Le 18 novembre 2020, un astéroïde a frôlé la terre sans qu'on anticipe son passage, passant à 380 km au-dessus de l'océan pacifique, soit plus bas que la Station Spatiale internationale. Découvert 15 heures après son approche, il n'avait pu être observé plus tôt en raison de son alignement avec le Soleil.
2020 VT4 n'a toutefois représenté un danger à aucun moment : d'un diamètre de 5 à 10 mètres, il se serait probablement désintégré avant impact s'il avait traversé l'atmosphère.

Tous les commentaires (73)
Ques ce que tu appelle un "objet stellaire perdu?
Une planète qui aurait perdu son soleil j'imagine? Oui ca existe, on en a trouvé.
Un astéroïde? Récemment y'en a un qui a traversé notre système solaire et qui en est reparti, définitivement.
En fait, des corps libres qui ne sont pas soumis en permanence au champ gravitationnel d'un autre corps, on sait maintenant qu'il y en a beaucoup, on a même trouvé des étoiles errantes, qui ne tournent pas autour du centre de la galaxie.
Il faut vraiment comprendre comment fonctionne la navigation spatiale, je ne suis pas assez calé pour l'expliquer mais je sortirai juste un exemple: les sondes Voyager 1 et 2 sont parties pour toujours, elles ne sont plus soumises à l'attraction de notre système solaire, et si on peut faire ça avec nos petites fusées primitives, il est évident que des objets naturels peuvent le faire aussi.
La forme de l’objet aussi joue un rôle important
A l' échelle planétaire oui, on peut appeler ça frôler ;)
Dis toi que la lune est 1000 fois plus éloignée par exemple
Et sans doute de sa forme
Avec les équations de mouvement simplifiées, en fait, on arrive facilement à déterminer la trajectoire d'entrée dans l'atmosphère d'un objet avec rebond à partir d'un angle d'attaque déterminé. Et ce n'est pas rare du tout car finalement l'ensemble des objets humains qui entrent dans l'atmosphère ont des trajectoires avec 1 ou plusieurs rebonds. C'est uniquement rare pour les géocroiseurs.
en.wikipedia.org/wiki/Boost-glide
La seule chose qui me dérange avec l'analogie des ricochets c'est que dans un cas on a densification du milieu et dans un autre on a changement de milieu. Mais le phénomène reste analogue effectivement.
Dans une galaxie, l'attraction d'un objet s'arrête là où un autre prend le dessus. Les deux sondes sont toujours soumises, faiblement, à l'attraction solaire, mais pas assez pour les retenir.
Je pense que l'analogie avec le ricochet sur l'eau est trompeuse.
La densité de l'eau est la même partout, quelque soit la profondeur alors que la densité de l'atmosphère dépend de l'altitude.
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de rebond atmosphérique mais à quel moment la pression devient suffisante pour y parvenir.
D'ailleurs, qui dit rebond dit modification de la trajectoire, à ne pas confondre avec l'assistance gravitationnelle.
Je ne vois pas trop la différence ni ce que tu entends lorsque tu opposes "densification" et "changement".
Dans les 2 cas tu vas de "peu de résistance" à la pénétration à "plus de résistance".
Dans un cas on passe du vide de l'espace à la densité faible de la haute atmosphère à des densités plus importantes à mesure qu'on pénètre les couches.
Dans l'autre on passe de la densité faible de l'air à celle plus importante de l'eau.
Dans les 2 cas l'objet pénètre jusqu'à ce que la pression exercée en dessous deviennent plus forte que la force d'attraction qui le fait chuter.
Sinon l'eau aussi est plus dense en profondeur. C'est juste que sa densité varie peu par rapport à celle de l'atmosphère beaucoup plus légere et diffuse.
Sémantique. Evidement qu'on est toujours soumis à l'attraction d'un astre éloigné, mais:
les deux sondes ont échappé à l'attraction gravitationnelle de notre système solaire. Point barre.
Lors d'un ricochet, la force de réaction de la surface de l'eau permet de modifier la trajectoire du galet pour le renvoyer dans les airs.
Cette force de réaction dépend de l'angle d'incidence, de la vitesse du galet et de sa vitesse de rotation. Il s'agit d'un changement de trajectoire soudain lié au changement de milieu.
Lors d'un rebond atmosphérique, la portance du vaisseau permet de modifier la trajectoire de l'aéronef malgré la trainée. Cette portance dépend de l'angle d'incidence et de la vitesse du vaisseau. Il s'agit d'un changement de trajectoire progressif lié à la densification du milieu.
Ben, je sais pas, oui, sur notre planète, la densité de l'eau est relativement constante, maiiis, un galet qui fait un ricochet sur de l'eau, il fait, physiquement une orbite, non?
Action-réaction.
Si je saute sur mes deux pieds, c'est une orbite parabolique, si un corps a suffisamment de vitesse il rebondira, selon l'angle de pénétration dans l'atmosphère de notre planète, où se crachera... où entrera dans une orbite stable et deviendra un satellite.
L'idée du ricochet est juste un moyen de comprendre comment un astéroïde peut entrer dans l'atmosphère, et en ressortir, tout comme un caillou peut frapper une surface d'eau, et rebondir dessus.
C'est factuel, c'est de la physique élémentaire. C'est pas des conneries, si un objet entre dans l'atmosphère à très grande vitesse( et qu'il ne se désintègre pas^^) les frottements lui feront, comme tu le dit, changer de trajectoire et si sa vitesse est suffisante, ressortir de l'atmosphère et continuer sa route dans l'espace.
Moi j'attends Apophis en 2036.
Et il a pas intérêt à me rater sinon JE vais le geocroiser...
Dans ce cas, on peut dire que les sondes ont échappé à l'attraction du système solaire dès sa dernière assistance gravitationnelle alors qu'elles étaient encore dedans ;-)
Tu parles de portance, de traînée et d'angle d'incidence d'un vaisseau là. Donc de l'évolution contrôlé d'un vaisseau dans l'atmosphère.
Ça n'est pas de ça dont il est question dans le rebond d'un astéroïde à mon sens. Pas de portance ni de trajectoire contrôlée mais d'un objet rapide tangentant un fluide sans le pénétrer.
Que ce fluide soit du gaz, de l'eau ou autre chose ne change rien. C'est les vitesse, masse, incidence, densité, pression (et sûrement viscosité) qui importe.
La différence entre le vaisseau dont tu parles et l'astéroïde viennent de la grande vélocité de l'objet. Il est massif, arrive vite, n'est pas suffisamment freiné par les couches périphériques peu denses, heurte une couche dense avec une grande vitesse et une faible incidence, rebondi.
Comme une balle qui ricoche sur un mur au lieu de le pénétrer. Si la vitesse est grande et l'angle plat il n'y a pas de pénétration. Inversement avec un angle important il y a pénétration même à faible vitesse.
C’est plutôt leurs vitesse et taille qui intensifient la friction avec notre atmosphère... c’est pour cela que Felix est rentré en un morceau
de sa vitesse
de sa masse
de sa composition
de l'angle de rentré
ce n'est pas les frottement qui vont chauffe un bolide, il y a tres peu d'air la haut mais la compression adiabatique de l'air
ce qui compte c'est la vitesse
Qui a aussi l’impression que quelque chose de mauvais se trame pour l’humanité ces prochaines décennies? Cataclysme, virus, 3e guerre mondiale...
J’ai déjà lu cette page il y a peu suite à une anecdote sur SCMB sur laquelle je suis tombée par hasard. Elle parle uniquement de planètes interstellaires au sein de notre Voie lactée. On sait déjà qu’il y a des planètes (ou planemo) et étoiles qui errent seule dans notre Voie lactée. Mais j’aimerais savoir si suite à une collision entre deux galaxies par exemple, des étoiles ou autres objets aient pu être éjectés et errent seules dans le vide intergalactique.
Je parle ici d’objet intergalactiques. Pas d’objet interstellaire tel que voyager. Est ce qu’une étoile ou une planète peut échapper à sa galaxie ? On sait déjà qu’il y a des planètes (ou planemo) et étoiles qui errent seule dans notre Voie lactée. Mais j’aimerais savoir si suite à une collision entre deux galaxies par exemple, des étoiles ou autres objets aient pu être éjectés et errent seules dans le vide intergalactique.