L'assec est quand il n'y a pas d'eau

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Évidemment, inutile de préciser l’étymologie du mot.

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Un assec (volontaire) et visitable, est l'ancien lit de la rivière Turia, passant pour Valencia, Espagne.
En octobre 1957, un effet de "goutte froide" de proportions exceptionnelles affecta les monts entourant la plaine côtière, provoquant un terrible inondation de la ville.
Afin de mettre définitivement fin à ces inondations répertoriées tout au long de l'histoire de la ville, il fut décidé de dévier le lit de la rivière, sur une longueur de 12 kilomètres, rejoignant la Mer Méditerranée plus au Sud.
Actuellement, l'ancien lit de la rivière est transformé en zone verte, où sont reconstitués plusieurs styles de jardins du monde, ainsi que d'installations sportives.

a écrit : Un jour, ce fleuve risque de retrouver ses droits, mais je comprends la démarche.

Il me semble qu'à Paris, un bras de la Seine a aussi été volontairement asséché, et urbanisé, c'était d'ailleurs à cet endroit que l'inondation de la ville de 1910 a été la plus forte, namol, quoi...
Le quartier du Marais a une étymologie claire, la zone couverte par ce marais allait jusqu'à l'emplacement de la Gare de l'Est d'aujourd'hui...


Tous les commentaires (41)

Évidemment, inutile de préciser l’étymologie du mot.

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a écrit : Évidemment, inutile de préciser l’étymologie du mot. Probablement..

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a écrit : Évidemment, inutile de préciser l’étymologie du mot. A la richesse de la langue française, c'est beau

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Un assec (volontaire) et visitable, est l'ancien lit de la rivière Turia, passant pour Valencia, Espagne.
En octobre 1957, un effet de "goutte froide" de proportions exceptionnelles affecta les monts entourant la plaine côtière, provoquant un terrible inondation de la ville.
Afin de mettre définitivement fin à ces inondations répertoriées tout au long de l'histoire de la ville, il fut décidé de dévier le lit de la rivière, sur une longueur de 12 kilomètres, rejoignant la Mer Méditerranée plus au Sud.
Actuellement, l'ancien lit de la rivière est transformé en zone verte, où sont reconstitués plusieurs styles de jardins du monde, ainsi que d'installations sportives.

Ca marche aussi pour les ruisseaux? Dans mon département, y'en avait un peu partout, mais a force de pomper les nappes phréatiques...
Y'a 30 ans y'avait un petit ruisseau qui coulait toute l'année près de chez moi, on pouvait l'enjamber et même y faire trempette à certains coins en été, y'avait des petits poissons, aujourd'hui, y'a plus que des cailloux sauf quand il tombe des hallebardes! :(

a écrit : Un assec (volontaire) et visitable, est l'ancien lit de la rivière Turia, passant pour Valencia, Espagne.
En octobre 1957, un effet de "goutte froide" de proportions exceptionnelles affecta les monts entourant la plaine côtière, provoquant un terrible inondation de la ville.
Afin de m
ettre définitivement fin à ces inondations répertoriées tout au long de l'histoire de la ville, il fut décidé de dévier le lit de la rivière, sur une longueur de 12 kilomètres, rejoignant la Mer Méditerranée plus au Sud.
Actuellement, l'ancien lit de la rivière est transformé en zone verte, où sont reconstitués plusieurs styles de jardins du monde, ainsi que d'installations sportives.
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Un jour, ce fleuve risque de retrouver ses droits, mais je comprends la démarche.

Il me semble qu'à Paris, un bras de la Seine a aussi été volontairement asséché, et urbanisé, c'était d'ailleurs à cet endroit que l'inondation de la ville de 1910 a été la plus forte, namol, quoi...

Et dans un coin ou j était
À l été, le niveau d un lac baissait et on voyait davantage le temps passant les ruines d un château, même l ancien lit du ruisseau qui était la avant le lac est devenu visible une année
Y aurait de l urbex à faire, il y a tout un village
Mais sous marin la plupart du temps

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a écrit : Un jour, ce fleuve risque de retrouver ses droits, mais je comprends la démarche.

Il me semble qu'à Paris, un bras de la Seine a aussi été volontairement asséché, et urbanisé, c'était d'ailleurs à cet endroit que l'inondation de la ville de 1910 a été la plus forte, namol, quoi...
Le quartier du Marais a une étymologie claire, la zone couverte par ce marais allait jusqu'à l'emplacement de la Gare de l'Est d'aujourd'hui...

a écrit : Un jour, ce fleuve risque de retrouver ses droits, mais je comprends la démarche.

Il me semble qu'à Paris, un bras de la Seine a aussi été volontairement asséché, et urbanisé, c'était d'ailleurs à cet endroit que l'inondation de la ville de 1910 a été la plus forte, namol, quoi...
Les archives de la ville de Valencia, comptent 22 inondations importantes, entre 1321 être 1957. Une tous les 30 ans de moyenne.
La dernière (1957) est considérée comme une de caractère exceptionnel, sans pour autant pouvoir assurer qu'elle est en haut de la top liste.
Le débit maximum de la rivière, fut de 3800 m3/seconde. Cependant, la déviation Sud a été calibrée jusqu'à 5000 m3/s.
Il reste donc une marge confortable de sécurité.
Et si quand bien même une situation de pluies torrentielles de caractère millénaire arrivait à se produire, l'ancien lit de la rivière peut encore servir de trop plein, sans pour autant provoquer des dégâts sur les édifices et logements, vu que l'on s'est bien gardé de l'urbaniser.

L'île Saint Louis de Paris était autrefois constitué de deux îles. Le bras de Seine les séparant fut comblé au 17eme siècle.
Quant à la Bièvre, qui traversait le 13eme et 5eme arrondissement de Paris, elle a été couverte au début du 20eme siècle.

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J'aimerais bien pouvoir savoir quand et où serait provoqué un assec, histoire d'aller comtempler un village englouti.

a écrit : Les archives de la ville de Valencia, comptent 22 inondations importantes, entre 1321 être 1957. Une tous les 30 ans de moyenne.
La dernière (1957) est considérée comme une de caractère exceptionnel, sans pour autant pouvoir assurer qu'elle est en haut de la top liste.
Le débit maximum de la rivière
, fut de 3800 m3/seconde. Cependant, la déviation Sud a été calibrée jusqu'à 5000 m3/s.
Il reste donc une marge confortable de sécurité.
Et si quand bien même une situation de pluies torrentielles de caractère millénaire arrivait à se produire, l'ancien lit de la rivière peut encore servir de trop plein, sans pour autant provoquer des dégâts sur les édifices et logements, vu que l'on s'est bien gardé de l'urbaniser.

L'île Saint Louis de Paris était autrefois constitué de deux îles. Le bras de Seine les séparant fut comblé au 17eme siècle.
Quant à la Bièvre, qui traversait le 13eme et 5eme arrondissement de Paris, elle a été couverte au début du 20eme siècle.
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Visiblement ca a été bien fait, ils ont prévu de laisser l'ancien lit du fleuve en soupape de sécurité, mais je n'en démordrai point, barrer la nature, quand le barrage pète... et il pétera un jour où l'autre, ca va faire mal.

Ca me rappelle une anecdote personnelle, un pote qui voulait acheter un terrain constructible arboré pas trop cher, j'ai creusé un peu et j'ai trouvé des galets... Ca veut dire que...

La nature, elle s'en fout de nos travaux, quand ca déborde, ca déborde!

a écrit : J'aimerais bien pouvoir savoir quand et où serait provoqué un assec, histoire d'aller comtempler un village englouti. y'a plein de projets de vidanges de barrages cette année en France, cherche un peu, tu trouvera peut être ton bonheur, mais n'oublie pas tes bottes en caoutchouc! ^^

a écrit : Visiblement ca a été bien fait, ils ont prévu de laisser l'ancien lit du fleuve en soupape de sécurité, mais je n'en démordrai point, barrer la nature, quand le barrage pète... et il pétera un jour où l'autre, ca va faire mal.

Ca me rappelle une anecdote personnelle, un pote qui voulait ache
ter un terrain constructible arboré pas trop cher, j'ai creusé un peu et j'ai trouvé des galets... Ca veut dire que...

La nature, elle s'en fout de nos travaux, quand ca déborde, ca déborde!
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Mieux vaut le plus tard possible...

Quant à ton pote, j'ai aussi connu ce cas à la première personne.
Je suis d'ailleurs étonné que le terrain que voulait acquérir ton pote, soit constructible. Je croyais que la France avait une bonne législation en référence aux zones inondables.

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a écrit : Mieux vaut le plus tard possible...

Quant à ton pote, j'ai aussi connu ce cas à la première personne.
Je suis d'ailleurs étonné que le terrain que voulait acquérir ton pote, soit constructible. Je croyais que la France avait une bonne législation en référence aux zones inondables.
Le fric!!! Le coin n'est pas classé en zone inondable, j'ai eu du flair c'est tout, si y'a des galets, c'est que de l'eau a coulé ici, et la digue... Depuis Xynthia, ca s'est durci, mais dans certains coins, c'est encore n'importequoi. Faut vraiment se méfier et pas hésiter à gratter un peu voir ce qu'il y a sous la belle couche de terre.

L'expression " je suis assec " prends tout son sens !

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a écrit : Le fric!!! Le coin n'est pas classé en zone inondable, j'ai eu du flair c'est tout, si y'a des galets, c'est que de l'eau a coulé ici, et la digue... Depuis Xynthia, ca s'est durci, mais dans certains coins, c'est encore n'importequoi. Faut vraiment se méfier et pas hésiter à gratter un peu voir ce qu'il y a sous la belle couche de terre. Afficher tout Il ne faut pas se raconter d'histoires, si dans une ville les anciens n'avaient pas construit à un endroit qui peut apparaitre attrayant, c'est la plupart du temps un endroit inondable ou mouvant (argile verte)
Ça peut être aussi une ancienne carrière ou un dépôt d'ordures (souvent ce sont des ordures qui ont remblayé les anciennes carrières)

a écrit : Les archives de la ville de Valencia, comptent 22 inondations importantes, entre 1321 être 1957. Une tous les 30 ans de moyenne.
La dernière (1957) est considérée comme une de caractère exceptionnel, sans pour autant pouvoir assurer qu'elle est en haut de la top liste.
Le débit maximum de la rivière
, fut de 3800 m3/seconde. Cependant, la déviation Sud a été calibrée jusqu'à 5000 m3/s.
Il reste donc une marge confortable de sécurité.
Et si quand bien même une situation de pluies torrentielles de caractère millénaire arrivait à se produire, l'ancien lit de la rivière peut encore servir de trop plein, sans pour autant provoquer des dégâts sur les édifices et logements, vu que l'on s'est bien gardé de l'urbaniser.

L'île Saint Louis de Paris était autrefois constitué de deux îles. Le bras de Seine les séparant fut comblé au 17eme siècle.
Quant à la Bièvre, qui traversait le 13eme et 5eme arrondissement de Paris, elle a été couverte au début du 20eme siècle.
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Ça veut dire que la bièvre coule tjrs mais en souterrain ? Énorme, J ai entendu oui que dans certaines très grandes villes et même depuis longtemps des rivières sont devenues souterraines à force de construire

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a écrit : Ça veut dire que la bièvre coule tjrs mais en souterrain ? Énorme, J ai entendu oui que dans certaines très grandes villes et même depuis longtemps des rivières sont devenues souterraines à force de construire Quasiment : elle est collectée par les Égouts de Paris !

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a écrit : Quasiment : elle est collectée par les Égouts de Paris ! OK merci de l info (même si cchui un pti peu déçu je m imaginait une rivière avec des vagues et des creux sous la terre et les bâtiments a quelques mètres sous nos pieds C était plus fun mais bon)

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