La part de ceux qui ne parlent que le français au Canada n'est que de 12% environ. Pourtant, le français est bien l'une des 2 langues officielles. Lors d'un procès devant un tribunal fédéral, on peut ainsi exiger que le juge comprenne le français sans l'aide d'un interprète.
Commentaires préférés (3)
Comme il y a aussi 18% de la population parlant français et anglais, soit 30% parlant français, ça ne me semble pas aberrant que le français soit reconnu comme langue officielle... Pareil pour ceux qui est de l’interprète, a partir du moment ou c'est une langue officielle, c'est logique qu'on puisse demander un juge parlant français, surtout que les canadiens ne parlant que français doivent majoritairement habiter au Quebec, ça doit pas être dur de trouver un juge francophone
Si l'on se focalise uniquement sur la province de Québec, en 2016 78 % des habitants ont pour langue maternelle le français, et elle est comprise par 94,6 % de la population québécoise.
Enfin, c'est la seule province canadienne à avoir le français comme seule langue officielle. Sa devise est "Je me souviens", inscrite d'ailleurs sur les plaques d'immatriculation des voitures, en référence au passé du Québec.
Si une majeure partie de la population peut être favorable a l'autonomie, il est beaucoup plus rare qu'une majorité veuille l'indépendance complète.
Pour ceux qui est de l’indépendance, deux choix : la voie politique et la voie armée.
Pour ce qui est de la la voie politique, même si la majorité souhaite l’indépendance, le gouvernement légitime ne veut pas forcement céder du terrain, comme en ce moment avec les séparatistes catalans.
Pour ce qui est de la la voie armée, il s'agit d'un cas extrême, qui nécessite non seulement une volonté indépendantiste forte, mais aussi une impasse politique forte. Pour rester dans le cas de l'Espagne, l'E.T.A. n'a été crée que sous Franco, alors que la Navarre avait été annexé depuis 1512. Depuis la mort de Franco, il y a eu pas mal de conflit interne, mais le combat armée s'est transformé en combat politique avec le temps, jusqu’à complètement poser les armes et se dissoudre.
Dans tes deux cas, il semblerait que le peuple veuille un minimum d'autonomie mais pas l’indépendance complète (même si le résultat du référendum peut peut être changer suite au Brexit)
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Comme il y a aussi 18% de la population parlant français et anglais, soit 30% parlant français, ça ne me semble pas aberrant que le français soit reconnu comme langue officielle... Pareil pour ceux qui est de l’interprète, a partir du moment ou c'est une langue officielle, c'est logique qu'on puisse demander un juge parlant français, surtout que les canadiens ne parlant que français doivent majoritairement habiter au Quebec, ça doit pas être dur de trouver un juge francophone
Si l'on se focalise uniquement sur la province de Québec, en 2016 78 % des habitants ont pour langue maternelle le français, et elle est comprise par 94,6 % de la population québécoise.
Enfin, c'est la seule province canadienne à avoir le français comme seule langue officielle. Sa devise est "Je me souviens", inscrite d'ailleurs sur les plaques d'immatriculation des voitures, en référence au passé du Québec.
J'ai toujours eu énormément de mal à comprendre comment le Québec mais aussi l'Écosse pouvaient rester sous domination Anglaise depuis aussi longtemps.
Si une majeure partie de la population peut être favorable a l'autonomie, il est beaucoup plus rare qu'une majorité veuille l'indépendance complète.
Pour ceux qui est de l’indépendance, deux choix : la voie politique et la voie armée.
Pour ce qui est de la la voie politique, même si la majorité souhaite l’indépendance, le gouvernement légitime ne veut pas forcement céder du terrain, comme en ce moment avec les séparatistes catalans.
Pour ce qui est de la la voie armée, il s'agit d'un cas extrême, qui nécessite non seulement une volonté indépendantiste forte, mais aussi une impasse politique forte. Pour rester dans le cas de l'Espagne, l'E.T.A. n'a été crée que sous Franco, alors que la Navarre avait été annexé depuis 1512. Depuis la mort de Franco, il y a eu pas mal de conflit interne, mais le combat armée s'est transformé en combat politique avec le temps, jusqu’à complètement poser les armes et se dissoudre.
Dans tes deux cas, il semblerait que le peuple veuille un minimum d'autonomie mais pas l’indépendance complète (même si le résultat du référendum peut peut être changer suite au Brexit)
Dans la domination anglaise, c'est surtout le "Commonwealth" qui est intéressant pour ces pays. Cela leur permet de bénéficier d'une grande puissance économique.
Pour les Canadiens francophones, leur devise ne concerne peut-être pas seulement le fait qu'ils sont français à l'origine, mais aussi le fait que par le passé ils furent massacrés et chassés de l'actuel Canada.
Ceci les forçat à s'installer tout le long de la côte est des États-Unis.
C'est pourquoi la fonction publique fédérale canadienne encourage autant le bilinguisme, l'état fédéral finance beaucoup de formations de langue en direction de ses agents.
A vrai dire, le fait qu'un représentant de l'administration soit obligé de parler les deux langues ne se limite pas qu'au Canada, mais bien à tous les pays ayant deux langues officielles ou plus, et c'est bel et bien obligatoire. En effet, chaque personne travaillant pour l'administration d'un pays bi/plurilingue se doit d'être capable de parler la langue de tous les habitants (si elle est reconnue comme officielle). C'est pourquoi le cas de l'Afrique du Sud est un peu délicat sociolinguistiquement parlant, car je crois qu'elle reconnaît plus d'une dizaine de langues. Or, il semble difficile que tous les acteurs de l'administration sud-africaine puissent parler toutes ces langues...
www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/20062545/index.html
Au sujet des langues au Canada ils parlent poétiquement des "deux solitudes"... Je copie colle l'extrait de Wikipedia ci-dessous :
"L’expression deux solitudes réfère, dans la société canadienne, à l’isolement existant entre les Canadiens anglais et les Canadiens français. L’expression est utilisée pour illustrer le manque de communication et l’éloignement culturel entre les deux groupes linguistiques"
Et ils ont été déportés justement, pas massacrés...
Concernant les langues difficile de faire une généralité sur les pratiques de l'administration lorsque le pays à plusieurs langues, chaque État a son fonctionnement.
En 1890, le Manitoba prononce l'abolition du statut officiel du français au sein des institutions judiciaires et législatives. C'est le fameux Official Language Act.
Mais en 1979 (affaire Forest), la Cour suprême du Canada déclare inconstitutionnelle la loi de 1890 qui abolissait le statut officiel du français.
C'est un tournant historique pour les Franco-Manitobains, le français redevient alors langue officielle au sein des tribunaux et de l'assemblée législative du Manitoba.
En 1985, la Cour suprême va plus loin puisqu'elle déclare invalides toutes les lois du Manitoba unilingues anglaises. Mais afin d'éviter le chaos, la Cour laisse le temps ("le temps minimal") au Manitoba de réécrire ces lois.
En 1992, la Cour Suprême réaffirme que tout décret de nature législative, toute nouvelle loi en somme, émanant de l'Assemblée du Manitoba est assujetti à l'obligation de bilinguisme.
Enfin, si tu doutes de la véracité de mes propos, je t'invite à te rapprocher du secrétariat aux affaires francophones du Manitoba (Winnipeg).