Un général vietnamien autodidacte réussit une brillante carrière militaire

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Le général vietnamien Võ Nguyên Giáp était, d'après ses propres mots, un autodidacte. Il ne reçut aucune formation militaire mais étudia beaucoup les campagnes de Napoléon qu'il admirait. Au cours de sa vie, Il réussit l'exploit de vaincre à la fois les armées françaises, américaines et chinoises, et remporta notamment la fameuse bataille de Diên Biên Phu en 1954.


Tous les commentaires (44)

a écrit : Merci pour la leçon, mais je connais la différence et l'usage de ces mots merci.

Pour moi une personne qui conçoit son plan d'attaque à long terme (un stratège donc quelle surprise !) fondé en particulier sur des moyens logistiques est un très bon stratège de logistique.

Ce que j
e souhaitais souligner concernant Gyap, c'est que malgré son manque de finesse sur le plan militaire (il se contente des manoeuvres de diversions et d'assauts les plus simples) il compensait par sa très bonne connaissance de ses capacités logistique et de manoeuvres peu conventionnelles que l'on peut associer à de la ruse (faire tirer un canon n'importe comment chaque jour pour calibrer ses différentes pièces d'artillerie par ex)

J'imagine que le lecteur de passage a compris l'idée que je souhaitais faire passer, si après, la forme de mes phrases ne vous convient pas rien ne vous oblige à les lire, encore moins à les commenter. Je n'ai pas fait de fautes de syntaxe ou d'ortho et je ne suis pas allé pécher mes sources dans le premier blog qui passe.
Ca devient agaçant sur SCMB de devoir batailler contre les élites pour des broutilles...
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"Point d'éloge flatteur sans liberté de blâmer", Leolio.

Si Alheal doit s'abstenir de te lire parce qu'il est heurté par ta syntaxe, on pourrait te demander de t'abstenir de commenter si tu es heurté par ses reproches.

a écrit : Merci pour la leçon, mais je connais la différence et l'usage de ces mots merci.

Pour moi une personne qui conçoit son plan d'attaque à long terme (un stratège donc quelle surprise !) fondé en particulier sur des moyens logistiques est un très bon stratège de logistique.

Ce que j
e souhaitais souligner concernant Gyap, c'est que malgré son manque de finesse sur le plan militaire (il se contente des manoeuvres de diversions et d'assauts les plus simples) il compensait par sa très bonne connaissance de ses capacités logistique et de manoeuvres peu conventionnelles que l'on peut associer à de la ruse (faire tirer un canon n'importe comment chaque jour pour calibrer ses différentes pièces d'artillerie par ex)

J'imagine que le lecteur de passage a compris l'idée que je souhaitais faire passer, si après, la forme de mes phrases ne vous convient pas rien ne vous oblige à les lire, encore moins à les commenter. Je n'ai pas fait de fautes de syntaxe ou d'ortho et je ne suis pas allé pécher mes sources dans le premier blog qui passe.
Ca devient agaçant sur SCMB de devoir batailler contre les élites pour des broutilles...
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SCMB est surtout l'occasion pour chacun de partager ses connaissances. On a certes compris votre idée mais rien ne nous empêche de préciser certains termes qui peuvent paraître flous. Ici, les termes que vous employiez étaient incorrects, d'où plusieurs interventions. Ainsi tant vous que d'autres personnes ont pu faire passer des idées et c'est bien là le but de cette application.

a écrit : SCMB est surtout l'occasion pour chacun de partager ses connaissances. On a certes compris votre idée mais rien ne nous empêche de préciser certains termes qui peuvent paraître flous. Ici, les termes que vous employiez étaient incorrects, d'où plusieurs interventions. Ainsi tant vous que d'autres personnes ont pu faire passer des idées et c'est bien là le but de cette application. Afficher tout Et en quoi paraphraser avec condescendance (quelle surprise !) ce que j'ai écrit revient à apporter d'autres éléments ?
A part faire claquer son savoir à grand renfort de Galipoli et autres, on ne sait finalement toujours pas comment appeler une personne stratégiquement confortable avec les notions de logistique et de ruse (est ce plus approprié ?)
Si vous êtes si brillant, éclairez donc moi, personnellement, j'en ai soupé de passer plus de temps à me justifier dans beaucoup de mes commentaires sur des petites erreurs de passage, là où l'idée principale reste compréhensible.

J'estime avoir été clair, et il semble au final ne froisser que l'élite pointilleuse de SCMB, comme à l'accoutumée qui trouverait à y redire sur tout et n'importe quoi.

Le problème avec SCMB ce sont ces commentateurs qui radinent leurs prétendus savoir et tombent sur les autres participants sans apporter, au final, de pièce à l'édifice, car à part critiquer, on ne sait toujours pas comment appeler ce cher général Gyap et son talent de stratège de la logistique et de la ruse.

Désolé pour le "prétendus savoir" je me suis emporté...

a écrit : Et en quoi paraphraser avec condescendance (quelle surprise !) ce que j'ai écrit revient à apporter d'autres éléments ?
A part faire claquer son savoir à grand renfort de Galipoli et autres, on ne sait finalement toujours pas comment appeler une personne stratégiquement confortable avec les notions de
logistique et de ruse (est ce plus approprié ?)
Si vous êtes si brillant, éclairez donc moi, personnellement, j'en ai soupé de passer plus de temps à me justifier dans beaucoup de mes commentaires sur des petites erreurs de passage, là où l'idée principale reste compréhensible.

J'estime avoir été clair, et il semble au final ne froisser que l'élite pointilleuse de SCMB, comme à l'accoutumée qui trouverait à y redire sur tout et n'importe quoi.

Le problème avec SCMB ce sont ces commentateurs qui radinent leurs prétendus savoir et tombent sur les autres participants sans apporter, au final, de pièce à l'édifice, car à part critiquer, on ne sait toujours pas comment appeler ce cher général Gyap et son talent de stratège de la logistique et de la ruse.
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Il n'y avait aucune condescendance et le fait que vous évoquiez l'élite montre que vous refusez la critique. Je ne suis moi-même qu'un passionné d'histoire parmi d'autres qui tire ses connaissances de la lecture. Je doute donc de faire partie d'une quelconque élite dans ce domaine ce qui ne m'empêche pas de m'interroger sur ce que je lis et d'en tirer des enseignements. J'ai plusieurs fois été repris sur SCMB, parfois un peu durement et en y réfléchissant j'avais certaines fois totalement tort. Soit ! Encore une fois, cela m'a permi d'apprendre de nouvelles choses.
Pour répondre à votre question qui m'a néanmoins l'air plus rhétorique qu'autre chose, vous associez des mots qui n'ont pas de sens. Un stratège peut être rusé et comprendre la logistique (choses tout de même indispensables à cette époque) mais "un stratège de ruse et de logistique" ne veut tout simplement rien dire. Pour expliciter mes propos, est-il cohérent de dire : c'est un soldat de ruse ? J'en doute fortement. Essayer d'employer les mots en fonction de leur définition n'est pas non plus, jusqu'à preuve du contraire, de la condescendance. J'emploie parfois mal certains mots et me fais reprendre en conséquence. Je ne crispe pas pour autant.
De plus, pour ma part, je ne poste pas un commentaire parce que je suis froissé (auquel cas je m'abstient de répondre). J'ai seulement envie de partager mes connaissances car cela me fait plaisir voilà tout.

Dire que Giap était un bon stratège ne suffit-il pas finalement ? Etait-ce utile d'en arriver à se justifier sur la raison pour laquelle on poste des commentaire pour ça ?

a écrit : Et en quoi paraphraser avec condescendance (quelle surprise !) ce que j'ai écrit revient à apporter d'autres éléments ?
A part faire claquer son savoir à grand renfort de Galipoli et autres, on ne sait finalement toujours pas comment appeler une personne stratégiquement confortable avec les notions de
logistique et de ruse (est ce plus approprié ?)
Si vous êtes si brillant, éclairez donc moi, personnellement, j'en ai soupé de passer plus de temps à me justifier dans beaucoup de mes commentaires sur des petites erreurs de passage, là où l'idée principale reste compréhensible.

J'estime avoir été clair, et il semble au final ne froisser que l'élite pointilleuse de SCMB, comme à l'accoutumée qui trouverait à y redire sur tout et n'importe quoi.

Le problème avec SCMB ce sont ces commentateurs qui radinent leurs prétendus savoir et tombent sur les autres participants sans apporter, au final, de pièce à l'édifice, car à part critiquer, on ne sait toujours pas comment appeler ce cher général Gyap et son talent de stratège de la logistique et de la ruse.
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Désolé, mais "Stratégiquement confortable avec les idées de logistique et de ruse" n'a guère plus de sens que "stratège de la logistique et de la ruse"

a écrit : Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur fai
sant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.
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La bataille fut perdu aussi en grande partie par le lâchage des militaires par les politiques. Ce qui est toujours un sujet d’actualité...

a écrit : La bataille fut perdu aussi en grande partie par le lâchage des militaires par les politiques. Ce qui est toujours un sujet d’actualité... Ce refus de soutenir la bataille est du aux divergences concernant le but de cette bataille entre politiques et militaires. Les premiers voulaient une victoire pour affaiblir le vietminh lors des négociations tandis que les seconds voulaient une victoire afin de reprendre l'avantage militairement et continuer la guerre jusqu'à la gagner.

Il a du lire sans doute "l'art de la guerre" de Sun tzu écrit des siècles avant lui. Je le recommande à chacun, il est tout à fait adapté à aujourd'hui : si l'on lit entre les lignes les stratégies militaires énoncés dans ce petit bouquin on peut les utiliser dans d'autres domaines.

a écrit : La bataille fut perdu aussi en grande partie par le lâchage des militaires par les politiques. Ce qui est toujours un sujet d’actualité... Un très bon livre sur DBP de Erwan Bergot : les 170 jours de Diên Biên Phu.
Les meilleurs livres d'Histoire sont ceux écrits par ceux qui y étaient ;)

a écrit : Un très bon livre sur DBP de Erwan Bergot : les 170 jours de Diên Biên Phu.
Les meilleurs livres d'Histoire sont ceux écrits par ceux qui y étaient ;)
Ça dépend des gens. Certains comme Thucydide se sont montrés plutôt impartiaux et donc de remarquables historiens. D'autre, comme Franz Halder ont profité de leur situation pour passer sous silence certains faits. Du recul et du détachement permettent bien souvent une meilleure appréciation des faits. Cependant, cela enlève aussi une grosse partie de l'intensité et des sentiments que l'on ne peut ressentir que sur le terrain et cela, seul un acteur présent au moment de l'action peut l'exprimer.

a écrit : Ce refus de soutenir la bataille est du aux divergences concernant le but de cette bataille entre politiques et militaires. Les premiers voulaient une victoire pour affaiblir le vietminh lors des négociations tandis que les seconds voulaient une victoire afin de reprendre l'avantage militairement et continuer la guerre jusqu'à la gagner. Afficher tout Il faut aussi et surtout dire qu'en 1954, année où se déroule la bataille de Diên Biên Phu, le France connaît 4 gouvernements différents. Difficile dans ces conditions de dégager pour l'armée une ligne stratégique claire quand il n'y a même pas de ligne politique.

a écrit : Ça dépend des gens. Certains comme Thucydide se sont montrés plutôt impartiaux et donc de remarquables historiens. D'autre, comme Franz Halder ont profité de leur situation pour passer sous silence certains faits. Du recul et du détachement permettent bien souvent une meilleure appréciation des faits. Cependant, cela enlève aussi une grosse partie de l'intensité et des sentiments que l'on ne peut ressentir que sur le terrain et cela, seul un acteur présent au moment de l'action peut l'exprimer. Afficher tout Je préfère toujours lire un livre écrit par une personne qui a vécu l'évènement narré, il est néanmoins préférable de garder cela en tête durant la lecture, tant ces auteurs ont tôt fait de nous influencer (involontairement ou non) sur le regard à avoir sur cet évènement. Autant d'autres auteurs/acteurs concernant DBP je dis pas mais pour ce qui est d'Erwan Bergot, vous pouvez y aller les yeux fermés, il est très objectif.

C'est toujours mieux que des Didier Daeninckx et des Benjamin Stora :D

a écrit : Il faut aussi et surtout dire qu'en 1954, année où se déroule la bataille de Diên Biên Phu, le France connaît 4 gouvernements différents. Difficile dans ces conditions de dégager pour l'armée une ligne stratégique claire quand il n'y a même pas de ligne politique. C'était en effet le gros problème de l'armée française durant cette guerre: pas de stratégie définie sauf quand de Lattre de Tassigny a pris les choses en mains. Il est cependant mort dans un crash d'avion et l'armée est retombée dans ses errements. Pas facile d'aller autre part que dans le mur dans de telles conditions.

a écrit : Un bon stratège de logistique et de ruse, mais en combat, cela se cantonnait à envoyer les hommes contre les lignes ennemis. Encore et encore.
Sa ténacité et son mépris de la perte de ses hommes faisaient de lui un combattant redoutable.

En ruse notable, il parvenait à duper l'ennemi en leur fai
sant croire à des victoires faciles alors qu'il procédait à des retraites et contournement.
De plus lors du siège de Diên Biên Phu, en procédant à un tir de canon par jour, considéré par les Français comme inoffensif voire ridicule, il calibra ainsi toutes ses batteries, faisant pleuvoir un déluge de feu extrêmement précis lors du lancement de la bataille.
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Du pur Napoléon, quoi. Ça rejoint le texte de l'anecdote!

Bref. C’était un bon

a écrit : Il a du lire sans doute "l'art de la guerre" de Sun tzu écrit des siècles avant lui. Je le recommande à chacun, il est tout à fait adapté à aujourd'hui : si l'on lit entre les lignes les stratégies militaires énoncés dans ce petit bouquin on peut les utiliser dans d'autres domaines. Sun Tsu ne parle pas de la guerre en elle même, et son oeuvre est une suite d'évidence, si vous voulez vraiment lire de la stratégie, lisez Clausewitz.

Le plus grand génie militaire fut hannibal général de la grande carthage

a écrit : Le plus grand génie militaire fut hannibal général de la grande carthage Si c'était le cas il n'aurait pas perdu. :)

a écrit : Je préfère toujours lire un livre écrit par une personne qui a vécu l'évènement narré, il est néanmoins préférable de garder cela en tête durant la lecture, tant ces auteurs ont tôt fait de nous influencer (involontairement ou non) sur le regard à avoir sur cet évènement. Autant d'autres auteurs/acteurs concernant DBP je dis pas mais pour ce qui est d'Erwan Bergot, vous pouvez y aller les yeux fermés, il est très objectif.

C'est toujours mieux que des Didier Daeninckx et des Benjamin Stora :D
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Lol Erwan bergot et objectif, restons sérieux. On ne trouve pas plus malsain et subjectif que lui