Chambord fut un refuge pour les oeuvres d'art

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La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres).

a écrit : La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres). Afficher tout Oui, le château de Chambord était, à proprement parler, plutôt une gare d'aiguillage. C'était souvent le premier point de chute des œuvres avant qu'elle ne soient réparties en d'autres lieux.

a écrit : Oui, le château de Chambord était, à proprement parler, plutôt une gare d'aiguillage. C'était souvent le premier point de chute des œuvres avant qu'elle ne soient réparties en d'autres lieux. Dans le même ordre d'idées, au moment de la guerre de 1870, c'est à l'arsenal de Brest que furent envoyées par train presque un tiers des œuvres d'art du Louvre, avec comme objectif de les envoyer par frégate en Amérique si la guerre tournait vraiment mal.

L'idée n'était pas mauvaise, les prussiens entrés dans Paris ayant pu admirer des murs nus (mais numérotés pour remettre ensuite les œuvres à leur place). La rumeur accusa d'ailleurs les communards de vols, le déplacement ayant été tenu secret. Et le Louvre ayant failli brûler durant la reprise de la ville par les Versaillais, une catastrophe aurait pu être évitée (ou minimisée).

Source : le Brasier, recit historique de Nicolas Chaudun.


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La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres).

De nombreux reportages passant sur rmc découverte en ont parler,très interessant pour les intéressés.

A voir le film the monument men qui parlent du même exemple côté américain

a écrit : La Joconde est passée par Chambord mais est restée la plus grande partie de la guerre dans la cave du château de Montal, dans le Lot. Les châtelains qui abritaient ces œuvres, souvent, ne savaient pas exactement ce qui se trouvait dans les caisses qu’on leur confiait (ne pas savoir était aussi une forme de protection, pour eux-mêmes et pour les oeuvres). Afficher tout Oui, le château de Chambord était, à proprement parler, plutôt une gare d'aiguillage. C'était souvent le premier point de chute des œuvres avant qu'elle ne soient réparties en d'autres lieux.

a écrit : Oui, le château de Chambord était, à proprement parler, plutôt une gare d'aiguillage. C'était souvent le premier point de chute des œuvres avant qu'elle ne soient réparties en d'autres lieux. Dans le même ordre d'idées, au moment de la guerre de 1870, c'est à l'arsenal de Brest que furent envoyées par train presque un tiers des œuvres d'art du Louvre, avec comme objectif de les envoyer par frégate en Amérique si la guerre tournait vraiment mal.

L'idée n'était pas mauvaise, les prussiens entrés dans Paris ayant pu admirer des murs nus (mais numérotés pour remettre ensuite les œuvres à leur place). La rumeur accusa d'ailleurs les communards de vols, le déplacement ayant été tenu secret. Et le Louvre ayant failli brûler durant la reprise de la ville par les Versaillais, une catastrophe aurait pu être évitée (ou minimisée).

Source : le Brasier, recit historique de Nicolas Chaudun.

On le sait déjà, si on a simplement regardé les Simpson, et ça c'est beau !

L'acheminement de ces œuvres a été orchestré par Jacques Jaujard, alors conservateur du musée du Louvre. Il fit sortir les œuvres au nez et à la barbe des nazis, allant même jusqu'à les berner en leur présentant des copies. Sans cet homme, qui sait ce qu'il en serait advenu. Je vous invite a regarder le film documentaire "Illustre et inconnu" sur cet homme qui mériterait bien des anecdotes, mais tombé dans l'oubli, déçu par Malraux.

Commentaire supprimé Alors merci Philippe. C'est tellement plus agréable de lire après ton passage.

a écrit : Alors merci Philippe. C'est tellement plus agréable de lire après ton passage. C'est juste un constat. :-)

a écrit : C'est juste un constat. :-) Mais du coup maintenant je serais curieux de savoir ce qui a été dit !

Et c'est pendent le transport qu'un stagiaire à cassé les bras de la Venus ? Hihi

a écrit : Mais du coup maintenant je serais curieux de savoir ce qui a été dit ! Ça parlait de certaines anecdotes que SCMB valide mais ne publie pas. Commentaire sans grand rapport avec l'anecdote présente mais important quand même. Et il se trouve que c'est mon cas.

a écrit : Ça parlait de certaines anecdotes que SCMB valide mais ne publie pas. Commentaire sans grand rapport avec l'anecdote présente mais important quand même. Et il se trouve que c'est mon cas. Je crois que parfois certaines anecdotes sont tout simplement perdues, disparues dans le système, comme la Poste égare un colis.

a écrit : Je crois que parfois certaines anecdotes sont tout simplement perdues, disparues dans le système, comme la Poste égare un colis. Oui c'est vrai. Mais ce que je trouve dommage c'est que malgré les mails que j'ai pu envoyer via le formulaire contact proposé sur ce site je n'ai même pas reçu une seule réponse. Et j'ai proposé mon anecdote il y a un mois. Pourtant ils promettent une réponse sous 48 h. Alors mes mails aussi se perdent? C'est bien curieux en tout cas. D'ailleurs je leurs ai re - soumis l'anecdote en question en pensant justement qu'ils l'avaient perdu. J'ai reçu le mail automatique disant qu'elle est déjà publié. Hors c'est faux. J'attends toujours mais je cache pas une certaine déception...

a écrit : Oui c'est vrai. Mais ce que je trouve dommage c'est que malgré les mails que j'ai pu envoyer via le formulaire contact proposé sur ce site je n'ai même pas reçu une seule réponse. Et j'ai proposé mon anecdote il y a un mois. Pourtant ils promettent une réponse sous 48 h. Alors mes mails aussi se perdent? C'est bien curieux en tout cas. D'ailleurs je leurs ai re - soumis l'anecdote en question en pensant justement qu'ils l'avaient perdu. J'ai reçu le mail automatique disant qu'elle est déjà publié. Hors c'est faux. J'attends toujours mais je cache pas une certaine déception... Afficher tout Tout d'abord, tu peux arrêter de dire "ils" parce que derrière SCMB il n'y a que Philippe. C'est lui a créé ce site, c'est lui qui modère les anecdotes qu'on lui soumet et c'est lui qui modère les commentaires.
Pour ce qui est des anecdotes perdues, j'en ai eu moi-même plusieurs et j'ai aussi eu une anecdote refusée car prétendue "déjà publiée" mais ce n'était pas les cas, du coup je l'ai reproposée plusieurs fois, avec toujours le même refus.
Je crois que tes mails ne se perdent pas et que Philippe se moque un peu de répondre aux mails, tout simplement.

a écrit : Tout d'abord, tu peux arrêter de dire "ils" parce que derrière SCMB il n'y a que Philippe. C'est lui a créé ce site, c'est lui qui modère les anecdotes qu'on lui soumet et c'est lui qui modère les commentaires.
Pour ce qui est des anecdotes perdues, j'en ai eu moi-mêm
e plusieurs et j'ai aussi eu une anecdote refusée car prétendue "déjà publiée" mais ce n'était pas les cas, du coup je l'ai reproposée plusieurs fois, avec toujours le même refus.
Je crois que tes mails ne se perdent pas et que Philippe se moque un peu de répondre aux mails, tout simplement.
Afficher tout
Je dis " ils " parce que quand je lis " l'équipe de modération " j'en déduis qu'ils sont plusieurs tout simplement. Et c'est vrai que c'est pas simple de faire le travail de Philippe et de s'occuper de tout ça. Mais c'est dommage. La diffusion du savoir en prend un coup.