Hervé Cristiani n'avait pas saisi le sens de sa chanson

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J’ai toujours trouvé absurde cette idée d’analyser les textes de livres ou de chansons. Parce que chaque personne aura une vision différente de l’œuvre, et à moins que ce ne soit TRÈS évident, on ne peut pas être sur de ce que pensait et ressentait l’auteur au moment de l’écrire.

Cela tend à prouver ce que je pense depuis bien longtemps concernant la façon dont on nous enseigne le français : les soi-disant études de textes sont à la limite de la foutaise.
On nous demande d'étudier un texte, un livre, et de l'analyser. Mais lorsque l'on livre notre analyse, forcément personnelle, on nous reproche souvent de ne pas avoir compris le sens du texte, la volonté de l'auteur...
Mais qui sont donc les professeurs, aussi doués et compétents soient-ils, pour affirmer avec autant de certitude que la pensée d'un auteur est bien celle qu'ils nous proposent ?
Pourquoi ne pas admettre que, parfois, l'auteur a pu vouloir exprimer tout autre chose, voire rien du tout, ni plus ni moins que ce qu'il a écrit ?
Ça fait bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et j'adore encore aujourd'hui le français, mais le cloisonnement de pensée qui nous est quasi imposé dans son apprentissage est vraiment regrettable...

Ma prof de français de première nous avait raconté qu'on lui faisait souvent ce genre de critique, comme quoi les profs pouvaient pas être sûrs de ce que les auteurs pensaient, que personne savait réellement pourquoi ils avaient choisi tel mot et pas un autre. Du coup une fois elle avait emmené sa classe à la Bibliothèque Nationale pour leur montrer des originaux, par exemple de poètes, où on pouvait voir leurs ratures, les choix qu'ils ont fait peu à peu et parfois pourquoi. Personnellement je reste sceptique mais bon ça reste une belle intention de sa part.


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J’ai toujours trouvé absurde cette idée d’analyser les textes de livres ou de chansons. Parce que chaque personne aura une vision différente de l’œuvre, et à moins que ce ne soit TRÈS évident, on ne peut pas être sur de ce que pensait et ressentait l’auteur au moment de l’écrire.

Cela tend à prouver ce que je pense depuis bien longtemps concernant la façon dont on nous enseigne le français : les soi-disant études de textes sont à la limite de la foutaise.
On nous demande d'étudier un texte, un livre, et de l'analyser. Mais lorsque l'on livre notre analyse, forcément personnelle, on nous reproche souvent de ne pas avoir compris le sens du texte, la volonté de l'auteur...
Mais qui sont donc les professeurs, aussi doués et compétents soient-ils, pour affirmer avec autant de certitude que la pensée d'un auteur est bien celle qu'ils nous proposent ?
Pourquoi ne pas admettre que, parfois, l'auteur a pu vouloir exprimer tout autre chose, voire rien du tout, ni plus ni moins que ce qu'il a écrit ?
Ça fait bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et j'adore encore aujourd'hui le français, mais le cloisonnement de pensée qui nous est quasi imposé dans son apprentissage est vraiment regrettable...

je suis quasiment sur que tous les auteurs laisse une part de flou dans leur texte pour laisser au lecteur une marge d'imagination.
malheureusement l'éducation française n'arrive pas a orienter les jeunes esprits vers les livres et en parti a cause de ce genre de notation

a écrit : J’ai toujours trouvé absurde cette idée d’analyser les textes de livres ou de chansons. Parce que chaque personne aura une vision différente de l’œuvre, et à moins que ce ne soit TRÈS évident, on ne peut pas être sur de ce que pensait et ressentait l’auteur au moment de l’écrire. Je pense que l'idée de ce genre d'exercice est juste de faire reflechir, de se pencher sérieusement sur un texte. Ce qui me paraît vraiment absurde c'est qu'un professeur doive noter l'exercice, je te rejoins là dessus : chacun aura son point de vue.
A la limite, il faudrait juste donner une note pour dire si l'exercice est fait ou non...

Ma prof de français de première nous avait raconté qu'on lui faisait souvent ce genre de critique, comme quoi les profs pouvaient pas être sûrs de ce que les auteurs pensaient, que personne savait réellement pourquoi ils avaient choisi tel mot et pas un autre. Du coup une fois elle avait emmené sa classe à la Bibliothèque Nationale pour leur montrer des originaux, par exemple de poètes, où on pouvait voir leurs ratures, les choix qu'ils ont fait peu à peu et parfois pourquoi. Personnellement je reste sceptique mais bon ça reste une belle intention de sa part.

a écrit : J’ai toujours trouvé absurde cette idée d’analyser les textes de livres ou de chansons. Parce que chaque personne aura une vision différente de l’œuvre, et à moins que ce ne soit TRÈS évident, on ne peut pas être sur de ce que pensait et ressentait l’auteur au moment de l’écrire. L'idée des analyses des textes n'est pas tant de "saisir la pensée de l'auteur" que d'apprendre à prendre du recul sur ce qui est écrit, à chercher le message au-delà du contenu. Avoir sa propre vision de l'œuvre n'empêche pas de la mettre en perspective, de la confronter à d'autres possibles, et de la justifier.

Bref je ne suis pas d'accord avec le mot "absurde".

Sinon, chapeau au professeur qui comprend mieux le sens des œuvres que leurs auteurs eux-mêmes, ça force le respect !

Je me permets quand même de dire que le but d'une étude littéraire n'est pas tant de comprendre ce que l'auteur a voulu dire, mais plus une formation de l’esprit critique. Un texte c'est d'une part ce que l'auteur a voulu dire, mais aussi beaucoup la signification que construit le lecteur. Il n'y a pas de "bonne" réponse dans ce domaine, et le problème principal que pose un tel exercice est la correction du professeur (en l’occurrence celle de ce prof là est terrible), mais affirmer que l'analyse de texte est un exercice absurde est souvent une mauvaise compréhension des enjeux de l'exercice.

Je l'avais déjà écrit dans une autre anecdote, pour moi l'étude, l'analyse et l'explication des œuvres littéraires est une nécessité. C'est - exactement au même titre que d'autres sciences, même ''dures'' - un moyen de mieux comprendre l'Homme. On peut très bien respirer sans avoir conscience des mécanismes biologiques qui se produisent en nous, mais leur compréhension est utile. On peut très bien apprécier un texte sans avoir conscience des mécanismes littéraires en jeu, mais leur compréhension est utile - à des fins évidemment différentes.

Cela me fait penser à l'anecdote sur Charlie Chaplin qui se présenta à un concours de sosie de lui-même (du personnage Charlot exactement) et qui fut éliminé assez rapidement, n'accédant pas à la finale.

Reggiani avait expliqué que les gens se torturaient trop au sujet de ses chansons. Il citait, par exemple, "Les loups sont entrés dans Paris".
Il disait qu'avec son co-auteur, ils voulaient juste parler d'un incident qui avait eu lieu à la fin du moyen-age, quand durant un hiver particulièrement rigoureux des loups affamés avaient passé les remparts, et avaient dévoré des enfants. Pour lui, le sujet était déjà assez terrible par lui-même, sans qu'on aille chercher des métaphores plus ou moins oiseuses

Attention à ne pas confondre auteur et compositeur d'une chanson ! L'auteur est celui qui écrit le texte, le compositeur est celui qui compose la musique.
Il n'est donc pas du tout impossible que le compositeur n'ait pas saisi toute la portée du texte de l'auteur...
Par contre, dans le cas de la chanson "Il est libre Max", Hervé Cristiani est auteur ET compositeur. La confusion dans la formulation de l'anecdote n'a donc pas d'impact sur sa finalité :-)

a écrit : L'idée des analyses des textes n'est pas tant de "saisir la pensée de l'auteur" que d'apprendre à prendre du recul sur ce qui est écrit, à chercher le message au-delà du contenu. Avoir sa propre vision de l'œuvre n'empêche pas de la mettre en perspective, de la confronter à d9;autres possibles, et de la justifier.

Bref je ne suis pas d'accord avec le mot "absurde".

Sinon, chapeau au professeur qui comprend mieux le sens des œuvres que leurs auteurs eux-mêmes, ça force le respect !
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Absurde plutôt dans le sens où c’est absurde de dire « ça c’est ce que l’auteur voulait dire, ça c’est ce que cette phrase signifie, il a utilisé cette formule pour montrer etc... » et de ne pas accepter d’autres idées, de donner une note en fonction des similarités avec l’interprétation du prof.

Ça m'a tout de suite fait penser à "I am the walrus" des Beatles, où les paroles partent vite en cacahuète. Lennon l'avait composée comme ça parce qu'il avait reçu une lettre d'un élève qui disait que son prof donnait à ses camarades les chansons des Beatles à analyser.

Ça me fait aussi penser à tous ces gens qui s'improvisent critiques de cinéma et qui veulent absolument trouver une signification profonde à tous les films, sans penser une seconde qu'il s'agit parfois (souvent ?) d'un simple divertissement sans plus de prétention que ça.

Et pour en revenir à l'anecdote, fort heureusement parfois les artistes s'en sortent très bien. J'avais vu qu'il y a quelques années, Annie Lennox avait participé à un concours de voix à la radio, et que le mec qui faisait le concours avait constaté une voix exceptionnelle, sans savoir à qui il avait affaire :)

a écrit : Reggiani avait expliqué que les gens se torturaient trop au sujet de ses chansons. Il citait, par exemple, "Les loups sont entrés dans Paris".
Il disait qu'avec son co-auteur, ils voulaient juste parler d'un incident qui avait eu lieu à la fin du moyen-age, quand durant un hiver particulièreme
nt rigoureux des loups affamés avaient passé les remparts, et avaient dévoré des enfants. Pour lui, le sujet était déjà assez terrible par lui-même, sans qu'on aille chercher des métaphores plus ou moins oiseuses Afficher tout
J'aimerais pouvoir en parler avec l'auteur... "Les loups sont entrés dans Paris" ouvre quand même la porte à l'interprétation ! Même à plusieurs interprétations... Je ne peux pas croire que le grand Serge n'ait pensé qu'à une époque lointaine ou des loups étaient entrés dans Paris. Pour ma part, je voyais dans cette chanson une allusion à la guerre de 39/40. Mais bon, c'était mon interprétation...

Concernant l'anecdote, on est devant l'exemple type des "critiques", qu'ils soient d'art, de cinéma, de romans, etc...
Le prof en l'occurence faisant ici office de "critique" ; mais qui se plante misérablement ;) Peut-on lui en vouloir vraiment ? C'était son interprétation à lui... L'auteur, s'il veut être compris complètement, n'a qu'à être plus clair ! S'il laisse le doute, et c'est son choix, il ne peut pas critiquer alors les "critiques".

J'ai fait un jour un herbier (des feuilles d'arbres ) pour mon fils
Avec les petites explications en prime
J'ai eu 14 /20
Il a du plaire MDR
C'est une plaisanterie entre mon fils et moi
Il y pensera quand il aura des enfants

a écrit : Cela tend à prouver ce que je pense depuis bien longtemps concernant la façon dont on nous enseigne le français : les soi-disant études de textes sont à la limite de la foutaise.
On nous demande d'étudier un texte, un livre, et de l'analyser. Mais lorsque l'on livre notre analyse, forcément personn
elle, on nous reproche souvent de ne pas avoir compris le sens du texte, la volonté de l'auteur...
Mais qui sont donc les professeurs, aussi doués et compétents soient-ils, pour affirmer avec autant de certitude que la pensée d'un auteur est bien celle qu'ils nous proposent ?
Pourquoi ne pas admettre que, parfois, l'auteur a pu vouloir exprimer tout autre chose, voire rien du tout, ni plus ni moins que ce qu'il a écrit ?
Ça fait bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et j'adore encore aujourd'hui le français, mais le cloisonnement de pensée qui nous est quasi imposé dans son apprentissage est vraiment regrettable...
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Vous n’êtes peut-être pas tombés sur de bons professeurs, parce que comme tous les métiers, cette profession présente toute la palette existante entre grande compétence et incompétence crasse.
Personnellement j’ai croisé des professeurs merveilleux qui m’ont fait comprendre ce que c’était réellement que l’analyse de texte. Rien à voir avec le bachotage consistant à trouver le "message" "caché sous les mots". Cette vision de la littérature est stérile et contre-productive.
L’étude d’un texte, je prends sans doute vos impressions (et vos certitudes à l’emporte-pièce, pour certains...) à rebrousse-poil, c’est une démarche quasiment scientifique : vous définissez un horizon d’attente du lecteur en fonction du genre littéraire étudié, vous modulez avec la personnalité et le style de l’auteur, puis vous regardez dans le détail quels sont les procédés utilisés : que veut dire l’auteur, comment le dit-il, que naît-il de la correspondance ou de la distorsion entre le fond et la forme ?
Vous parlez de « message de l’auteur ». Je récuse cette formulation. L’auteur n’a pas forcément un message à faire passer, un texte n’est pas forcément une parabole faite pour dissimuler sa réelle pensée. L’analyse littéraire n’est pas de l’exégèse. L’auteur est un créateur qui laisse une œuvre, dont il a travaillé particulièrement le fond, qui dit ce qu'il dit, tout simplement, et la forme, qui fait un certain écho au fond. L'auteur utilise lui-même ce qu'il a appris des autres auteurs, il sait comment chaque forme sera analysée et donc tout ce qu'il laisse dans un texte est voulu, choisi et assumé, et donc exploitable. Enfin chez les bons auteurs. Sur du Marc Lévy, ça ne marche pas.
Analyser, c’est voir si la forme dit la même chose que le fond, si elle le soutient et l’illustre, ou si elle le contredit (comme le visage du menteur qui le trahit par une grimace).
On n’a donc aucune marge, dans l’observation du texte, pour l’interprétation personnelle : la présence ou l’absence de tel mot, de telle figure, est un fait incontestable. C'est comme étudier une base de données. Il y a des faits dont on ne peut pas dire n'importe quoi. Pour ce qui est de l’évaluation de la correspondance entre fond et forme, elle peut laisser place à des théories personnelles mais elle part quand même d’une étude objective, la latitude d'interprétation est donc réduite.
L'erreur la plus commune consiste surtout à paraphraser le texte en termes psychologisants. Outre que l'intérêt de ce type de production est très limité même quand c'est bien fait, cela permet aussi des interprétations très personnelles (souvent un euphémisme pour "discutables") derrière lesquelles chacun va s'abriter. Et un simple commentaire composé devient le prétexte à pousser les hauts cris pour avoir vu sa liberté de conscience bafouée par ces salauds de profs qui croient seuls détenir la vérité.
Merci donc de ne pas considérer l'analyse stylistique, qui est une science pointue, à l'aune d'une mauvaise expérience personnelle au lycée, et de ne pas mettre tous les profs dans le même panier. Certains (comme votre serviteur) essaient de bien faire leur travail.

a écrit : Cela tend à prouver ce que je pense depuis bien longtemps concernant la façon dont on nous enseigne le français : les soi-disant études de textes sont à la limite de la foutaise.
On nous demande d'étudier un texte, un livre, et de l'analyser. Mais lorsque l'on livre notre analyse, forcément personn
elle, on nous reproche souvent de ne pas avoir compris le sens du texte, la volonté de l'auteur...
Mais qui sont donc les professeurs, aussi doués et compétents soient-ils, pour affirmer avec autant de certitude que la pensée d'un auteur est bien celle qu'ils nous proposent ?
Pourquoi ne pas admettre que, parfois, l'auteur a pu vouloir exprimer tout autre chose, voire rien du tout, ni plus ni moins que ce qu'il a écrit ?
Ça fait bien longtemps que j'ai quitté les bancs de l'école et j'adore encore aujourd'hui le français, mais le cloisonnement de pensée qui nous est quasi imposé dans son apprentissage est vraiment regrettable...
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Ou plus probable que ce sont des profs merdiques qui font ce genre de notation.
La prof que j'avais ne notait jamais l'idée développée, mais la rigueur de démonstration, la clarté et surtout la capacité d'analyse.

Parce que ce genre d'exercice n'est pas du tout inutile, bien au contraire. L'idée c'est quand même de développer chez l'étudiant la capacité à analyser et à comprendre ce qu'il lit, à chercher à interpréter, bref à devenir un peu moins couillon, ce qui n'est pas dommage.

Alors forcément, on se tape toujours l'exemple du genre "Mon prof m'a dit que si l'auteur a décrit les rideaux comme étant bleus, c'était pour signifier sa tristesse" et autre bullshit équivalent. Et il y a effectivement quelques profs qui enseignent comme ça. Mais c'est très loin de l'objectif d'une étude de texte.

Mais ce qui est beau je trouve c'est qu'une œuvre finit toujours par échapper à son auteur pour avoir une "vie" qui lui est propre.

Si l'on prend la chanson de Sardou "Je vole", dont Louane a fait une jolie reprise, on peut penser qu'il s'agit d'un jeune qui quitte le domicile familial pour voler de ses propres ailes, pour accéder enfin à l'indépendance.
Or Sardou lui-même dit que c'est l'histoire d'un gamin qui s'apprête à se suicider, peu de gens prennent la chanson dans ce sens là.

Autre exemple, la chanson "Respect" d'Otis Redding qui est l'histoire d'un homme qui demande du respect à sa femme lorsqu'il rentre du boulot fatigué alors que son épouse est restée à la maison.
Quand Aretha Franklin s'en empare, le chanson devient un étendard du féminisme, quelle ironie...

Ca me fait penser à mon bac de Français. L'oral est une fumisterie... on ne fait pas une explication de texte mais on récite celle que notre prof nous a livré en cours.
Le matin de mon passage à l'oral, un pote de ma classe passe et tombe sur un extrait de Mme de Bovari. Il connaissait bien le texte et le travail que nous avions fait dessus en cours... et l'examinateur le démonte en disant qu'il a tout faux.
L'aprem, c'est mon tour, j'apprends sa mésaventure et que j'ai le même examinateur... qui me donne le même texte.
2 choix... je ponds une analysesorti de nulle part en occultant ce qu'on a vu en cours et en prenant une direction opposée le tout en 10 minutes... ou je dis mot pour mot la même explication de texte que mon collègue en espérant que le jury voit que, s'il y a une mauvaise interpretation du texte, elle vient de ma prof et qu'il soit donc indulgent avec nous...
J'ai choisi la 2nde option et j'ai eu 6...

Il y a quelques années... il y a eu une épreuve de français avec un poème traitant du "Tigre bleu".
Beaucoup d'élèves nuls en géo y ont vu un félin rayé et... bleu.
Ils se sont faits saquer par les profs qui voyaient là une métaphore du fleuve mésopotamien...

Les médias ayant relayés les messages des réseaux sociaux des élèves nuls en géo... l'auteur du poème a pris la parole pour expliquer qu'il parlait bien du tigre... l'animal et non du fleuve.

Comme quoi... on n'est pas à la place de l'auteur et les profs ne peuvent être sûrs de leur interprétation...

www.lexpress.fr/education/le-tigre-bleu-du-bac-francais-etait-bien-un-animal-selon-l-auteur-laurent-gaude_1692268.html