Le 3 février 1976, des indépendantistes prirent un car scolaire en otage à Djibouti. À son bord, on comptait 31 enfants, tous français. Le président Giscard d'Estaing fit alors appel à une unité d’élite nouvelle alors peu connue : le GIGN. Le 4 février, les terroristes furent tués, mais 2 enfants furent tués.
Commentaires préférés (3)
Quelques informations sur le contexte :
"Le GIGN participe à la libération, le 3 février 1976, en coopération avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère, de 30 écoliers (enfants de militaires français) pris en otages dans un car de ramassage scolaire par des terroristes du FLCS (Front de libération de la côte somalienne) à Loyada dans la colonie française de Djibouti (à l'époque le Territoire français des Afars et des Issas).
Dans cette opération, sept terroristes sont tués par un tir coordonné et simultané du GIGN mais deux enfants et une institutrice y trouvent la mort, cinq autres sont blessés et neuf soldats somaliens sont tués au cours de la confusion qui s'en est suivie : alors qu'un escadron (du GIGN) se précipite vers le car pour extraire les enfants, les militaires somaliens, postés de part et d’autre du poste frontière, ouvrent le feu car croyant qu'il s'agit d'une agression terroriste."
www.gign.org/groupe-intervention/?cat=3
fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_GIGN
Un des enfants du bus, traumatisé, s'est d'ailleurs suicidé par la suite.
dans les sources il y a un podcast très intéressant, avec comme invité Jean Luc RIVA qui développe certains aspect de cette mission hyper complexe à l'époque
ce fait d'arme est très envié par les unités d'intervention dans le monde, en Europe il y a des entrainements qui reprenne la configuration de cette mission, pour tenter d'obtenir le même résultat
sans drone, sans satellite, et encore moins d'équipe de renseignements
Tous les commentaires (60)
J’aurais mis : les terroristes furent tués, mais deux enfants ont été mortellement blessés.
Quelques informations sur le contexte :
"Le GIGN participe à la libération, le 3 février 1976, en coopération avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère, de 30 écoliers (enfants de militaires français) pris en otages dans un car de ramassage scolaire par des terroristes du FLCS (Front de libération de la côte somalienne) à Loyada dans la colonie française de Djibouti (à l'époque le Territoire français des Afars et des Issas).
Dans cette opération, sept terroristes sont tués par un tir coordonné et simultané du GIGN mais deux enfants et une institutrice y trouvent la mort, cinq autres sont blessés et neuf soldats somaliens sont tués au cours de la confusion qui s'en est suivie : alors qu'un escadron (du GIGN) se précipite vers le car pour extraire les enfants, les militaires somaliens, postés de part et d’autre du poste frontière, ouvrent le feu car croyant qu'il s'agit d'une agression terroriste."
www.gign.org/groupe-intervention/?cat=3
fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_GIGN
Le film « L’Intervention » traite de cet événement (s’en inspire plutôt car le déroulé et dénouement ne sont pas tout à fait exacts).
En ce qui concernent les enfants et l'institutrice, il y a peu de mots. Les enfants ne devraient pas subir la connerie des adultes.
Un des enfants du bus, traumatisé, s'est d'ailleurs suicidé par la suite.
dans les sources il y a un podcast très intéressant, avec comme invité Jean Luc RIVA qui développe certains aspect de cette mission hyper complexe à l'époque
ce fait d'arme est très envié par les unités d'intervention dans le monde, en Europe il y a des entrainements qui reprenne la configuration de cette mission, pour tenter d'obtenir le même résultat
sans drone, sans satellite, et encore moins d'équipe de renseignements
Le 15 mai 1974, trois intégrants terroristes du FDLP ( Front Démocratique pour la Libération de la Palestine), en provenance du Liban, prennent 115 personnes en otage, dont 105 enfants d'une école Primaire à Ma'alot, Israël.
L'exigence des preneurs d'otages est claire: la libération de 23 militants palestiniens des prisons Israéliennes.
Le lendemain, la Brigade Golani prend d'assaut l'école, mais les trois terroristes lancent des grenades et tirent à l'arme automatique contre les enfants, tuant 22 d'entre eux et en blessant 68 autres, dans un massacre sans nom contre des enfants.
-------------_---------------
Le 01 septembre 2004, jour de la rentrée des classes à Beslan, (Sorties du Nord, Russie) un groupe terroriste musulman composé, entre autres, de Tchétchènes et d'Ingouches, prirent 1181 personnes en otage, dont une grande majorité étaient des enfants.
La prise d'otage ne termina pas bien. le bilan fut de 334 morts et au moins 783 blessés.
-----------------------------
Je me suis toujours demandé quelle est la véritable finalité du Terrorisme, et si celui-ci bénéficie réellement à ses auteurs ou à "la cause" qu'il prétend défendre.
Somme toute, s'attaquer à des civils -et encore plus à des enfants ! - ne peut autrement que générer une répulsion envers ce que les auteurs prétendent revendiquer.
Ca c'est la vision d'un coté, mais ce qu'on appelle terrorisme, vu de l'autre coté, c'est une guerre où tout est permis. Les terroristes ne se voient pas comme des terroristes, ils pensent vraiment qu'ils font ce qui est bien, quitte à faire des atrocités.
EN prenant des enfants en otage, ils ne pensent pas devoir les tuer et obtenir ce qu'ils veulent en jouant sur la corde sensible, la peur, la médiatisation, sauf que... ben, ca marche pas, mais on leur a fait croire que ca marche.
Après y'a les assassins, comme à Nice où ce qui s'est passé en 2015, c'est pas des terroristes ça, c'est des bouchers, c'est différent.
Le vrai terroriste joue sur la peur, essaie de faire plier son "adversaire" en employant tout les moyens à sa disposition, un peu comme les braqueurs de banque qui prennent des otages, leur but n'est pas de les tuer, leur but est d'obtenir ce qu'ils veulent.
En tout cas je vois ca comme ça.
@Gguil81: Il me semble, dans me souvenirs, que c'est un terroriste touché qui, dans son dernier souffle avant de s'écrouler, tire dans tous le sens et touche les enfants.
Écoutez la 2e source, c'est un podcast fascinant qui relate cet épisode.
Ce qui est intéressant, notemment, c'est que l'on voit que le commandement sur le terrain (les militaires) ne suit pas directement les ordres de l'État-major à Paris.
Et c'est un peu devenu la marque de fabrique du GIGN:
Non pas de faire ce qu'ils veulent mais d'avoir une compréhension très fine de la situation sur le terrain, bien meilleure que l'État-major. Du coup, il est devenu un groupe d'élite à qui on laisse beaucoup de latitude pour atteindre ses objectifs.
Concernant 2004 de ce que j avais compris à l époque, et vraiment sans vouloir nier la responsabilité des terroristes, il me semble que la boucherie est due aux forces d interventions russes qui avaient notamment diffusés un gaz soporifique (en réalité un composant neurotoxiques paralysant) qui a fait une bonne partie des morts sans compter le côté "on tire dans le tas" (bon les terroristes avaient aussi posés des explosifs etc... Bref pas facile de dire si vraiment ils savaient qu il y aurait autant de dommages collatéraux et si il y avait d'autres options plus "soft"). Pas facile facile de négocier avec les Russes...
J'en veux pour preuve l'assassinat de trop de Miguel Angel Blanco, (10 juillet 1997) par ETA, qui sortit un pays entier d'une relative indifférence face aux demandes Indépendantistes Basques.
Depuis ce jour-là, aussi "légitime" soit la revendication, ETA a du prendre en premiere considération les réactions à ses actions.
Moscou, cela paraît avoir été un raté. Une idée qui paraissait bonne sur le papier et qui a foiré.
Beslan, clairement les autorités n'avaient aucune intention de négocier, dès le début, ou d'utiliser des méthodes non létales. Ils n'ont même pas relayées les revendications des preneurs d'otages, et n'ont désigné aucun émissaire pour entrer en contact avec eux. Du mépris, c'est tout ce que les Russes leur ont accordé.
De plus, pour comprendre ce qu'est l'Islam dans la Fédération Russe, je ne peux faire mieux que relayer ce lien, très explicatif.
www.journaldeleconomie.fr/Poutine-d-Arabie--Pourquoi-et-comment-la-Russie-est-devenue-incontournable-en-Mediterranee-et-au-Moyen-Orient_a8697.html
Et ce fut la première fois que sera utilisé le tir synchronisé à plusieurs pax. Chaque tireurs attendant l’affirmation de la fenêtre de tir de l’autre et au top du chef d’équipe, une seul détonation mais 4 a 5 tirs effectuer ou plus sur des cibles différentes avec des paramètres différents. Mon chef formateur est du GIGN et il était sur le tarmak de Marignanne lors de l’assault de 1994 par le GIGN qui fera à l’avenir la célébrité du GIGN à travers le monde. Et je suis fier d’en faire partie
Mon voisin d’en face, ancien militaire, avait participer a cette mission mais dans l’Arrière avec ses chars!