La navigation à voile peut parfois être contre-intuitive : en orientant bien la voile, on peut ainsi dépasser la vitesse du vent, et il est même possible, toujours avec un certain angle, d'avancer face au vent.
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La navigation à voile peut parfois être contre-intuitive : en orientant bien la voile, on peut ainsi dépasser la vitesse du vent, et il est même possible, toujours avec un certain angle, d'avancer face au vent.
Commentaires préférés (3)
C'est notamment le cas des caravelles, ces navires qui ont amené Christophe Colomb en Amérique et qui étaient en mesure de remonter les vents
C'est le même principe que l'aile d'un avion. La dépressurisation "aspire" la voile vers l'avant et le bateau avec. On dit qu'on avance "vent de bout" (le bout étant l'avant , on prononce le T). À noter qu'on n'avance jamais exactement face au vent avec un angle de 0º. Là on voit la voile se dégonfler. On est toujours à un léger angle, ce qui fait qu'on doit en permanence changer de cap d'un côté et de l'autre du vent de face. C'est ce qu'on appelle "tirer des bords" (et ça peut être dangereux car la voile bascule d'un côté et de l'autre du bateau à chaque fois qu'on repasse face au vent; la barre qui se trouve à la base de la voile ("la bôme") risquant de blesser ceux qui se trouvent à côté-en dessous. C'est pour ça que la procédure "virage de bord" est très codifiée et cadrée pour éviter tout accident (type Tabarly qui se serait pris la bôme, de mémoire ?).
Heu je fais de la voile depuis mes 6 ans et il faudrait que quelqu'un m'explique comment on fait pour avancer nez au vent...
On peut faire du près, c'est à dire avoir un angle de moins de 90° avec le vent, et tirer des bords (louvoyer, changer de bord régulièrement) pour remonter au vent.
L'allure (angle) la plus rapide est généralement le largue, c'est à dire entre le vent arrière et de travers, lorsque le vent apparent (combinaison du vent réel et du vent vitesse qui est induit comme son nom l'indique par la vitesse et donc de face) résulte en un vent orienté de "travers" (à 90° du bateau).
Pour des raisons tout à fait logiques ce n'est pas le vent arrière qui est le plus rapide car il n'est pas possible d'avancer plus vite que le vent lorsqu'il nous pousse de dos. C'est de plus une allure instable qui peut résulter en de fréquents empannages (lorsque la voile change de côté) qui peuvent être violents sur les gros bateaux.
Tous les commentaires (28)
C'est notamment le cas des caravelles, ces navires qui ont amené Christophe Colomb en Amérique et qui étaient en mesure de remonter les vents
JLSD : J'ai joué à Zelda Wind Waker... :3
"Avec un certain angle" et "face au vent" ça n'est pas compatible, puisque "face au vent" signifie avec un angle de 0°
Encore heureux parce que sinon, il faudrait toujours aller dans le même sens, ou bien ramer...
Mayday mayday! Vu les sources et ne comprends pas..
C'est le même principe que l'aile d'un avion. La dépressurisation "aspire" la voile vers l'avant et le bateau avec. On dit qu'on avance "vent de bout" (le bout étant l'avant , on prononce le T). À noter qu'on n'avance jamais exactement face au vent avec un angle de 0º. Là on voit la voile se dégonfler. On est toujours à un léger angle, ce qui fait qu'on doit en permanence changer de cap d'un côté et de l'autre du vent de face. C'est ce qu'on appelle "tirer des bords" (et ça peut être dangereux car la voile bascule d'un côté et de l'autre du bateau à chaque fois qu'on repasse face au vent; la barre qui se trouve à la base de la voile ("la bôme") risquant de blesser ceux qui se trouvent à côté-en dessous. C'est pour ça que la procédure "virage de bord" est très codifiée et cadrée pour éviter tout accident (type Tabarly qui se serait pris la bôme, de mémoire ?).
Il n’est pas possible d’aller vent debout (contre le vent) mais il est possible de louvoyer (faire des petits angles de chaque côté) pour remonter conte le vent.
Heu je fais de la voile depuis mes 6 ans et il faudrait que quelqu'un m'explique comment on fait pour avancer nez au vent...
On peut faire du près, c'est à dire avoir un angle de moins de 90° avec le vent, et tirer des bords (louvoyer, changer de bord régulièrement) pour remonter au vent.
L'allure (angle) la plus rapide est généralement le largue, c'est à dire entre le vent arrière et de travers, lorsque le vent apparent (combinaison du vent réel et du vent vitesse qui est induit comme son nom l'indique par la vitesse et donc de face) résulte en un vent orienté de "travers" (à 90° du bateau).
Pour des raisons tout à fait logiques ce n'est pas le vent arrière qui est le plus rapide car il n'est pas possible d'avancer plus vite que le vent lorsqu'il nous pousse de dos. C'est de plus une allure instable qui peut résulter en de fréquents empannages (lorsque la voile change de côté) qui peuvent être violents sur les gros bateaux.
Petite explication de l'anecdote : le but de l'anecdote est de dire que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le vent ne fait pas que pousser le bateau, le bateau peut rejoindre un port qui est situé du côté d'où vient le vent. Par exemple si le vent vient du nord, on peut rejoindre un port situé au nord. Pour cela, naturellement, on ne navigue pas exactement face au vent mais on tire des bords : avec le vent qui vient de l'avant un peu sur le côté, une fois d'un côté, une fois de l'autre (en général les voiliers assez fins peuvent naviguer à environ 45° du vent réel : si on trace la route sur une carte on verra une ligne brisée composée de segments orientés à 45° du vent, donc qui ont un angle droit entre eux). Ce sont les voiles triangulaires notamment qui le permettent car elles se comportent comme une aile d'avion. Le voiles carrés sont moins bonnes pour remonter au vent, d'où les difficultés des bateaux à doubler le Cap Horn dans le temps pour les bateaux à 3 ou 4 mâts munis de voiles carrées comme on voit dans les images d'antan, car les vents sont souvent contraires à cet endroit quand on vient de l'Atlantique.
Après ce qui est de remonter au vent ça dépend aussi du bateau, un catamaran ou un dériveur aurons plus de mal qu'un monocoque. Après il faut aussi prendre en compte l'état de la mer qui dans certaines conditions peut non aider à remonter un peu plus encore même si c'est momentané. Mais on ne peut pas naviguer face au vent à la voile.
D'ailleurs c'est à cette allure (au près serré) qu'on gîte le plus
Merci assasin’s creed 4, je le savais déja
C'est particulièrement vrai et présent avec le windsurf (planche à voile).
C'est marrant tous ces commentaires. Je vois ce qui font de la voile et ceux qui n'en font pas !
Pour l'histoire de l'aile davion, la force générée est, environ, perpendiculaire à la voile. Vu ainsi le bateau avancerait en crabe... C'est grâce à la dérive ou à la quille que le bateau avance droit car cette aile d'avion sous l'eau permet de contrecarrer la poussée vélique vers l'avant du bateau et donc le bateau d'avancer droit.
D'ailleurs à très faible vitesse, les filets d'eau sur la dérive ou la quille ne sont pas assez rapides pour générer cette force antidérive et le bateau va glisser latéralement jusqu'à gagner assez de vitesse pour qu'enfin la dérive ou la quille permettent de mettre en place cette force antidérive