Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983), de nombreux opposants au régime furent jetés vivants dans l'océan, pieds et poings liés depuis des avions militaires dans ce que l'on appelle les "vols de la mort". On estime que des centaines, voire des milliers de personnes furent tuées de cette façon.
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- C'est bien dans l'embouchure commune des fleuves Uruguay et Paraná (Rio de Plata) que ces malheureux étaient jetés à l'eau (aller jusqu'à la mer depuis Buenos Aires aurait été très long et cher - 230 kilomètres),
- La plupart de ceux-ci étaient jetés, non pas d'avions, mais, pour des raisons de "productivité", d'hélicoptères (rotations très rapides...),
Ils étaient lâchés assez bas, et à une vitesse relativement modérée.
Du coup, ils ne mourraient probablement que rarement lors de l'impact :
- ni en raison de la hauteur, puisque pour 5 à 7 mètres, la vitesse verticale n'est que de 20 km/h (rappelons que la vitesse de chute d'un corps humain augmente avec l'altitude, mais plafonne a envion 200 km/h au bout de 200 m en raison des frottements dans l'air...),
- ni en raison de la vitesse de l'helico, qui était modérée au moment où ceux-ci faisaient demi-tour (rappelons, qu'à cette vitesse, cette composante horizontale quasi constante...),
- de toute façon, les tortionnaires préféraient que ces malheureux, bien que déjà en mauvais état, se voient mourir, soit de noyade, soit bouffés par les requins !! (qui pullulent dans cet estuaire...).
Bien plus "fun"...
Le terme de "folles de mai" avait été inventé par la dictature, pour discréditer ces manifestations pacifiques des mères des disparus, qui défilaient chaque semaine sur la "Plaza de Mayo".
Leur vrai nom, était "Les mères de la Place de mai"...