restreinte.

Pour ce qui est de la qualité des lames, un maître en aïkido, amoureux et grand connaisseur du Japon m'avait raconté que lorsque les pouvoirs publics avait interdit le port
du sabre dans les lieux publics, il y eut autant de morts dans les combats les années qui suivirent. Avec des sabres en bois (bokken).

Et tu as raison, il suffit de voir un combat de kendo pour se rendre compte que les échanges de coups sont très furtifs, très soudains. Un assaut, pas plus en général.
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Les combats de kendo durent rarement jusque la fin effectivement.
Dès le début du combat il y a une énorme explosivité des adversaires pour aller se toucher/frapper le plus vite possible.

Quand on est jeune, et protégés par les armures, frappant avec des shinais légers.... on est insouciant des impacts (même si sur la tête ça défonce!!)
La réalité d’un combat à arme réelle amenait peut être les combats a avoir des durées longues et lentes

a écrit : Les combats à deux sabres existent toujours dans le kendo moderne d’aujourd’hui (avec deux shinais court et long)
En garde on se tient : sabre court en main « faible » tenu au niveau du ventre, et le sabre long en main « forte » tenu au dessus de la tête (armé pour riposter)
Et croyez moi en combat rapproc
hé ca se défend bien !! Bien que la technique soit majoritairement passive par contre Afficher tout
Je confirme, pour avoir pratiqué cette discipline ;). Je rajouterais juste que dans la tradition, la main droite est toujours considérée comme étant la main forte. Mais c'est vrai qu'en combat rapproché, ça peut jouer énormément, surtout si ton adversaire n'est armé que d'un shinai long, ça surprend :)

a écrit : Bonne question que j'attendais :)
C'est là où est toute l'astuce, le port du kimono et du hakama octroi une silhouette assez ample (et brouillon) et permettait aux combattants de dissimuler leurs mouvements mais aussi des informations cruciales comme leurs armes (ou ici la taille de ces armes).
/> Au détriment de la vitesse bien sûr car le hakama et le kimono étaient communément attaché à la ceinture (pour le hakama) et aux épaules (avec un tasuki, pour les manches du kimono) avant un combat pour faciliter les mouvements.

A noter que je parle ici de combat déshonorant, souvent mené par les bandits de grand chemin, les ronins ou les samouraïs à la solde des mafias locales. Il ne faut donc pas s'imaginer le samouraï dans son armure rutilante (où là en effet, la taille des saya est visible immédiatement).

Edit :
Pardon j'ai pas mis les traductions désolé :

hakama : pantalon ample de cavalerie porté par les samouraïs, les nobles et en fait tout ce qui était amené à posséder ou monter un cheval

tasuki : petite bande de tissu souvent tenue dans une manche ou sous le kimono (parfois la ceinture) qui servait à un petit peu tout et en particulier tenir les manches en position retroussée. Si vous avez déjà vu un film/animé avec un combat de samouraïs, c'est un des moments assez classe où tu sens que dans deux minutes ça va chier ;)
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La longueur du hakama avait d'ailleurs une importance non négligeable ; il fallait qu'il soit assez long pour cacher les mouvements des pieds du samouraï et ainsi ne pas laisser entrevoir à l'adversaire la direction dans laquelle il allait se déplacer ou frapper.
(sachant que pour une coupe efficace, le pied avant, droit, en général, devait se trouver parallèle à la direction de l'attaque)

a écrit : Sauf pour le légendaire Musashi Miyamoto, sabreur qui vécu au début de l'ere Edo et qui est connu encore aujourd'hui pour son style de combat à deux sabres et son palmarès impressionnant. Il assiste à la fin d'une époque et le début d'une autre. L'ère Edo marqué l'unification du pays sous la houlette des Tokugawa qui mettent en place le shogunat, gouvernement militaire, marquant le retrait politique de l'empereur. Les seigneurs ne sont désormais plus en guerre le uns contre les autres et petit à petit ils deviennent des fonctionnaires plus que des guerriers. La transition n'est pas encore terminée à l'époque où Musashi vit mais on en voit déjà les effets.

Il a défait l'ensemble de l'école Yoshioka aux pieds des pins parasols. On raconte qu'il y aurait vaincu une soixantaine de disciple en utilisant pour la première fois sa technique à deux lames.

Il est vainqueur de dizaine de duels dont le dernier l'oppose a Kojiro Sasaki. Il n'a alors pas 30 ans mais déjà il s'assagit et met fin à sa carrière de Ronin (samurai errant). On dit qu'il était doué d'une force formidable et que même avec des bokkens, armes en bois, ses coups brisaient les os de ses adversaires à chaque fois.

Il créé un style de combat, le Niten Ryu - école des cieux- et écrit un ouvrage aussi connu que l'art de la guerre au Japon: le traité des cinq roues. Pour la petite anecdote c'est le fameux bouquin que lit sans cesse le personnage de Whitaker dans Ghost Dog.

Bref je conseillerai le roman biographique de Eiji Yoshikawa, la pierre et le sabre suivi de la parfaite lumière qui bien que paru il y a près d'un siècle, restent extrêmement facile à lire !
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Le livre de Ghost Dog est le Hagakure pas le traité des cinq roues.

a écrit : J avais vu dans une émission télévisée que les samouraïs utilisaient également le katana pour grimper aux murs en prenant appui dessus Je pense que c'est faux, lorsqu'on sait combien ils en prenaient soin, c'était leur bien le plus précieux, leur assurance vie...