Jusqu'en 1956, les enfants pouvaient amener du vin à l’école pour le boire à table, car on pensait que c'était bon pour la santé. C’est à partir du moment où des problèmes de santé commencèrent à se faire sentir que des décisions furent prises pour stopper l’arrivée de l’alcool dans les écoles.
Commentaires préférés (3)
"Le vin n'est pas un alcool comme les autres."
Didier Guillaume.
Ah bah alors ca va !
Il faut noter que ce n'était pas du vin tel qu'on l'entend aujourd'hui, mais de la piquette.
La "piquette", avant d'être le synonyme actuel de mauvais vin, c'était un petit vin léger (quelques degrés à peine, comme le cidre) obtenu en faisant couler de l'eau sur le marc de raison dans les cuves après les vinifications.
C'est la boisson dont on parle quand on dit que "nos anciens buvaient toute la journée", il ne faut pas croire qu'ils s'arsouillaient au vin à 13° en permanence.
Accessoirement c'est cette vieille habitude de consommation de piquette, qui allait avec tout vu le peu de goût qu'elle avait, qui fait qu'aujourd'hui dans l'esprit des gens le vin rouge va avec le fromage alors que c'est une hérésie organoleptique (au même titre que le rouge et du cabillaud au citron). En effet 99% des fromages sont faits pour être bus avec du vin blanc ;)
Il faut savoir aussi qu’à l’époque le vin faisait 6 degrés.
Moins qu’une bière aujourd’hui.
(Et les bières faisaient 3-4 degrés, et le cidre 1-2 degrés)
Et les pratiques ne visaient pas à se « murger » comme aujourd’hui. (Je suis pas si vieux, mais j’ai vu ça arriver des pays anglo-saxons. Avant les gens buvaient régulièrement un peu mais ne se mettaient pas « la race » comme on le fait aujourd’hui dans les « soirées » )
Sans dire que c’est bon pour la santé, ça limitait aussi les dégâts.
L’industrie (et la volonté de considérer que plus il y a d’alcool mieux c’est) a doublé les doses d’alcool dans l’ensemble des productions.
Il n’y a que les législations qui limite cette hausse, les productions sont quasi toujours aux limites.
Peut-être aussi qu’on n’a pas fait beaucoup d’effort pour valoriser un comportement sage plutôt que destructeurs.
En particulier probablement parce que dire que c’est auto-destructeur convient aussi à ceux qui veulent supprimer l’alcool. Ceux qui se murgent et ceux qui veulent supprimer l’alcool sont en complet accord là dessus.
( J’ai souvent remarqué ça, que lorsqu’il y a lutte, les deux extrêmes fanatiques adoptent le même point de vu, et c’est les modérés qui trinquent. Un peu comme, en religion, le fait de considérer que c’est l’interprétation littérale qui est « la plus fervente »... c’est le point de vu des anti autant que des fanatiques. )
Tous les commentaires (49)
L'anecdote à déjà été publiée le 8 août 2016, cependant, elle ne disait pas qu'il y avait eu des problèmes de santé dû à la consommation d'alcool dès le plus jeune âge (ce qui semble évident d'ailleurs mais pas pour l'epoque).
"Pourquoi ils sont tous bourrés ses gosses ?! Encore les frites sa à coup sûr !"
"Le vin n'est pas un alcool comme les autres."
Didier Guillaume.
Ah bah alors ca va !
Il faut noter que ce n'était pas du vin tel qu'on l'entend aujourd'hui, mais de la piquette.
La "piquette", avant d'être le synonyme actuel de mauvais vin, c'était un petit vin léger (quelques degrés à peine, comme le cidre) obtenu en faisant couler de l'eau sur le marc de raison dans les cuves après les vinifications.
C'est la boisson dont on parle quand on dit que "nos anciens buvaient toute la journée", il ne faut pas croire qu'ils s'arsouillaient au vin à 13° en permanence.
Accessoirement c'est cette vieille habitude de consommation de piquette, qui allait avec tout vu le peu de goût qu'elle avait, qui fait qu'aujourd'hui dans l'esprit des gens le vin rouge va avec le fromage alors que c'est une hérésie organoleptique (au même titre que le rouge et du cabillaud au citron). En effet 99% des fromages sont faits pour être bus avec du vin blanc ;)
En Belgique aussi y avait un bazar similaire où un enfant du primaire pouvait avoir une petite bière à la cantine.
( anecdote SCMB de 2013)
Il faut savoir aussi qu’à l’époque le vin faisait 6 degrés.
Moins qu’une bière aujourd’hui.
(Et les bières faisaient 3-4 degrés, et le cidre 1-2 degrés)
Et les pratiques ne visaient pas à se « murger » comme aujourd’hui. (Je suis pas si vieux, mais j’ai vu ça arriver des pays anglo-saxons. Avant les gens buvaient régulièrement un peu mais ne se mettaient pas « la race » comme on le fait aujourd’hui dans les « soirées » )
Sans dire que c’est bon pour la santé, ça limitait aussi les dégâts.
L’industrie (et la volonté de considérer que plus il y a d’alcool mieux c’est) a doublé les doses d’alcool dans l’ensemble des productions.
Il n’y a que les législations qui limite cette hausse, les productions sont quasi toujours aux limites.
Peut-être aussi qu’on n’a pas fait beaucoup d’effort pour valoriser un comportement sage plutôt que destructeurs.
En particulier probablement parce que dire que c’est auto-destructeur convient aussi à ceux qui veulent supprimer l’alcool. Ceux qui se murgent et ceux qui veulent supprimer l’alcool sont en complet accord là dessus.
( J’ai souvent remarqué ça, que lorsqu’il y a lutte, les deux extrêmes fanatiques adoptent le même point de vu, et c’est les modérés qui trinquent. Un peu comme, en religion, le fait de considérer que c’est l’interprétation littérale qui est « la plus fervente »... c’est le point de vu des anti autant que des fanatiques. )
Un peu comme une carbonara à la crème fraîche
Quant aux bières et autres alcools, je me retiendrai de trop m'avancer car c'est moins mon rayon, mais "l'industrie" a bon dos... C'est toujours facile d'accuser "les grands méchants banquiers/industriels/loups", mais il ne faut pas oublier qu'ils répondent à une demande.
le vin blanc par contre, avec un bon coulant baraqué, bien frais, c'est une véritable confiserie;)
Avant, du vin à plus de 4 degrés, c'était un luxe. aujourd'hui, un vin à moins de 12 degrés, c'est pas du vin, c'est du jus de raisin!^^
Mais au Moyen-Âge, on a aussi produit des vins "renforcés" artificiellement, avec des titrages atteignant parfois 40 degrés d'alcool (et toujours un goût dégueulasse d'après nos connaissances actuelles).
Ce n'est qu'au 19e siècle qu'on a commencé à maîtriser le procédé de chaptalisation, qui consiste à ajouter du sucre pour favoriser la fermentation, et qui permet de produire naturellement des vins à plus de 10 degrés. Cela permettait de le conserver plus longtemps, car rarement mis en bouteille le vin ne se conservait alors que quelques mois en cave
Après chacun ses goûts hein, je ne faisais que relever une vieille légende urbaine qui est en opposition à ce que tout sommelier ou chef recommanderait. Si vous préférez prendre un jeune Cahors avec votre camembert, grand bien vous fasse.
Par contre la chaptalisation n'a plus lieu d'être aujourd'hui pour 99% des vins de propriété grâce au réchauffement climatique (je mets de côté le vin en vrac).
On lutte plutôt pour contenir le degré d'alcool que pour le pousser. D'ailleurs très peu d'Appellations autorisent la chaptalisation, ou alors exceptionnellement pour un millésime où la météo excécrable ne permet pas d'atteindre "naturellement" les paliers d'alcool de ladite appellation.
J'avoue toutefois manger la raclette avec du vin blanc... ;-)
A la même époque, on conseillait aux femmes enceintes de boire de la bière, on vantait les mérites de l'apéro avant chaque repas, de la goutte de gnôle dès qu'il faisait froid et du petit coup pour la route avant de prendre le volant. O tempora, o mores...