Le principal risque de transmission du VIH est lors d’un rapport anal réceptif, avec un risque estimé selon certaines études à 1,4%. C’est principalement dû à la forte concentration de cellules immunitaires sur la paroi rectale. Le deuxième risque majeur concerne le partage de moyens d’injection contaminés comme des seringues avec un risque de 0,63%. Un rapport vaginal réceptif comporte quant à lui un risque de 0,08%.
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Quant à ceux qui qualifient les trithérapies de lourdes, sachant que c'est souvent un comprimé par jour et pas forcément tous les jours, je me demande bien ce qu'ils faudrait pour qu'ils ne qualifient pas une thérapie de "lourde". Si la prise d'un comprimé par jour pour soigner une maladie chronique c'est une thérapie lourde, les diabétiques insulino-dépendants qui doivent se piquer pour mesurer leur glycémie plusieurs fois par jour et s'injecter de l'insuline (et qui en dehors de cette contrainte vivent tout à fait normalement et d'autant plus qu'il y a maintenant des appareils automatiques) c'est une thérapie *très* lourde, et les dialyses et les chimiothérapies sont bien sûr des thérapies *très très* lourdes, voire *très très très* lourdes... Peut-être que dans cette échelle on peut trouver parmi les thérapies que vous ne jugeriez pas lourdes : l'infusion de tilleul le soir pour mieux dormir et les bonbons aux plantes suisses pour dégager le nez ?
Plus de 1000 euros par mois et plusieurs comprimés par jour, c'était il y a au moins 5 ans.
Pour la lourdeur des thérapies, je peux te dire que ça représente moins d'1 gramme par jour alors ça ne parait pas très lourd.
Bien sûr, ce n'est qu'un exemple, ce traitement n'est pas adapté pour tout le monde et il y a des cas plus graves que d'autres, mais il ne faut pas non plus trop noircir le tableau si on veut donner une information honnête.
C’est un patch dans le bras ou le ventre a changer tous les 10 jours et un patch dans le ventre ou la cuisse a changer tous les 3/4 jours pour le patch avec canule pour l’injection d’insuline. La mesure de glycémie est automatisée mais l’injection n’est automatisée, selon des schémas préétablis, que pour l’insuline basale (équivalente à la production d’insuline en continu du pancréas). Pour l’insuline dite de bolus (pic d’insuline au moment des repas) et les éventuelles baisses ponctuelles de basale (en cas d’activité intense comme le sport), il faut appuyer soi même sur deux ou trois boutons et calculer soit même les doses. On est bien loin aujourd’hui de la thérapie éprouvante mais c’est un tout petit peu plus contraignant que 1 comprimé par jour effectivement ;). Cela reste moins long que de faire chauffer l’eau pour l’infusion au tilleul.
Puis sur cette pente glissante, on peut aller très loin. Ne pas soigner les cancers des poumons des fumeurs, ne pas soigner les hépatites des buveurs, ne pas soigner le diabète T2 des obèses, ne pas soigner les maladies cardiaques des personnes sédentaires, ne pas soigner les maladies des personnes non vaccinées, ne pas soigner les accidentés de la route qui roulaient trop vite, ne pas soigner les accidentés du travail qui n'avaient pas leur E.P.I., ne pas soigner les malades du COVID qui ne portaient pas leur masques....
On aurait surement plus d'argent public et cela nous servirait à construire de jolis cimetières à la sortie des villes.
Ton propos laisse penser, malgré toit peut-être, que ce n'est pas bien grave de contracter le VIH, parce qu'il existe des médicaments efficaces qui permettent de vivre normalement, et de ne plus être contagieux, et que ce traitement n'est pas lourd.
Or dans la mesure où il est POSSIBLE d'éviter d'être contaminé (et pas absolument certain) de l'éviter, autant faire ce qu'il est POSSIBLE de faire pour éviter de contracter le VIH. Car cela représente une charge pour la société. Et c'est valable pour tout ce qu'il est possible d'éviter: tabagisme, alcoolisme, COVID...
Les exemples que tu cites (contamination accidentelle, contamination par son partenaire...) sont bons et viennent en fait soutenir ce que je dis. Car les responsables de ces contaminations sont punis par la loi s'il est démontré qu'il y a eu une négligence coupable de la part de ceux qui ont contaminé.
D'ailleurs, quand on perd un emploi de façon volontaire (démission non légitime), on n'est pas indemnisé, on n'est pas soutenu par la collectivité et il n'y a rien de choquant ou d'injuste là-dedans.