Le plan "impensable" de Churchill

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Indigné par la mainmise soviétique sur les territoires libérés en Europe en 1945, Churchill demanda la préparation d'un plan d'attaque de l'URSS engageant 47 divisions anglo-américaines, ainsi que le reste des troupes de la Wehrmacht. Irréaliste et surtout irréalisable, le plan fut nommé "Unthinkable" ("Impensable" en français) par son propre concepteur.

Ce plan fut rendu public en 1998.


Commentaires préférés (3)

Il faut ajouter que les positions des armées Soviétiques sur la séparation Est/Ouest étaient disposées de façon assez belliqueuse (dans le sens menacant) ; énormément de troupes d'attaques rapides et de divisions blindés en tête de pont et beaucoup de réserve (comme avant une bataille)

De plus les renseignements redoutaient une attaque des navires US rapatriant leurs soldats démobilisés ou transférés sur le front Pacifique.

La menace, sans être sérieuse, était réelle.

Le résultat d'une telle guerre aurait très certainement été une victoire soviétique sur le long terme (sans prendre en compte un usage hypothétique de la bombe atomique)

a écrit : Dans la 3e source, on mentionne que l’existence du plan a été révélée au début des années 1990, après la chute du Bloc de l'Est.

Pour revenir sur ce projet, Churchill se méfiait de Staline et les Britanniques craignaient que les soviétiques ne s'arrêtent pas à Berlin et envahissent l'Europe
de l'ouest pour ensuite s'attaquer au Royaume-Uni.
L'opération Unthinkable aurait étrangement ressemblée à l'opération Barbarossa avec les conséquences qu'on connaît, pour certainement entrer le monde dans une 3ème guerre mondiale.
Fort heureusement pour le monde que ce projet n'a jamais abouti.
Afficher tout
A noter le roman Parij d'Eric Faye (www.babelio.com/livres/Faye-Parij/189992), excellente dystopie transposant la situation de Berlin à Paris si c'eût été le point de rendez-vous des alliés...

a écrit : On en apprend tellement sur les Guerres mondiales que j’en viens à me demander comment ils avaient le temps de tout penser et faire A des sommes d'efforts impensables aujourd'hui.
Le chômage disparut complètement aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Les impôts furent multipliés par quatre au Royaume-Uni, et les Américains étaient appelés tous les six mois, pour acheter des bons de guerre.
Les ouvriers du Reich, dans le secteur de l'armement, travaillaient deux heures extra par jour. Quant au Royaume-Uni, ce furent même des jeunes filles (volontaires) qui furent employées comme... bûcherones.


Tous les commentaires (32)

Il faut ajouter que les positions des armées Soviétiques sur la séparation Est/Ouest étaient disposées de façon assez belliqueuse (dans le sens menacant) ; énormément de troupes d'attaques rapides et de divisions blindés en tête de pont et beaucoup de réserve (comme avant une bataille)

De plus les renseignements redoutaient une attaque des navires US rapatriant leurs soldats démobilisés ou transférés sur le front Pacifique.

La menace, sans être sérieuse, était réelle.

Le résultat d'une telle guerre aurait très certainement été une victoire soviétique sur le long terme (sans prendre en compte un usage hypothétique de la bombe atomique)

Et insidieusement est né le Plan Marshall en 1947 :D

Dans la 3e source, on mentionne que l’existence du plan a été révélée au début des années 1990, après la chute du Bloc de l'Est.

Pour revenir sur ce projet, Churchill se méfiait de Staline et les Britanniques craignaient que les soviétiques ne s'arrêtent pas à Berlin et envahissent l'Europe de l'ouest pour ensuite s'attaquer au Royaume-Uni.
L'opération Unthinkable aurait étrangement ressemblée à l'opération Barbarossa avec les conséquences qu'on connaît, pour certainement entrer le monde dans une 3ème guerre mondiale.
Fort heureusement pour le monde que ce projet n'a jamais abouti.

a écrit : Dans la 3e source, on mentionne que l’existence du plan a été révélée au début des années 1990, après la chute du Bloc de l'Est.

Pour revenir sur ce projet, Churchill se méfiait de Staline et les Britanniques craignaient que les soviétiques ne s'arrêtent pas à Berlin et envahissent l'Europe
de l'ouest pour ensuite s'attaquer au Royaume-Uni.
L'opération Unthinkable aurait étrangement ressemblée à l'opération Barbarossa avec les conséquences qu'on connaît, pour certainement entrer le monde dans une 3ème guerre mondiale.
Fort heureusement pour le monde que ce projet n'a jamais abouti.
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A noter le roman Parij d'Eric Faye (www.babelio.com/livres/Faye-Parij/189992), excellente dystopie transposant la situation de Berlin à Paris si c'eût été le point de rendez-vous des alliés...

Durant la Seconde Guerre Mondiale, l'Alliance du Royaume-Uni, des États-Unis et de l'URSS n'était que de convenance
d'État à État, la véritable amitié n'existe pas.
Déjà, en octobre 1944, lors de la deuxième rencontre entre Churchill et Staline à Moscou, les Accords de Pourcentage, présentés par le chef d'État Soviétique, n'avait pas été bien reçue par Churchill....
Cette fameuse "liste des pourcentages", déterminant les influences Soviétiques et Occidentales sur la Hongrie, la Yougoslavie, la Bulgarie, la Grèce et la Roumanie, ne laissait que peu de doutes des intentions de Staline: augmenter sensiblement l'influence Communiste sur l'Europe.
Il ne faudra ni deux semaines à Churchill pour comprendre qu'il a été dupé....

Quelques mois plus tard, lors de la Conférence de Yalta (février 1945), le président Américain, Théodore Roosevelt obtient de Staline, son compromis de déclarer la guerre au Japon Imperial, dans un délai maximum de trois mois, suite à la fin du conflit en Europe. Staline tiendra sa promesse, mais dilatant jusqu'à la dernière heure.

Churchill a-t-il pris en compte la duperie de Staline à propos de la liste des pourcentages, et que le compromis Soviétique envers le Japon pourrait ne pas avoir lieu, pour songer à cette offensive? Je l'ignore.
En tout cas, après des années d'immenses sacrifices et de labeur Britannique, pour que son archipel ne soit pas envahi par les Nazis, songer que des troupes Soviétiques pourraient chercher à envahir l'Europe de l'Ouest, et peut-être le Royaume-Uni, aurait été très frustrant pour Churchill.

On en apprend tellement sur les Guerres mondiales que j’en viens à me demander comment ils avaient le temps de tout penser et faire

a écrit : On en apprend tellement sur les Guerres mondiales que j’en viens à me demander comment ils avaient le temps de tout penser et faire A des sommes d'efforts impensables aujourd'hui.
Le chômage disparut complètement aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Les impôts furent multipliés par quatre au Royaume-Uni, et les Américains étaient appelés tous les six mois, pour acheter des bons de guerre.
Les ouvriers du Reich, dans le secteur de l'armement, travaillaient deux heures extra par jour. Quant au Royaume-Uni, ce furent même des jeunes filles (volontaires) qui furent employées comme... bûcherones.

Churchill avait bien perçu le danger que l'URSS et Staline représentaient pour le reste de l'Europe et avant même le début de la guerre, il se demandait lequel, de Staline ou de Hitler, était le plus dangereux et lequel il faudrait combattre. La signature du pacte mutuel de non-aggression par Molotov et Ribbentrop l'a conforté dans ses positions mais en envahissant la Pologne, Adolf a forcé la main de l'UK, mais pour Churchill, il était évident qu'à la chute du Reich, l'URSS serait une menace tout aussi dangereuse pour l'Occident...

a écrit : Churchill avait bien perçu le danger que l'URSS et Staline représentaient pour le reste de l'Europe et avant même le début de la guerre, il se demandait lequel, de Staline ou de Hitler, était le plus dangereux et lequel il faudrait combattre. La signature du pacte mutuel de non-aggression par Molotov et Ribbentrop l'a conforté dans ses positions mais en envahissant la Pologne, Adolf a forcé la main de l'UK, mais pour Churchill, il était évident qu'à la chute du Reich, l'URSS serait une menace tout aussi dangereuse pour l'Occident... Afficher tout Tout a fait
Il serait bon de rappeller aussi que les "largesses" de la France et des Royaumes unis à la veille de la 2eme GM vis à vis de l'Allemagne était en grande partie dû à la volonté de garder un "plomb" apte à sauter face à l'avancée des russes

Les exactions, purges et autres joyeusetés des soviétiques étaient connus du public des le milieu des années 30 et même certains grand communistes francais ou britanniques qui étaient allés en tant qu'invité dans la grande patrie renaissante, revenait souvent avec des nouvelles alarmantes sur les désirs de grandeurs de Stalline et de son empire en préparation.

La bride autour du cou de l'allemagne nazie s'est donc relachée au point où l'on a laissé les allemands fabriquer avions, armes et blindés en violation totale des traités de l'époque, relancer l'industrie, annexer des territoires etc etc

La claque du pacte germano-soviétique n'en fut que plus grande et l'effet a été d'un véritable pétard dans un poulailler.

Le plan des Alliés prévoyant une guerre contre "l'Ogre Russe" avec pour premier rempart (victime) les allemands tombe à l'eau...

On fait souvent passer Chamberlain pour un guignol, mais la stratégie et ses démarches faisaient partie du plan allié et était totalement adéquate. Faire tomber l'allemagne revancharde dans le giron allié en se lancant à sa rescousse. Finalement c'est les russes qui ont été aidés contre les nazis.

a écrit : Churchill avait bien perçu le danger que l'URSS et Staline représentaient pour le reste de l'Europe et avant même le début de la guerre, il se demandait lequel, de Staline ou de Hitler, était le plus dangereux et lequel il faudrait combattre. La signature du pacte mutuel de non-aggression par Molotov et Ribbentrop l'a conforté dans ses positions mais en envahissant la Pologne, Adolf a forcé la main de l'UK, mais pour Churchill, il était évident qu'à la chute du Reich, l'URSS serait une menace tout aussi dangereuse pour l'Occident... Afficher tout C'est d'autant plus vrai qu'il n'y avait pas que Churchill qui pensait ça :) Le Reich avait trouvé un bon nombre de mercenaires, en France aussi, qui étaient volontaires pour combattre, avec les allemands, sur le front russe (je n'ai plus en tête le nom de cette division). Alors qu'ils n'étaient pas forcément "pro-allemagne" ; mais définitivement "anti-communistes".

a écrit : C'est d'autant plus vrai qu'il n'y avait pas que Churchill qui pensait ça :) Le Reich avait trouvé un bon nombre de mercenaires, en France aussi, qui étaient volontaires pour combattre, avec les allemands, sur le front russe (je n'ai plus en tête le nom de cette division). Alors qu'ils n'étaient pas forcément "pro-allemagne" ; mais définitivement "anti-communistes". Afficher tout Il s'agit de la division Charlemagne

On aurait pu écrire : "Indigné par la mainmise américaine sur les territoires libérés en Europe en 1945, Staline...", ça n'aurait pas été moins juste
Mais, comme dirait l'autre, c'est le vainqueur qui écrit l'Histoire

a écrit : Tout a fait
Il serait bon de rappeller aussi que les "largesses" de la France et des Royaumes unis à la veille de la 2eme GM vis à vis de l'Allemagne était en grande partie dû à la volonté de garder un "plomb" apte à sauter face à l'avancée des russes

Les exactions, purg
es et autres joyeusetés des soviétiques étaient connus du public des le milieu des années 30 et même certains grand communistes francais ou britanniques qui étaient allés en tant qu'invité dans la grande patrie renaissante, revenait souvent avec des nouvelles alarmantes sur les désirs de grandeurs de Stalline et de son empire en préparation.

La bride autour du cou de l'allemagne nazie s'est donc relachée au point où l'on a laissé les allemands fabriquer avions, armes et blindés en violation totale des traités de l'époque, relancer l'industrie, annexer des territoires etc etc

La claque du pacte germano-soviétique n'en fut que plus grande et l'effet a été d'un véritable pétard dans un poulailler.

Le plan des Alliés prévoyant une guerre contre "l'Ogre Russe" avec pour premier rempart (victime) les allemands tombe à l'eau...

On fait souvent passer Chamberlain pour un guignol, mais la stratégie et ses démarches faisaient partie du plan allié et était totalement adéquate. Faire tomber l'allemagne revancharde dans le giron allié en se lancant à sa rescousse. Finalement c'est les russes qui ont été aidés contre les nazis.
Afficher tout
Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle mais finalement ca ne m'étonne qu'à moitié, la manipulation et l'utilisation de nations-tampons, c'est pas une nouveauté sur l'échiquier international.

Bon, la visiblement ca a lamentablement foiré ...

a écrit : Il s'agit de la division Charlemagne

On aurait pu écrire : "Indigné par la mainmise américaine sur les territoires libérés en Europe en 1945, Staline...", ça n'aurait pas été moins juste
Mais, comme dirait l'autre, c'est le vainqueur qui écrit l'Histoire
Il y a quand même une différence de taille, la quasi totalité des pays européens sous la "mainmise américaine" sont devenus des démocraties. De l'autre côté du rideau de fer, c'est l'exact contraire, tous les pays sont devenus des dictatures et les chars soviétiques intervenaient dès que des signes de libéralisation apparaissaient.

a écrit : Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle mais finalement ca ne m'étonne qu'à moitié, la manipulation et l'utilisation de nations-tampons, c'est pas une nouveauté sur l'échiquier international.

Bon, la visiblement ca a lamentablement foiré ...
Et pourtant, le plan était réellement parfait.
Et ce pour les deux cotés.
Du coté Franco-britannique, on s'attendait bien à une déferlante rouge à la moitié du siècle. Les désirs soviétiques étaient assez connus.
Par contre on ne pouvait pas ostensiblement montrer ses craintes et réarmer deux nations majeures sans tout de suite affoler le camp d'en face et entrainer une guerre prématurée voire, inexistante (ce que deviendra la guerre froide : guerre de tension sans éclat majeure à part des confrontations par état interposé)
L'idée de laisser l'Allemagne s'émanciper de ses obligations et laisser libre cours à son réarmement sous couvert de relance économique et commerciale (la plupart des premiers bombardiers ou croiseurs de batailles étaient prototypés en tant qu'avion ou navire commercial) était judicieux et permettait d'avoir une barrière pour contenir l'avancée soviétique et permettre à ces deux pays de lancer la machine de guerre de manière justifiée.

Du coté Germano-soviétique l'entente cordiale entre Hitler et Stalline n'est qu'apparente et ils ont bien joué la comédie : avant le pacte en ne faisant pas d'émules dans leur relation et en gardant une certaine tiédeur, et surtout, apres la signature du pacte, en jouant une comédie completement inverse avec une certaine réserve pour Stalline, qui savait tres bien que le pacte ne le protégeait pas plus que le traité de Munich protégeait les Alliés. Il savait donc qu'il allait avoir besoin de l'aide des alliés et gardait des relations cordiales avec tous.
Hitler enfin, a joué le bluff jusqu'au bout et on peut difficilement imaginer une stratégie sur plusieurs années sans ce personnage. Peu de personnes auraient été à même de ruser 2 chefs de gouvernement et manipuler un troisième.

Les accords de Munich étaient bel et bien une réussite, quoiqu'en dise les détracteurs de Chamberlain ou Dalladier, la stratégie aurait été bien payante et aurait certainement donné un autre visage à l'Europe si elle était allé jusqu'au bout.

Et oui l'échec est énorme. J'imagine Chamberlain le matin où il a du annoncer la déclaration de guerre à l'Allemagne...

Ça m’étonne car j’avais toujours pensé et entendu que c’était le général Patton qui avait eu l’idée de ce plan

a écrit : Ça m’étonne car j’avais toujours pensé et entendu que c’était le général Patton qui avait eu l’idée de ce plan Patton n'avait plus vraiment d'influence à ce moment. Je le vois mal proposer un plan.

a écrit : Il y a quand même une différence de taille, la quasi totalité des pays européens sous la "mainmise américaine" sont devenus des démocraties. De l'autre côté du rideau de fer, c'est l'exact contraire, tous les pays sont devenus des dictatures et les chars soviétiques intervenaient dès que des signes de libéralisation apparaissaient. Afficher tout «Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'Histoire»
3h00 et 8 pages
Je relève ta copie à 10h00 DEMAIN
Bon courage

a écrit : Et pourtant, le plan était réellement parfait.
Et ce pour les deux cotés.
Du coté Franco-britannique, on s'attendait bien à une déferlante rouge à la moitié du siècle. Les désirs soviétiques étaient assez connus.
Par contre on ne pouvait pas ostensiblement montrer ses craintes et réarmer deux na
tions majeures sans tout de suite affoler le camp d'en face et entrainer une guerre prématurée voire, inexistante (ce que deviendra la guerre froide : guerre de tension sans éclat majeure à part des confrontations par état interposé)
L'idée de laisser l'Allemagne s'émanciper de ses obligations et laisser libre cours à son réarmement sous couvert de relance économique et commerciale (la plupart des premiers bombardiers ou croiseurs de batailles étaient prototypés en tant qu'avion ou navire commercial) était judicieux et permettait d'avoir une barrière pour contenir l'avancée soviétique et permettre à ces deux pays de lancer la machine de guerre de manière justifiée.

Du coté Germano-soviétique l'entente cordiale entre Hitler et Stalline n'est qu'apparente et ils ont bien joué la comédie : avant le pacte en ne faisant pas d'émules dans leur relation et en gardant une certaine tiédeur, et surtout, apres la signature du pacte, en jouant une comédie completement inverse avec une certaine réserve pour Stalline, qui savait tres bien que le pacte ne le protégeait pas plus que le traité de Munich protégeait les Alliés. Il savait donc qu'il allait avoir besoin de l'aide des alliés et gardait des relations cordiales avec tous.
Hitler enfin, a joué le bluff jusqu'au bout et on peut difficilement imaginer une stratégie sur plusieurs années sans ce personnage. Peu de personnes auraient été à même de ruser 2 chefs de gouvernement et manipuler un troisième.

Les accords de Munich étaient bel et bien une réussite, quoiqu'en dise les détracteurs de Chamberlain ou Dalladier, la stratégie aurait été bien payante et aurait certainement donné un autre visage à l'Europe si elle était allé jusqu'au bout.

Et oui l'échec est énorme. J'imagine Chamberlain le matin où il a du annoncer la déclaration de guerre à l'Allemagne...
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Et il sedit aussi que ce même Chamberlain, en arrivant à Londres et en voyant la foule, se serait exclamé:
-Ils sont venus nous casser la gueule!

Mais non, c'était des "hourras hip hip hip, la paix est sauve!"

Je vais encore une fois raconter ma life, comme d'hab, mais quand mon tonton militaire de carrière m'a demandé: Et si on était en guerre, tu ferai quoi?
Et que je lui ai répondu:
-Ben je demanderai qui a commencé

Il l'a mal pris, j'te jure!

Comme le disait Jesépluki, la jeunesse est perdue, même les jeunes allemands ne veulent plus la faire, la guerre... Elle préfère fumer des pétards dans les toilettes et écouter du disco... Triste monde!^^

a écrit : Command & Conquer : Red Alert Mais carrément...

Je me le mate souvent le générique de ce jeu mythique :)

Je me demande s'il va pleuvoir...