L'atmosphère terrestre dépasse largement la Lune

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Une équipe franco-russe de la mission Soho a calculé que l'atmosphère terrestre s'étendait physiquement jusqu'à 630 000 kilomètres autour de la Terre, soit presque deux fois la distance Terre-Lune. À 60 000 km, elle n'est toutefois déjà plus composée que de 70 atomes par centimètre cube et au niveau de la Lune 0,2 atome par centimètre cube.

La frontière de l'espace a été arbitrairement fixée entre 80 et 100 kilomètres d'altitude. Les très faibles quantités d'atomes d'hydrogène rencontrées dans cette atmosphère périphérique restent très proches du vide.
Cette découverte pourra surtout permettre d'affiner les observations des étoiles lointaines et l'étude de leur composition chimique en corrigeant les erreurs d'observation du ciel dans l'ultraviolet lié à la présence des ces atomes.


Commentaires préférés (3)

Le Larousse définit l'atmosphère premièrement comme "l'enveloppe gazeuse entourant une planète". Si on considère qu'à 0,2 atomes par cm3 on peut encore parler de gaz, pourquoi pas... c'est un débat de scientifiques (limite tiré par les cheveux pour le commun des mortels)

La 2 définition est "Partie de l'atmosphère (sic) terrestre la plus proche du sol, dans laquelle se déroulent les phénomènes météorologiques." Et là on retrouve notre bonne vieille atmosphère telle qu'on la connait avec ses nuages et tout et tout.

L'atmosphère terrestre s'étend bien au delà de la limite des 100 km.
Il faut savoir que l'ISS, même a 400 km d'altitude, subit les frottements lié a la présence de l'atmosphère terrestre .
La station perd donc quelques km par mois, de temps en temps on utilise un module qui permet de retrouver une altitude normale.

Ceci avait fait l'objet d'une anecdote il me semble.

Cette découverte n'a que peu d'importance sémantique je crois. Par contre, elle est primordial pour nos observations du "lointains" voire "très lointains".
Nos télescopes en orbite peuvent maintenant ajuster précisément les facteurs de corrections liés à ces atomes présent dans leur champs de vision. Je ne sais pas jusqu'à quel point on était dans l'erreur mais j'imagine que la présence de ces atomes d'hydrogène en particulier peuvent tout à fait fausser le spectre de masse d'une étoile lointaine.


Tous les commentaires (22)

Le Larousse définit l'atmosphère premièrement comme "l'enveloppe gazeuse entourant une planète". Si on considère qu'à 0,2 atomes par cm3 on peut encore parler de gaz, pourquoi pas... c'est un débat de scientifiques (limite tiré par les cheveux pour le commun des mortels)

La 2 définition est "Partie de l'atmosphère (sic) terrestre la plus proche du sol, dans laquelle se déroulent les phénomènes météorologiques." Et là on retrouve notre bonne vieille atmosphère telle qu'on la connait avec ses nuages et tout et tout.

Ca se tient; au fond, l'atmosphère c'est toute la zone dans laquelle les atomes subissent l'influence de la gravité et s'entassent autour de la Terre. Si la lune la subit, ce qui l'entoure aussi et même des corps plus légers et plus éloignés de la Terre.
En theorie tous les corps subissent la gravité terrestre (le Soleil aussi) mais son influence devient negligeable a partir d'une certaine distance, surtout pour les atomes seuls.

L'atmosphère terrestre s'étend bien au delà de la limite des 100 km.
Il faut savoir que l'ISS, même a 400 km d'altitude, subit les frottements lié a la présence de l'atmosphère terrestre .
La station perd donc quelques km par mois, de temps en temps on utilise un module qui permet de retrouver une altitude normale.

Ceci avait fait l'objet d'une anecdote il me semble.

De mon point de vue, on devrait définir l'atmosphère selon des critères plus simples, par exemple, la limite de la survie d'un humain en altitude, l'impossibilité de faire voler un avion classique, ce genre de choses quoi!
Cela dit, l'atmosphère est déjà découpée en plusieurs couches relativement précises:
Troposphère: 0 à 15 km (respirable)
stratosphère: 15 à50 km (possibilité de vol classique)
mésosphère: 50 à 80 km (impossibilité de vol classique mais friction sur l'air encore élevée)
Thermosphère: 80 à ... difficile à définir mais c'est dans cette couche qu'on commence à cramer quand on se désorbite.
Ionosphère +/-500 km, c'est là que l'on trouve l'ISS et les satellites d'observation militaires, il faut cependant les (remonter" régulièrement car il y a encore de la friction)
Exosphère: + de 600 km, définie comme l'endroit où les collisions sont rares, négligeables. Un satellite ne se désorbitera seul que dans des siècles, voir des millénaires.

On pourrait, suite à l'anecdote, rajouter une couche, par exemple:
Trèsloinsphère: zone au delà de l'orbite géostationnaire peut être?^^

Pour l'anecdote, techniquement, tant qu'on peut trouver une molécule de gaz liée au puis gravitationnel de la Terre, c'est encore l'atmosphère terrestre, mais là, je suis sur qu'on peut aller trèèèès loin, genre des dizaines de millions de kilomètres.

J’avais cru comprendre que cette limite de 100km correspondait à l’altitude à partir de laquelle les avions, pour garder leur portance, devait se déplacer à la vitesse de libération de notre planète, si quelqu’un a plus d’info là dessus je suis preneur.

Cette découverte n'a que peu d'importance sémantique je crois. Par contre, elle est primordial pour nos observations du "lointains" voire "très lointains".
Nos télescopes en orbite peuvent maintenant ajuster précisément les facteurs de corrections liés à ces atomes présent dans leur champs de vision. Je ne sais pas jusqu'à quel point on était dans l'erreur mais j'imagine que la présence de ces atomes d'hydrogène en particulier peuvent tout à fait fausser le spectre de masse d'une étoile lointaine.

Est ce la même chose pour les autres planètes du système Soleil ? Suivent-elle la même logique de distance ou cela dépend de la force gravitationnelle de la planète en question ?

a écrit : J’avais cru comprendre que cette limite de 100km correspondait à l’altitude à partir de laquelle les avions, pour garder leur portance, devait se déplacer à la vitesse de libération de notre planète, si quelqu’un a plus d’info là dessus je suis preneur. La vitesse de libération de la Terre d'un peu plus de 11 km/s, soit plus de 40 000 km/h, donc ça ne doit pas être ce que tu as crus comprendre
La vitesse de libération est la vitesse qu'il faut acquérir pour être totalement "indépendant" de l'attraction gravitationnelle d'un astre

Est ce la même chose pour les autres planètes du système Soleil ? Suivent-elle la même logique de distance ou cela dépend de la force gravitationnelle de la planète en question ?

Un peu de calcul niveau CM2 permet de comparer certaines choses : 0.2 atomes par cm³, ça fait 200 000 atomes au m³, bon, c'est pas énorme, mais ça "existe"

a écrit : Un peu de calcul niveau CM2 permet de comparer certaines choses : 0.2 atomes par cm³, ça fait 200 000 atomes au m³, bon, c'est pas énorme, mais ça "existe" Tu as sauté la classe de CM2 justement ? Parce que 0,2 atome par cm3 ça fait seulement 2 000 atomes par m3...

a écrit : Tu as sauté la classe de CM2 justement ? Parce que 0,2 atome par cm3 ça fait seulement 2 000 atomes par m3... 0.2 atomes par cm2 ca fait 2000 at/m2. Et 0.2 par cm3, ça fait bien 200000 par m3.
Source: mes cours de CP

a écrit : 0.2 atomes par cm2 ca fait 2000 at/m2. Et 0.2 par cm3, ça fait bien 200000 par m3.
Source: mes cours de CP
Désolé, ta réponse est apparue, je suppose, quand je tapais la mienne.
Merci de m'avoir soutenu.

a écrit : Tu as sauté la classe de CM2 justement ? Parce que 0,2 atome par cm3 ça fait seulement 2 000 atomes par m3... On n'est pas allé à la même école, le m³ contient 1 000 000 cm³
1m x 1m x 1m = 1m³, c'est la base, en cm, ça donne :
100cm x 100cm x 100cm = 1 000 000 cm³
et 1 000 000 x 0.2 = 200 000

et toc, dans ta face

:D

a écrit : On n'est pas allé à la même école, le m³ contient 1 000 000 cm³
1m x 1m x 1m = 1m³, c'est la base, en cm, ça donne :
100cm x 100cm x 100cm = 1 000 000 cm³
et 1 000 000 x 0.2 = 200 000

et toc, dans ta face

:D
Merci d'avoir rectifié ! Je pense que c'est le CM2 de la classe qui s'est mélangé dans ma tête avec le cm3 de l'unité... Effectivement il y a 10 000 cm2 par m2 et 1 000 000 cm3 par m3 !

a écrit : La vitesse de libération de la Terre d'un peu plus de 11 km/s, soit plus de 40 000 km/h, donc ça ne doit pas être ce que tu as crus comprendre
La vitesse de libération est la vitesse qu'il faut acquérir pour être totalement "indépendant" de l'attraction gravitationnelle d'un astre
« Pour un avion qui essaie de voler de plus en plus haut, l'air raréfié fournit de moins en moins de portance, ce qui exige une vitesse de plus en plus grande pour générer suffisamment de portance. Finalement, à une certaine hauteur, il doit voler si vite pour générer assez de portance qu'il atteint la vitesse orbitale. Le concept de la ligne Kármán est de marquer l'altitude où la vitesse de vol exigée égalerait la vitesse orbitale. »
J’ai trouvé ça sur wikipédia, je voulais dire « vitesse orbitale » au temps pour moi!

a écrit : La vitesse de libération de la Terre d'un peu plus de 11 km/s, soit plus de 40 000 km/h, donc ça ne doit pas être ce que tu as crus comprendre
La vitesse de libération est la vitesse qu'il faut acquérir pour être totalement "indépendant" de l'attraction gravitationnelle d'un astre
Je me suis mal exprimé : Je voulais dire que, plus on monte en altitude, plus la vitesse nécessaire pour garder sa portance augmente, et qu’a partir de 100km, cette vitesse atteint cette fameuse vitesse de libération (qui correspond à autre chose) . Voila mon interrogation.

Et personne pour citer Arletty ?

a écrit : On n'est pas allé à la même école, le m³ contient 1 000 000 cm³
1m x 1m x 1m = 1m³, c'est la base, en cm, ça donne :
100cm x 100cm x 100cm = 1 000 000 cm³
et 1 000 000 x 0.2 = 200 000

et toc, dans ta face

:D
Sachant que dans une cellule nous avons à peu près 10^12= 1 000 000 000 000 atomes....

a écrit : « Pour un avion qui essaie de voler de plus en plus haut, l'air raréfié fournit de moins en moins de portance, ce qui exige une vitesse de plus en plus grande pour générer suffisamment de portance. Finalement, à une certaine hauteur, il doit voler si vite pour générer assez de portance qu'il atteint la vitesse orbitale. Le concept de la ligne Kármán est de marquer l'altitude où la vitesse de vol exigée égalerait la vitesse orbitale. »
J’ai trouvé ça sur wikipédia, je voulais dire « vitesse orbitale » au temps pour moi!
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Il y a aussi le problème du comburant. A partir d'une certaine altitude (100km) quelle que soit la vitesse, il n'y a plus assez d'oxygène pour faire tourner un turboréacteur, même avec un très très gros turbo mais encore suffisamment d'air raréfié pour empêcher un engin volant de rester plus de quelques minutes en orbite parabolique, il faut donc embarquer du comburant pour monter plus haut, ce qui alourdit l'appareil, ce qui demandera de plus grandes ailes pour garder de la portance, ce qui alourdit l'appareil, ce qui demandera plus de carburant et comburant, ce qui alourdit l'appareil, ce qui exigera des moteurs plus puissants pour décoller, ce qui... AAAAAH ça m'énEEEErve! ^^