Le principal risque de transmission du VIH est lors d’un rapport anal réceptif, avec un risque estimé selon certaines études à 1,4%. C’est principalement dû à la forte concentration de cellules immunitaires sur la paroi rectale. Le deuxième risque majeur concerne le partage de moyens d’injection contaminés comme des seringues avec un risque de 0,63%. Un rapport vaginal réceptif comporte quant à lui un risque de 0,08%.
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C’est même quelque chose que j’ai entendu bien avant de faire mes études ou de travailler, quand j’étais jeune, on nous sensibilisait sur le sujet et ça revenait systématiquement sur le tapis, « les rapports homosexuels entre hommes sont les plus risqués »...
Ils ont plus peur de révéler que l’épidémie baisse ou est moins importante que d’autre parce que c’est l’épidémie du VIH qui a poussé les gens à avoir des pratiques sexuelles moins risquées: se protéger en portant des préservatifs etc.
Par contre les traitements antiviraux si l’infection est vue à temps s’avèrent assez efficace.
En revanche, on a bien un vaccin contre l’hépatite A et B, oui.
A noter que les hépatites A ou E ne deviennent jamais chroniques, elles finissent par guérir spontanément (le corps les élimine) et s’attrapent à cause des matières fécales (eaux usées, mauvais lavage des mains, zones où l’hygiène est moins bonne en gros), alors que les hépatites B ou C peuvent devenir chroniques et dangereuses car elles causent des cirrhoses, des cancers hépatiques etc...
L’hépatite B peut principalement s’attraper lors de relations sexuelles, mais aussi par contamination sanguine, même minime. L’hépatite C, quant à elle, s’attrape principalement lors des contaminations sanguines (il y a eu une vague de contamination avec des poches de sang transfusé contaminées d’ailleurs il y a plusieurs années), et très peu par les rapports sexuels (surtout en cas de lésions notamment).
L’hépatite D, personne n’en parle jamais, car elle ne touche que les personnes atteinte de l’hépatite B en gros et que le vaccin de l’hépatite B nous protège de ce fait de l’hépatite D.
Voilà pour le topo hépatites ! :)
En fait le taux de 0,08 % me semble très faible. Ça représente une contamination tous les 1250 rapports (en moyenne). En comptant 2 rapports par semaine, un homme mettrait 12 ans pour contaminer sa femme. Cette durée est quasiment supérieure à l'espérance de vie d'une personne atteinte du sida (environ 10 ans sans traitement). A ce train, comment le Lesotho a t'il atteint plus de 40% de sa population atteinte du VIH en quelques dizaines d'années ? (le virus n'a été découvert que dans les années 80, même s'il existait depuis bien longtemps).
Le virus a été identifié en 1983, il y a fort à parier que ce virus existe depuis plus longtemps, des années avant, peut être des dizaines d'années. On a commencé à tirer la sonnette d'alarme quand des milliers de gens tombaient, ca te rappelle pas le coronavirus où aujourd'hui il est admis qu'il était déjà en France avant que la première alerte internationale soit donnée par la Chine en Novembre 2019?
Voir mon commentaire juste au dessus svp.
On peut le comprendre car après les campagnes massives de sensibilisation sur le sida, les pourcentages avancés ici paraissent très faibles.
J'ai fait des études paramédicales et, au contraire, c'est quelque chose qui n'est ni caché ni implicitement sous entendu.. je suis un peu étonnée de lire cela du coup ?