Un général vietnamien autodidacte réussit une brillante carrière militaire

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Le général vietnamien Võ Nguyên Giáp était, d'après ses propres mots, un autodidacte. Il ne reçut aucune formation militaire mais étudia beaucoup les campagnes de Napoléon qu'il admirait. Au cours de sa vie, Il réussit l'exploit de vaincre à la fois les armées françaises, américaines et chinoises, et remporta notamment la fameuse bataille de Diên Biên Phu en 1954.


Commentaires préférés (3)

Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur faisant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.

a écrit : Je ne pense pas que ce soit le seul et ses pertes étaient trop importantes. Hitler n'avait pas de formation est a imaginé des plans d'attaque revolutionnaires comme la prise du plus puissant fort d europe, le fort d eben emael, avec l'utilisation de planeurs et de charges à tête creuse pour la première fois, victoire allemande à 500 contre 1000. Les généraux de l"urss devaient également être peu formés en 42 suite à la purge stalinienne des années précédentes. Afficher tout Hitler n'a pas conçu grand chose. Ce sont ses officiers qui s'en sont chargé.
Les soviétiques possédaient une académie et une véritable école de pensée. D'ailleurs, à partir du moment où tous les talentueux commandants d'armée sont arrivés au premier plan, les opérations en profondeur sont devenues la norme et ce n'est pas arrivé par hasard.
Au niveau des pertes, cela montre un déficit de compétence des vietnamiens au niveau tactique. Pour autant, son habileté ne laisse aucun doute vu ses résultats. Les trois victoires ont été obtenues à la Pyrrhus mais elles restent trois victoires nettes.

a écrit : C'est le principe de l'action militaire : ceux qui meurent ne sont pas ceux qui dirigent Oui c'est sur ;)
Néanmoins, Gyap était quand même beaucoup sur le terrain et n'était pas à l'abri d'un mauvais obus ou d'une attaque.
De plus il jouait sa tête, les partis communiste n'ont jamais été tendres avec les vaincus, encore moins durant les conflits Vietnamiens.


Tous les commentaires (44)

Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur faisant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.

a écrit : Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur fai
sant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.
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C'est le principe de l'action militaire : ceux qui meurent ne sont pas ceux qui dirigent

Je ne pense pas que ce soit le seul et ses pertes étaient trop importantes. Hitler n'avait pas de formation est a imaginé des plans d'attaque revolutionnaires comme la prise du plus puissant fort d europe, le fort d eben emael, avec l'utilisation de planeurs et de charges à tête creuse pour la première fois, victoire allemande à 500 contre 1000. Les généraux de l"urss devaient également être peu formés en 42 suite à la purge stalinienne des années précédentes.

a écrit : Je ne pense pas que ce soit le seul et ses pertes étaient trop importantes. Hitler n'avait pas de formation est a imaginé des plans d'attaque revolutionnaires comme la prise du plus puissant fort d europe, le fort d eben emael, avec l'utilisation de planeurs et de charges à tête creuse pour la première fois, victoire allemande à 500 contre 1000. Les généraux de l"urss devaient également être peu formés en 42 suite à la purge stalinienne des années précédentes. Afficher tout Hitler n'a pas conçu grand chose. Ce sont ses officiers qui s'en sont chargé.
Les soviétiques possédaient une académie et une véritable école de pensée. D'ailleurs, à partir du moment où tous les talentueux commandants d'armée sont arrivés au premier plan, les opérations en profondeur sont devenues la norme et ce n'est pas arrivé par hasard.
Au niveau des pertes, cela montre un déficit de compétence des vietnamiens au niveau tactique. Pour autant, son habileté ne laisse aucun doute vu ses résultats. Les trois victoires ont été obtenues à la Pyrrhus mais elles restent trois victoires nettes.

a écrit : C'est le principe de l'action militaire : ceux qui meurent ne sont pas ceux qui dirigent Oui c'est sur ;)
Néanmoins, Gyap était quand même beaucoup sur le terrain et n'était pas à l'abri d'un mauvais obus ou d'une attaque.
De plus il jouait sa tête, les partis communiste n'ont jamais été tendres avec les vaincus, encore moins durant les conflits Vietnamiens.

C'était pas un génie militaire. C'est facile de gagner en faisant toujours des embuscades...

a écrit : C'est le principe de l'action militaire : ceux qui meurent ne sont pas ceux qui dirigent Avant de sortir de telles réflexions, il faudrait peut-être comparer la proportion de morts chez les officiers et la troupe dans différentes guerres au cours de l'histoire. Je vous assure que bien des officiers supérieurs sont morts au combat et ne sont donc pas des planqués.

a écrit : Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur fai
sant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.
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C'est quoi un "stratège de logistique" ?

a écrit : C'est quoi un "stratège de logistique" ? C'est une bonne question. La logistique étant un élément essentiel lors d'une guerre, tout bon stratège devrait la prendre en compte dans son dispositif, surtout à l'ère des guerres industrialisées.

a écrit : Hitler n'a pas conçu grand chose. Ce sont ses officiers qui s'en sont chargé.
Les soviétiques possédaient une académie et une véritable école de pensée. D'ailleurs, à partir du moment où tous les talentueux commandants d'armée sont arrivés au premier plan, les opérations en profondeur sont dev
enues la norme et ce n'est pas arrivé par hasard.
Au niveau des pertes, cela montre un déficit de compétence des vietnamiens au niveau tactique. Pour autant, son habileté ne laisse aucun doute vu ses résultats. Les trois victoires ont été obtenues à la Pyrrhus mais elles restent trois victoires nettes.
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Tu pourrais te renseigner avant de répondre, c'est Hitler qui a conçu dans les moindre détails l'attaque du fort, j ai vu le reportage de l attaque sur la chaîne histoire et c est écrit sur le net.

a écrit : C'est une bonne question. La logistique étant un élément essentiel lors d'une guerre, tout bon stratège devrait la prendre en compte dans son dispositif, surtout à l'ère des guerres industrialisées. C'est essentiel bien sûr mais c'est plutôt le boulot des commissaires aux armées. Un général ne peut pas être partout.

a écrit : C'est essentiel bien sûr mais c'est plutôt le boulot des commissaires aux armées. Un général ne peut pas être partout. Certes mais prévoir un bon afflux de ressources, protéger ses lignes de ravitaillement, prendre en compte la création de dépôts à proximité, etc... fait partie de son travail (et de celui de son état-major). C'est en raisonnant ainsi que Joukov a gagné à Kalkhin Gol par exemple. C'est en omettant cela que les allemands ont souvent été vaincus durant la WW2.
Au niveau inférieur (type de ravitaillement nécessaire, etc), c'est effectivement à un service adapté de s'en charger mais le général doit organiser le tout. Nul doute que Giap avait pris en compte que la piste Ho Chi Minh pouvait lui fournir d'importantes ressources dans le sud du vietnam et a organisé ses opérations en fonction de ce facteur par exemple.

a écrit : C'était pas un génie militaire. C'est facile de gagner en faisant toujours des embuscades... Ce qui est compliqué, c'est qu'à force de faire des embuscades, les ennemies se doutent de la stratégie. Là où il a sublimé cette tactique, c'est en camouflant ces embuscades aux yeux des ennemies par le biais de retraites calculé couplé à des contournement.
N'est pas génie qui veut ;)

a écrit : C'est quoi un "stratège de logistique" ? Arriver à gagner des batailles en étant loin de ses lignes. Tu peux avoir tous les officiers compétents, si tu fais les mauvais choix et que ta logistique ne suit pas tu perds la guerre : Cf Napoléon et sa campagne de Russie (et tous ceux qui ont visé Moscou avant ou après lui en fait)

En l'occurrence Gyap avait une très bonne connaissance du terrain et de son génie militaire (par génie j'entends l'unité militaire du génie)
Cela lui a permit de planifier des batailles ou des embuscades sur des terrains défavorisant ses approvisionnements, mais sur lesquels on ne l'attendrais pas ou peu (bataille de la RC4 et DBP)
C'est aussi, selon la légende, le général qui a permis l'acheminement de canons dans des coins les plus difficiles, en taillant des routes à la main et en faisant venir les ressources nécessaires au siège de DBP à vélo. Mais bon ça c'est plutôt du folklore.
Par contre il a effectivement fait créer plusieurs centaines de kilomètres de tunnels, tranchées, bunker et autres sur des terrains horribles et sous le feu français afin de grignoter les positions françaises.

Une sacré logisticien qui avait une stratégie à long terme ;)

a écrit : Arriver à gagner des batailles en étant loin de ses lignes. Tu peux avoir tous les officiers compétents, si tu fais les mauvais choix et que ta logistique ne suit pas tu perds la guerre : Cf Napoléon et sa campagne de Russie (et tous ceux qui ont visé Moscou avant ou après lui en fait)

En l'occurren
ce Gyap avait une très bonne connaissance du terrain et de son génie militaire (par génie j'entends l'unité militaire du génie)
Cela lui a permit de planifier des batailles ou des embuscades sur des terrains défavorisant ses approvisionnements, mais sur lesquels on ne l'attendrais pas ou peu (bataille de la RC4 et DBP)
C'est aussi, selon la légende, le général qui a permis l'acheminement de canons dans des coins les plus difficiles, en taillant des routes à la main et en faisant venir les ressources nécessaires au siège de DBP à vélo. Mais bon ça c'est plutôt du folklore.
Par contre il a effectivement fait créer plusieurs centaines de kilomètres de tunnels, tranchées, bunker et autres sur des terrains horribles et sous le feu français afin de grignoter les positions françaises.

Une sacré logisticien qui avait une stratégie à long terme ;)
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Le terme de logisticien n'est alors pas forcément adapté puisqu'il ne couvre pas tous les aspects que vous présentez. La logistique recouvre la fourniture et le déplacement de ravitaillement et de matériels de l'armée et tous les moyens permettant de les mettre en oeuvre. La préparation du terrain en vue d'une embuscade, d'une défense n'entrent pas vraiment en ligne de compte. Méticuleux serait sans doute plus adapté.

Un peu HS mais c'est marrant de voir qu'on retrouve ce style plein de ruses, feintes, assauts répétés sans considération des pertes, etc... dans le jeu des Vietnamiens sur League of Legends. Ce sont vraiment les seuls à jouer comme ça et un peu à la manière du général, ils ont fait tomber de très grandes équipes malgré leur faible niveau ^^

a écrit : Avant de sortir de telles réflexions, il faudrait peut-être comparer la proportion de morts chez les officiers et la troupe dans différentes guerres au cours de l'histoire. Je vous assure que bien des officiers supérieurs sont morts au combat et ne sont donc pas des planqués. Il parlait peut être des dirigeants/politiciens...

a écrit : Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur fai
sant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.
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"Stratège de logistique et de ruse" ne veut strictement rien dire en francais comme en art militaire, c'est comme dire "charismatique d'organisation" ou "intelligent de préparation"...

Un stratège est quelqu'un qui s'occupe (quelle surprise) de stratégie, soit l'art de concevoir un conflit dans son ensemble, à en dessiner les objectifs globaux et à long terme puis à y affecter les moyens nécessaires de la bonne façon. C'est un Napoléon qui décide de foncer au coeur de l'Europe pour faire taire la troisième coalition plutôt que de mener à bien l'invasion de l'Angleterre, c'est un Churchill qui décide de lancer un second front à Galipoli pendant la WWI.

Un tacticien est quelqu'un (encore une surprise) qui s'occupe de tactique, soit l'échelon immédiat d'un conflit, circonscrit à un événement donné (une bataille). C'est décider de faire diversion avec tel bataillon en passant par tel valon, ou de mettre en carré telle brigade à tel instant, etc. C'est un Napoléon qui lance le corps de Sout sur le plateau du Pratzen à Austerlitz après avoir feint une faiblesse sur sa droite, c'est un Rommel qui donne l'ordre d'utiliser les canons antiaériens à sa disposition en tir tendu pour se défendre des chars anglais à Arras, etc.

Quant à la ruse et à la logistique, ce sont deux concepts importants à la guerre, mais qui peuvent être mêlés tant à la stratégie qu'à la tactique. Napoléon rentrant de Russie pour préparer la campagne d'Allemagne de 1813 s'est occupé de logistique à un niveau stratégique, Napoléon organisant le ravitaillement de Masséna la nuit entre les deux jours de la bataille d'Aspern-Esling s'est occupé de logistique à un niveau tactique.

a écrit : "Stratège de logistique et de ruse" ne veut strictement rien dire en francais comme en art militaire, c'est comme dire "charismatique d'organisation" ou "intelligent de préparation"...

Un stratège est quelqu'un qui s'occupe (quelle surprise) de stratégie,
soit l'art de concevoir un conflit dans son ensemble, à en dessiner les objectifs globaux et à long terme puis à y affecter les moyens nécessaires de la bonne façon. C'est un Napoléon qui décide de foncer au coeur de l'Europe pour faire taire la troisième coalition plutôt que de mener à bien l'invasion de l'Angleterre, c'est un Churchill qui décide de lancer un second front à Galipoli pendant la WWI.

Un tacticien est quelqu'un (encore une surprise) qui s'occupe de tactique, soit l'échelon immédiat d'un conflit, circonscrit à un événement donné (une bataille). C'est décider de faire diversion avec tel bataillon en passant par tel valon, ou de mettre en carré telle brigade à tel instant, etc. C'est un Napoléon qui lance le corps de Sout sur le plateau du Pratzen à Austerlitz après avoir feint une faiblesse sur sa droite, c'est un Rommel qui donne l'ordre d'utiliser les canons antiaériens à sa disposition en tir tendu pour se défendre des chars anglais à Arras, etc.

Quant à la ruse et à la logistique, ce sont deux concepts importants à la guerre, mais qui peuvent être mêlés tant à la stratégie qu'à la tactique. Napoléon rentrant de Russie pour préparer la campagne d'Allemagne de 1813 s'est occupé de logistique à un niveau stratégique, Napoléon organisant le ravitaillement de Masséna la nuit entre les deux jours de la bataille d'Aspern-Esling s'est occupé de logistique à un niveau tactique.
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Merci pour la leçon, mais je connais la différence et l'usage de ces mots merci.

Pour moi une personne qui conçoit son plan d'attaque à long terme (un stratège donc quelle surprise !) fondé en particulier sur des moyens logistiques est un très bon stratège de logistique.

Ce que je souhaitais souligner concernant Gyap, c'est que malgré son manque de finesse sur le plan militaire (il se contente des manoeuvres de diversions et d'assauts les plus simples) il compensait par sa très bonne connaissance de ses capacités logistique et de manoeuvres peu conventionnelles que l'on peut associer à de la ruse (faire tirer un canon n'importe comment chaque jour pour calibrer ses différentes pièces d'artillerie par ex)

J'imagine que le lecteur de passage a compris l'idée que je souhaitais faire passer, si après, la forme de mes phrases ne vous convient pas rien ne vous oblige à les lire, encore moins à les commenter. Je n'ai pas fait de fautes de syntaxe ou d'ortho et je ne suis pas allé pécher mes sources dans le premier blog qui passe.
Ca devient agaçant sur SCMB de devoir batailler contre les élites pour des broutilles...

a écrit : "Stratège de logistique et de ruse" ne veut strictement rien dire en francais comme en art militaire, c'est comme dire "charismatique d'organisation" ou "intelligent de préparation"...

Un stratège est quelqu'un qui s'occupe (quelle surprise) de stratégie,
soit l'art de concevoir un conflit dans son ensemble, à en dessiner les objectifs globaux et à long terme puis à y affecter les moyens nécessaires de la bonne façon. C'est un Napoléon qui décide de foncer au coeur de l'Europe pour faire taire la troisième coalition plutôt que de mener à bien l'invasion de l'Angleterre, c'est un Churchill qui décide de lancer un second front à Galipoli pendant la WWI.

Un tacticien est quelqu'un (encore une surprise) qui s'occupe de tactique, soit l'échelon immédiat d'un conflit, circonscrit à un événement donné (une bataille). C'est décider de faire diversion avec tel bataillon en passant par tel valon, ou de mettre en carré telle brigade à tel instant, etc. C'est un Napoléon qui lance le corps de Sout sur le plateau du Pratzen à Austerlitz après avoir feint une faiblesse sur sa droite, c'est un Rommel qui donne l'ordre d'utiliser les canons antiaériens à sa disposition en tir tendu pour se défendre des chars anglais à Arras, etc.

Quant à la ruse et à la logistique, ce sont deux concepts importants à la guerre, mais qui peuvent être mêlés tant à la stratégie qu'à la tactique. Napoléon rentrant de Russie pour préparer la campagne d'Allemagne de 1813 s'est occupé de logistique à un niveau stratégique, Napoléon organisant le ravitaillement de Masséna la nuit entre les deux jours de la bataille d'Aspern-Esling s'est occupé de logistique à un niveau tactique.
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Ah ben y'a pas que moi qui ai trouvé ces termes un peu obscurs.