Le lézard à queue en fouet n'a pas besoin de mâles

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Le lézard à queue en fouet a la particularité de ne présenter que des individus femelles. Celles-ci se reproduisent par parthénogenèse, c'est-à-dire par division du gamète sans fécondation. Toutefois, une simulation de copulation entre deux individus est nécessaire pour déclencher l'ovulation.

Si la parthénogénèse se retrouve chez quelques autres vertébrés, notamment quelques requins et reptiles, il s'agit de la seule espèce pour laquelle c'est le seul mode de reproduction possible.


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Quel beau pied de nez de l'avoir appelé lézard a queue ;)

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a écrit : Donc ce sont tous des clones ? Il n'y a aucun brassage génétique ? Non, aucun, ce qui présente l'inconvénient qu'en cas de changement de milieu, l'adaptation serait plus difficile voire impossible par rapport aux autres espèces. Mais d'un autre côté, ça donne l'énorme avantage d'avoir 100 % d'individus pouvant donner eux mêmes d'autres individus et donc de pouvoir augmenter très rapidement les effectifs de la population. C'est une autre stratégie de conquête d'un milieu : occuper l'environnement par le nombre.

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a écrit : Je ne vois pas le rapport entre parthénogenèse et nombre d'individus, mais alors pas du tout. En revanche, à l'instar des dragons de komodo, ils peuvent coloniser de nouvelles terres grâce à un seul individu, ce qui est dans certains cas un gros avantage pour l'espèce. Ce n'est pas par rapport à la parthénogenèse mais c'est plutôt le fait qu'il n'y ait que des femelles qui permet que tous les individus produits sont susceptibles de faire des individus à leur tour : dans les espèces dans lesquelles il y a mâle et femelle, si on regarde juste du point de vue du nombre, les mâles sont "inutiles" pour la reproduction, puisqu'ils ne font pas de petits. Pour la même énergie consacrée à la reproduction, il y a donc 50 % d'individus "inutiles". Dans le cas des lézards à queue en fouet, tous les individus peuvent avoir des petits, donc par rapport à une autre espèce, il y aura théoriquement deux fois plus d'individus à la génération d'après.
Je ne sais pas si c'est aussi clair que je le voulais, sinon une des sources exprimait probablement cela mieux que moi ;)

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C'est parce que les mâles sont invisibles

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Donc ce sont tous des clones ? Il n'y a aucun brassage génétique ?

Selon la rumeur, les Femen seraient entrain de mener des expériences sur des cadavres d'hommes pour éradiquer toute vie humaine masculine de la planète.

Quel beau pied de nez de l'avoir appelé lézard a queue ;)

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a écrit : Donc ce sont tous des clones ? Il n'y a aucun brassage génétique ? Non, aucun, ce qui présente l'inconvénient qu'en cas de changement de milieu, l'adaptation serait plus difficile voire impossible par rapport aux autres espèces. Mais d'un autre côté, ça donne l'énorme avantage d'avoir 100 % d'individus pouvant donner eux mêmes d'autres individus et donc de pouvoir augmenter très rapidement les effectifs de la population. C'est une autre stratégie de conquête d'un milieu : occuper l'environnement par le nombre.

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a écrit : Non, aucun, ce qui présente l'inconvénient qu'en cas de changement de milieu, l'adaptation serait plus difficile voire impossible par rapport aux autres espèces. Mais d'un autre côté, ça donne l'énorme avantage d'avoir 100 % d'individus pouvant donner eux mêmes d'autres individus et donc de pouvoir augmenter très rapidement les effectifs de la population. C'est une autre stratégie de conquête d'un milieu : occuper l'environnement par le nombre. Afficher tout Je ne vois pas le rapport entre parthénogenèse et nombre d'individus, mais alors pas du tout. En revanche, à l'instar des dragons de komodo, ils peuvent coloniser de nouvelles terres grâce à un seul individu, ce qui est dans certains cas un gros avantage pour l'espèce.

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a écrit : Je ne vois pas le rapport entre parthénogenèse et nombre d'individus, mais alors pas du tout. En revanche, à l'instar des dragons de komodo, ils peuvent coloniser de nouvelles terres grâce à un seul individu, ce qui est dans certains cas un gros avantage pour l'espèce. Bon non car il faut une simulation pour déclancher l'ovulation ,a part se regarder dans un miroir ,je vois pas comment un seul individu pourrait coloniser

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a écrit : Je ne vois pas le rapport entre parthénogenèse et nombre d'individus, mais alors pas du tout. En revanche, à l'instar des dragons de komodo, ils peuvent coloniser de nouvelles terres grâce à un seul individu, ce qui est dans certains cas un gros avantage pour l'espèce. Ce n'est pas par rapport à la parthénogenèse mais c'est plutôt le fait qu'il n'y ait que des femelles qui permet que tous les individus produits sont susceptibles de faire des individus à leur tour : dans les espèces dans lesquelles il y a mâle et femelle, si on regarde juste du point de vue du nombre, les mâles sont "inutiles" pour la reproduction, puisqu'ils ne font pas de petits. Pour la même énergie consacrée à la reproduction, il y a donc 50 % d'individus "inutiles". Dans le cas des lézards à queue en fouet, tous les individus peuvent avoir des petits, donc par rapport à une autre espèce, il y aura théoriquement deux fois plus d'individus à la génération d'après.
Je ne sais pas si c'est aussi clair que je le voulais, sinon une des sources exprimait probablement cela mieux que moi ;)

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Une petite simulation entre deux femelles et "hop", c'est parti, elles se fécondent... Messieurs, si cela se généralise dans l'évolution, mesurons nos abbattis, nous n'en avons plus plus très longtemps à avoir une utilité ;)
La femme est bien l'avenir de "l'Homme".

Beaucoup d'espèces y ont recourt . certaines espèces ont des spermatheques et en fait de font pas la parthénogenèse. L'escargot par exemple. D'ailleurs il est hermaphodrite je crois
..

Il y a aussi des pucerons qui utilise ce mode de reproduction une partie de l'année.

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Il a existé une espèce avec que des mâles. Contre toutes attentes, elle s'est éteinte. XD

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a écrit : Une petite simulation entre deux femelles et "hop", c'est parti, elles se fécondent... Messieurs, si cela se généralise dans l'évolution, mesurons nos abbattis, nous n'en avons plus plus très longtemps à avoir une utilité ;)
La femme est bien l'avenir de "l'Homme".
Disait Aragon, pauvre con!
Ne vous excitez pas je cite Didier Benuro : chanson pour Morales.

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Jésus viendrait t'ill d''une parthénogenèse ?

Ces lézards ont laissé les “Femen” au pouvoir, et voilà le résultat.

a écrit : Une petite simulation entre deux femelles et "hop", c'est parti, elles se fécondent... Messieurs, si cela se généralise dans l'évolution, mesurons nos abbattis, nous n'en avons plus plus très longtemps à avoir une utilité ;)
La femme est bien l'avenir de "l'Homme".
Biologiquement c'est possible, et le pire, c'est qu'on y travaille.

Le film "Junior", c'est de la science-fiction, et la science fiction, qu'es ce que c'est? ;)

En fait, la seule et unique utilité de la reproduction sexuée, c'est qu'il y a plus de brassage génétique, comme dit plus haut, pour l'adaptabilité, c'est un grand Plus, mais pas plus.
Cela dit, au moindre pet de travers dans l'environnement, ce lézard a de grandes chances de disparaître, ce type de reproduction n'est pas viable dans le temps pour la vie pluricellulaire, les observations le montrent: c'est très rare.

a écrit : Disait Aragon, pauvre con!
Ne vous excitez pas je cite Didier Benuro : chanson pour Morales.
Comme Disais Aragon ROI des cons

Il est certes rare chez les vertébrés d'avoir des espèces qui recourent exclusivement à la parthénogenèse, mais chez les invertébrés c'est plus courant. Le record semble être détenu par un petit invertébré, la rotifère bdéloïde, qui se passe totalement de mâle depuis environ 40 millions d'années (www.youtube.com/watch?v=N3bRBEfPauw).

a écrit : Jésus viendrait t'ill d''une parthénogenèse ? Pas possible. Marie avait deux chromosome X. D'après la détermination chromosomique du sexe chez les humains, par parthénogenèse une femme ne pourrait engendre que des filles. Du coup, si tant est que Jésus ai existé (rien n'est moins sûr), il y a forcément un homme qui est impliqué pour qu'il puisse avoir un petit kiki à la naissance.