On n'a pas toujours utilisé que du pétrole pour faire de l'essence

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Le pétrole n'a pas toujours été la seule source de production d'essence. Il en exista d'origine synthétique obtenu à partir de houille, de lignite ou de gaz naturel. Le IIIe Reich en pénurie fut le premier à utiliser la technique, suivi de l'Afrique du Sud sous blocus pétrolier dans les années 50.


Commentaires préférés (3)

A savoir que ces procédés, outres le fait que consommer du pétrole dégagera des gaz à effets de serre, sont désastreux au niveau environnemental.
De la recherche est faite afin de réduire le bilan environnemental mais ça ne sera jamais optimal ni écolo.
Ca peut toutefois se révéler utile dans un avenir lointain quand le pétrole sera sorti du quotidien afin d'en avoir de petites quantités (à l'échelle du monde) pour des expéditions polaires (les batteries et le froids font pas bon ménage, en partant du principe qu'il fera encore froid aux pôles), les aéronefs, les médicaments, l'usage militaire (va propulser un tank avec une batterie) etc.

Erik Erickson était un négociant en pétrole, de nationalité Suédoise.
Il fut contacté par les Américains (pour le compte des Britanniques), au début 1940, afin d'espionner les Nazis, et informer les Alliés sur tout ce qui avait à voir avec leur industrie de carburant synthétique.
Dès le début de la seconde guerre mondiale, les Alliés savaient que le talon d'Achille du 3eme Reich, était son approvisionnement en carburant, et que si celui-ci pouvait être très affecté voir même tari, , il en était fini d'Hitler et consorts.
Erickson sera autorisé à entrer en Allemagne à partir de 1942, afin d'y faire des affaires. Il créera en parallèle, tout un réseau d'informateurs parmi ses anciennes connaissances du secteur pétrolier d'Allemagne, ajoutant celles qu'il arrivait à obtenir en visitant les raffineries du Reich. A chaque retour à Stockholm, il récitait exclusivement de mémoire, toutes les informations obtenues, au Service d' Intelligence Américain basé dans la capitale Suédoise.
Les informations obtenues permirent aux Alliés d'intensifier les bombardements des sites de production de carburant synthétique, et jouera même un rôle non négligeable dans le choix de la date du Débarquement de Normandie.
Il arrivera même à faire miroiter aux Nazis, la possibilité de délocaliser une partie de cette production en Suède ( le pays était officiellement Neutre), afin d'obtenir une totale confiance de Berlin, et pouvoir voyager sans restriction dans tout le Reich.
Il arrêtera ses activités d'espionnage en octobre 1944, quand les Nazis commencèrent à douter de lui, voyant la virulence des bombardements sur les sites à peine réparés ou tout récemment mis en service, comme ne pouvant pas être seulement le fruit du hasard.

Le manque de carburant en Allemagne sera tel à la fin de la guerre, que les Forces Armées Allemandes feront usage d'attelages de bœufs et de chevaux, pour tracter les tanks jusqu'aux champs de bataille et économiser donc, quelques litres de carburant.


Tous les commentaires (22)

Le GPL n'est-il pas de l'essence faite à partir de gaz ?

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A savoir que ces procédés, outres le fait que consommer du pétrole dégagera des gaz à effets de serre, sont désastreux au niveau environnemental.
De la recherche est faite afin de réduire le bilan environnemental mais ça ne sera jamais optimal ni écolo.
Ca peut toutefois se révéler utile dans un avenir lointain quand le pétrole sera sorti du quotidien afin d'en avoir de petites quantités (à l'échelle du monde) pour des expéditions polaires (les batteries et le froids font pas bon ménage, en partant du principe qu'il fera encore froid aux pôles), les aéronefs, les médicaments, l'usage militaire (va propulser un tank avec une batterie) etc.

a écrit : A savoir que ces procédés, outres le fait que consommer du pétrole dégagera des gaz à effets de serre, sont désastreux au niveau environnemental.
De la recherche est faite afin de réduire le bilan environnemental mais ça ne sera jamais optimal ni écolo.
Ca peut toutefois se révéler utile dans un avenir lo
intain quand le pétrole sera sorti du quotidien afin d'en avoir de petites quantités (à l'échelle du monde) pour des expéditions polaires (les batteries et le froids font pas bon ménage, en partant du principe qu'il fera encore froid aux pôles), les aéronefs, les médicaments, l'usage militaire (va propulser un tank avec une batterie) etc. Afficher tout
Les chars sur hybrides et sur batteries arrivent, c'est l'avenir
www.capital.fr/economie-politique/larmee-britannique-veut-se-lancer-dans-les-vehicules-de-combat-electriques-1350165

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a écrit : Les chars sur hybrides et sur batteries arrivent, c'est l'avenir
www.capital.fr/economie-politique/larmee-britannique-veut-se-lancer-dans-les-vehicules-de-combat-electriques-1350165
C'est pas l'avenir c'est le passé.
Certains chars Allemands de la seconde guerre mondiale par exemple avaient des moteurs électrique et d'autres hybrides. Il y aussi les sous-marins qui avaient des batteries leur permettant de fonctionner sous l'eau.

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a écrit : Pour laisser une terre propre aux enfants morts.

Enfin un combat dans lequel je me retrouve !
On dirait une réplique d’une pub des « Nuls »

Sauver la planète pour tuer des êtres humains, c'est bien ça !

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a écrit : Pour laisser une terre propre aux enfants morts.

Enfin un combat dans lequel je me retrouve !
Et les douilles se jettent dans la poubelle jaune.

Erik Erickson était un négociant en pétrole, de nationalité Suédoise.
Il fut contacté par les Américains (pour le compte des Britanniques), au début 1940, afin d'espionner les Nazis, et informer les Alliés sur tout ce qui avait à voir avec leur industrie de carburant synthétique.
Dès le début de la seconde guerre mondiale, les Alliés savaient que le talon d'Achille du 3eme Reich, était son approvisionnement en carburant, et que si celui-ci pouvait être très affecté voir même tari, , il en était fini d'Hitler et consorts.
Erickson sera autorisé à entrer en Allemagne à partir de 1942, afin d'y faire des affaires. Il créera en parallèle, tout un réseau d'informateurs parmi ses anciennes connaissances du secteur pétrolier d'Allemagne, ajoutant celles qu'il arrivait à obtenir en visitant les raffineries du Reich. A chaque retour à Stockholm, il récitait exclusivement de mémoire, toutes les informations obtenues, au Service d' Intelligence Américain basé dans la capitale Suédoise.
Les informations obtenues permirent aux Alliés d'intensifier les bombardements des sites de production de carburant synthétique, et jouera même un rôle non négligeable dans le choix de la date du Débarquement de Normandie.
Il arrivera même à faire miroiter aux Nazis, la possibilité de délocaliser une partie de cette production en Suède ( le pays était officiellement Neutre), afin d'obtenir une totale confiance de Berlin, et pouvoir voyager sans restriction dans tout le Reich.
Il arrêtera ses activités d'espionnage en octobre 1944, quand les Nazis commencèrent à douter de lui, voyant la virulence des bombardements sur les sites à peine réparés ou tout récemment mis en service, comme ne pouvant pas être seulement le fruit du hasard.

Le manque de carburant en Allemagne sera tel à la fin de la guerre, que les Forces Armées Allemandes feront usage d'attelages de bœufs et de chevaux, pour tracter les tanks jusqu'aux champs de bataille et économiser donc, quelques litres de carburant.

a écrit : Erik Erickson était un négociant en pétrole, de nationalité Suédoise.
Il fut contacté par les Américains (pour le compte des Britanniques), au début 1940, afin d'espionner les Nazis, et informer les Alliés sur tout ce qui avait à voir avec leur industrie de carburant synthétique.
Dès le début de
la seconde guerre mondiale, les Alliés savaient que le talon d'Achille du 3eme Reich, était son approvisionnement en carburant, et que si celui-ci pouvait être très affecté voir même tari, , il en était fini d'Hitler et consorts.
Erickson sera autorisé à entrer en Allemagne à partir de 1942, afin d'y faire des affaires. Il créera en parallèle, tout un réseau d'informateurs parmi ses anciennes connaissances du secteur pétrolier d'Allemagne, ajoutant celles qu'il arrivait à obtenir en visitant les raffineries du Reich. A chaque retour à Stockholm, il récitait exclusivement de mémoire, toutes les informations obtenues, au Service d' Intelligence Américain basé dans la capitale Suédoise.
Les informations obtenues permirent aux Alliés d'intensifier les bombardements des sites de production de carburant synthétique, et jouera même un rôle non négligeable dans le choix de la date du Débarquement de Normandie.
Il arrivera même à faire miroiter aux Nazis, la possibilité de délocaliser une partie de cette production en Suède ( le pays était officiellement Neutre), afin d'obtenir une totale confiance de Berlin, et pouvoir voyager sans restriction dans tout le Reich.
Il arrêtera ses activités d'espionnage en octobre 1944, quand les Nazis commencèrent à douter de lui, voyant la virulence des bombardements sur les sites à peine réparés ou tout récemment mis en service, comme ne pouvant pas être seulement le fruit du hasard.

Le manque de carburant en Allemagne sera tel à la fin de la guerre, que les Forces Armées Allemandes feront usage d'attelages de bœufs et de chevaux, pour tracter les tanks jusqu'aux champs de bataille et économiser donc, quelques litres de carburant.
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Cela me fait penser à un détail peu connu du débarquement. Les Anglais avaient installé un oléoduc entre l’île de Wight et Cherbourg juste après le débarquement pour fournir en carburant l’armée « anglo-américaine » très fortement mécanisée. D’autres oléoducs seront installés ensuite et serviront à fournir en carburant l’ensemble des troupes arrivant sur le continent.
Et même avec cet idée géniale, il aura fallu alimenter les troupes américaines en carburant par avions car les oléoducs avaient des débits trop faible. Le pétrole, le nerf de la guerre ? ;)

a écrit : A savoir que ces procédés, outres le fait que consommer du pétrole dégagera des gaz à effets de serre, sont désastreux au niveau environnemental.
De la recherche est faite afin de réduire le bilan environnemental mais ça ne sera jamais optimal ni écolo.
Ca peut toutefois se révéler utile dans un avenir lo
intain quand le pétrole sera sorti du quotidien afin d'en avoir de petites quantités (à l'échelle du monde) pour des expéditions polaires (les batteries et le froids font pas bon ménage, en partant du principe qu'il fera encore froid aux pôles), les aéronefs, les médicaments, l'usage militaire (va propulser un tank avec une batterie) etc. Afficher tout
il ne faut pas voir les batteries comme un but, mais comme une étape. On sera beaucoup plus autonomes en utilisant des recharges d'hydrogène (comme aujourd'hui des "pleins" d'hydrocarbures) qu'en emportant des batteries longues à recharger plus ou moins souvent, lourdes et encombrante. La seule possibilité de sauver les batteries à long terme serait de trouver la possibilité de stocker une énorme quantité d'électricité dans une petite et légère batterie. Encore, faudra-t-il produire cette électricité à un moment sur un autre pour la stocker sur la batterie
On peut faire une analogie avec les ampoules fluorescentes qui ont fait la transition entre les ampoules à incandescence et les ampoules à Led. L'hydrogène est un moyen d'emporter son carburant avec soi, on trouvera mieux plus tard... peut-être

a écrit : Cela me fait penser à un détail peu connu du débarquement. Les Anglais avaient installé un oléoduc entre l’île de Wight et Cherbourg juste après le débarquement pour fournir en carburant l’armée « anglo-américaine » très fortement mécanisée. D’autres oléoducs seront installés ensuite et serviront à fournir en carburant l’ensemble des troupes arrivant sur le continent.
Et même avec cet idée géniale, il aura fallu alimenter les troupes américaines en carburant par avions car les oléoducs avaient des débits trop faible. Le pétrole, le nerf de la guerre ? ;)
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Un sujet qui mériterait -Oh combien- une anecdote de SCMB !
La station de bombage était située en toute bordure de plage, déguisée en stand de vente de glaces, sur le point d'ouvrir pour la saison estivale.
Les tuyaux chargés de faire transiter le carburant au travers de la Manche,-ils furent 22 au total, si ma mémoire ne me fait pas défaut- portaient les noms de personnages de Walt Disney.

a écrit : C'est pas l'avenir c'est le passé.
Certains chars Allemands de la seconde guerre mondiale par exemple avaient des moteurs électrique et d'autres hybrides. Il y aussi les sous-marins qui avaient des batteries leur permettant de fonctionner sous l'eau.
C'est mieux pour un sous-marins de pouvoir fonctionner sous l'eau .enfin , je crois que cest le principe

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Le procédé exact s'appelle procédé Fischer-Tropsch et consiste à transformer du gaz de synthèse (mélange de CO et de H2) en hydrocarbures de taille variable. Il permet donc théoriquement d'obtenir du propane ou butane (gaz), de l'essence, du diesel, du kérosène ou même des paraffines. Le gaz de synthèse, lui, provient en grande majorité de ressources fossiles comme le charbon ou le gaz naturel, mais peut également s'obtenir via les unités de méthanisation ! Celles-ci fonctionnent grâce à des déchets organiques, donc des ressources renouvelables.
Source : 6 mois de travail à l'Institut Français du pétrole sur cette thématique.

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a écrit : Pour laisser une terre propre aux enfants morts.

Enfin un combat dans lequel je me retrouve !
EMP !!!

a écrit : C'est mieux pour un sous-marins de pouvoir fonctionner sous l'eau .enfin , je crois que cest le principe Le moteur thermique de ta voiture fonctionne sous l'eau ? A moins que ton commentaire soit une touche d'humour :)

Toutefois ton commentaire permet d'apporter une précision importante. La marine allemande était composé de submersibles et non de sous-marins. C'est seulement à partir de la classe XX1 (entré en service en 1945) que l'on parle de sous-marins.

Le type XX1 appelé Elektroboots est plus rapide en plongée qu'en surface et c'est révolutionnaire pour l'époque (propulsion diesel en surface et propulsion électrique en plongée).

Aujourd'hui, et même en parlant de la 2nd GM, on ne fait plus vraiment la distinction entre les deux termes.

a écrit : Erik Erickson était un négociant en pétrole, de nationalité Suédoise.
Il fut contacté par les Américains (pour le compte des Britanniques), au début 1940, afin d'espionner les Nazis, et informer les Alliés sur tout ce qui avait à voir avec leur industrie de carburant synthétique.
Dès le début de
la seconde guerre mondiale, les Alliés savaient que le talon d'Achille du 3eme Reich, était son approvisionnement en carburant, et que si celui-ci pouvait être très affecté voir même tari, , il en était fini d'Hitler et consorts.
Erickson sera autorisé à entrer en Allemagne à partir de 1942, afin d'y faire des affaires. Il créera en parallèle, tout un réseau d'informateurs parmi ses anciennes connaissances du secteur pétrolier d'Allemagne, ajoutant celles qu'il arrivait à obtenir en visitant les raffineries du Reich. A chaque retour à Stockholm, il récitait exclusivement de mémoire, toutes les informations obtenues, au Service d' Intelligence Américain basé dans la capitale Suédoise.
Les informations obtenues permirent aux Alliés d'intensifier les bombardements des sites de production de carburant synthétique, et jouera même un rôle non négligeable dans le choix de la date du Débarquement de Normandie.
Il arrivera même à faire miroiter aux Nazis, la possibilité de délocaliser une partie de cette production en Suède ( le pays était officiellement Neutre), afin d'obtenir une totale confiance de Berlin, et pouvoir voyager sans restriction dans tout le Reich.
Il arrêtera ses activités d'espionnage en octobre 1944, quand les Nazis commencèrent à douter de lui, voyant la virulence des bombardements sur les sites à peine réparés ou tout récemment mis en service, comme ne pouvant pas être seulement le fruit du hasard.

Le manque de carburant en Allemagne sera tel à la fin de la guerre, que les Forces Armées Allemandes feront usage d'attelages de bœufs et de chevaux, pour tracter les tanks jusqu'aux champs de bataille et économiser donc, quelques litres de carburant.
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Petite question pour toi Époxy (aucun rapport avec l'anecdote, certes) les compléments d'anecdotes (riches!) Que tu apportes bien souvent, sont ils issus de recherches que tu fais après lecture de ladite anecdote ou bien plutôt issus de tes propres connaissances? Le cas échéant... Quelle mémoire tu posséderais !
Merci en tout cas à toi autant qu'à tous ceux qui apportent des compléments à chaque fois.
Mon ratio de lecture pour une anecdote est bien souvent : 30secondes de lecture de l'anecdote pour un quart d'heure de lecture des commentaires. Quand on y rajoute la lecture des sources, il n'est pas rare qu'une anecdote me dure presque une demi heure !
Vive SCMB !

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a écrit : Petite question pour toi Époxy (aucun rapport avec l'anecdote, certes) les compléments d'anecdotes (riches!) Que tu apportes bien souvent, sont ils issus de recherches que tu fais après lecture de ladite anecdote ou bien plutôt issus de tes propres connaissances? Le cas échéant... Quelle mémoire tu posséderais !
Merci en tout cas à toi autant qu'à tous ceux qui apportent des compléments à chaque fois.
Mon ratio de lecture pour une anecdote est bien souvent : 30secondes de lecture de l'anecdote pour un quart d'heure de lecture des commentaires. Quand on y rajoute la lecture des sources, il n'est pas rare qu'une anecdote me dure presque une demi heure !
Vive SCMB !
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Veuillez m'excuser de ne vous réponde qu'aujourd'hui. Je viens de découvrir votre commentaire.

À la lecture des nouvelles anecdotes, je cherche à en retirer trois sujets ou mots principaux, puis de voir si mes connaissances accumulées peuvent apporter un complément d'information.
Selon mes occupations quotidiennes, je tenterai de répondre de mémoire, et/ou en fouillant le Net, d'apprendre plus ou encore vérifier mes infos déjà connues.
Il y a cependant un impératif indispensable: que le sujet principal de l'anecdote paraisse attractif a mes yeux. S'il l'est, je ne met plus aucune limite (tel un véritable passionné enragé !) pour l'étudier et/ou partager mes connaissances acquises, parfois depuis plusieurs décennies. Malheureusement, bien plus d'une fois, c'est le temps qui me manque pour publier un post.

À propos de ma mémoire.
En toute humilité et honnêteté: J'ai appris à lire tout seul à l'âge de cinq ans, et j'ai été classé l'été dernier ( par un Institut de Barcelone) comme possédant un niveau QI qui ne se mesure que chez 3 personnes sur 100 000.
Cependant, il me faut quotidiennement lutter contre certaines incompréhensions de la part de mon entourage, quand un surdoué veut transmettre ses idées d'amélioration professionnelles, ou encore des réactions sociales que je transmets inconsciemment, quand mon très léger autisme reprend le dessus.

Si ma mère était présente en ce moment, elle vous dirait qu'il ne lui a jamais été nécessaire de m'enseigner, mais que l'impératif devait être que le/la professeur emploie des méthodes d'apprentissage qui me correspondent. Je pouvais donc tout autant devenir un véritable cancre dans certaines matières scolaires, .....et y exceller l'année suivante, avec un autre professeur. Ceci fut particulièrement marquant durant mes deux premières années d'apprentissage de l'anglais. J''ai tout rattrapé en quelques semaines, à la troisième année.

En conclusion: apprendre dépend certes des capacités de tout un chacun, mais encore faut-il que "l'élève" trouve une envie et un but dans la démarche de cet apprentissage.

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a écrit : Veuillez m'excuser de ne vous réponde qu'aujourd'hui. Je viens de découvrir votre commentaire.

À la lecture des nouvelles anecdotes, je cherche à en retirer trois sujets ou mots principaux, puis de voir si mes connaissances accumulées peuvent apporter un complément d'information.
/> Selon mes occupations quotidiennes, je tenterai de répondre de mémoire, et/ou en fouillant le Net, d'apprendre plus ou encore vérifier mes infos déjà connues.
Il y a cependant un impératif indispensable: que le sujet principal de l'anecdote paraisse attractif a mes yeux. S'il l'est, je ne met plus aucune limite (tel un véritable passionné enragé !) pour l'étudier et/ou partager mes connaissances acquises, parfois depuis plusieurs décennies. Malheureusement, bien plus d'une fois, c'est le temps qui me manque pour publier un post.

À propos de ma mémoire.
En toute humilité et honnêteté: J'ai appris à lire tout seul à l'âge de cinq ans, et j'ai été classé l'été dernier ( par un Institut de Barcelone) comme possédant un niveau QI qui ne se mesure que chez 3 personnes sur 100 000.
Cependant, il me faut quotidiennement lutter contre certaines incompréhensions de la part de mon entourage, quand un surdoué veut transmettre ses idées d'amélioration professionnelles, ou encore des réactions sociales que je transmets inconsciemment, quand mon très léger autisme reprend le dessus.

Si ma mère était présente en ce moment, elle vous dirait qu'il ne lui a jamais été nécessaire de m'enseigner, mais que l'impératif devait être que le/la professeur emploie des méthodes d'apprentissage qui me correspondent. Je pouvais donc tout autant devenir un véritable cancre dans certaines matières scolaires, .....et y exceller l'année suivante, avec un autre professeur. Ceci fut particulièrement marquant durant mes deux premières années d'apprentissage de l'anglais. J''ai tout rattrapé en quelques semaines, à la troisième année.

En conclusion: apprendre dépend certes des capacités de tout un chacun, mais encore faut-il que "l'élève" trouve une envie et un but dans la démarche de cet apprentissage.
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Et bien ma foi, je ne m'attendais pas à une réponse telle que celle ci mais j'y suis d'autant plus réceptif que je suis dans une situation similaire!
Diagnostiqué "surdoué" à 5 ans je rentre au CP en ayant sauté une classe car je savais déjà lire.
Malheureusement être le plus jeune de chacune des classes que je traversais m'a mis en situation d'échec scolaire (probablement dû au fait qu'il fallait que je me fasse remarquer autrement)
Je n'ai pas appris à apprendre car comprendre me suffisait.... Jusqu'au bac du moins. Pour des études supérieures malheureusement il fallait être capable d'apprendre et je me suis donc arrêté aux portes de la fac ... Aujourd'hui je le paye, certes, car j'ai démarré une vie active à 17ans, mais je fini par rattraper le temps perdu en cumulant de l'expérience qui me permet d'évoluer toujours plus. J'aurai finalement rattrapé les études que je n'ai pas faites sur 15 années... Et c'est pas fini !

Merci pour votre réponse en tout cas, je pensais pas déballer ainsi mon parcours mais vos mots m'ont fait écho et ceux ci sont assez inspirants je dois dire !

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a écrit : Et bien ma foi, je ne m'attendais pas à une réponse telle que celle ci mais j'y suis d'autant plus réceptif que je suis dans une situation similaire!
Diagnostiqué "surdoué" à 5 ans je rentre au CP en ayant sauté une classe car je savais déjà lire.
Malheureusement être le plus jeune
de chacune des classes que je traversais m'a mis en situation d'échec scolaire (probablement dû au fait qu'il fallait que je me fasse remarquer autrement)
Je n'ai pas appris à apprendre car comprendre me suffisait.... Jusqu'au bac du moins. Pour des études supérieures malheureusement il fallait être capable d'apprendre et je me suis donc arrêté aux portes de la fac ... Aujourd'hui je le paye, certes, car j'ai démarré une vie active à 17ans, mais je fini par rattraper le temps perdu en cumulant de l'expérience qui me permet d'évoluer toujours plus. J'aurai finalement rattrapé les études que je n'ai pas faites sur 15 années... Et c'est pas fini !

Merci pour votre réponse en tout cas, je pensais pas déballer ainsi mon parcours mais vos mots m'ont fait écho et ceux ci sont assez inspirants je dois dire !
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Tout pareil pour moi. Je savais lire et je connais mes tables de multiplication en entrant au CP mais étant de fin d'année et insuffisamment mature, je n'ai pas sauté de classe malgré la réussite aux tests.
Je me suis beaucoup ennuyé sur les bancs de l'école ensuite et je n'ai pas non plus fait d'études longues.

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