Si la robe d’avocat est aujourd’hui dissociée de son passé clérical, elle tient son origine de la soutane. Autrefois, la justice étant de droit divin, c’était les membres du clergé vêtus de leurs soutanes qui assuraient la fonction d’avocat d’où la ressemblance entre les deux tenues.
En plus de tirer son origine de la soutane, beaucoup de robes d’avocat ont la particularité de posséder 33 boutons symbolisant l’âge du Christ à sa mort, ce qui témoigne encore de son passé ecclésiastique.
Commentaires préférés (3)
Anecdote dans l'anecdote : Il existe une superstition chez les avocats (superstition stupide comme on les aime) qui voudrait que l'avocat prête serment dans sa première robe, gagne sa vie dans la deuxième et meurt dans la troisième. C'est pourquoi il n'est pas rare que les avocats achètent plusieurs robes au moment de remplacer la deuxième.
Autre fait : la plupart des avocats plaident rarement voire jamais (avocat fiscaliste, avocat en droit des affaires, avocat en commerce international, etc...). Ils ont tous une robe qu'ils ont acheté au moment de leur prestation de serment mais ils passeront leur vie en costard et en tailleur sans jamais porter la robe.
Pour les parisiens, l'absence de l'épitoge est liée au fait que les avocats portaient l'hermine uniquement lors des audiences solennelles et en présence du roi. Pour les audiences dites ordinaires, les avocats parisiens portaient leur épitoge sans hermine. Cette tradition est restée et comme il n'y a plus de roi.... (l'histoire du deuil de Malesherbes est aujourd'hui considérée comme une fausse explication à cette particularité).
Je pensais que c'était fait par rapport à la main droite prédominante. JMCMB.
En faisant une recherche : "Les chevaliers (droitiers pour la plupart, comme la majorité de la population) portaient leur épée à gauche pour mieux la dégainer. Si au moment de l'extraire de son fourreau, leur veste ou leur chemise s'ouvraient elles aussi vers la gauche, ils risquaient d'y coincer le manche ! Aucun risque avec une chemise s'ouvrant vers la droite. Pour les femmes, l'habitude des boutons à gauche remonterait à la Renaissance. Les femmes de chambre, qui se plaçaient en face de leur Dame, pouvaient ainsi les vêtir plus facilement."
www.science-et-vie.com/questions-reponses/d-ou-vient-le-boutonnage-inverse-selon-le-sexe-7448
Cela mériterait une anecdote !
Tous les commentaires (24)
Je connaissais vaguement l'histoire de l'origine cléricale de la robe d'avocat.
Maintenant plus de doutes.
Hum, va être le prochain combat des SJW laïcards ^-^
Point intéressant dans les sources est l'absence d'épitoge -la bande de tissu herminé dans le dos-, sur les robes parisiennes.
Un complément ici avec l'origine du mot honoraires en bonus.
www.legavox.fr/blog/ipness/dress-code-avocat-parisien-8496.htm
Et au passage, pas donné ce bout de tissu, quand je vois ce que palpent certains jeunes avocats...
Anecdote dans l'anecdote : Il existe une superstition chez les avocats (superstition stupide comme on les aime) qui voudrait que l'avocat prête serment dans sa première robe, gagne sa vie dans la deuxième et meurt dans la troisième. C'est pourquoi il n'est pas rare que les avocats achètent plusieurs robes au moment de remplacer la deuxième.
Autre fait : la plupart des avocats plaident rarement voire jamais (avocat fiscaliste, avocat en droit des affaires, avocat en commerce international, etc...). Ils ont tous une robe qu'ils ont acheté au moment de leur prestation de serment mais ils passeront leur vie en costard et en tailleur sans jamais porter la robe.
Pour les parisiens, l'absence de l'épitoge est liée au fait que les avocats portaient l'hermine uniquement lors des audiences solennelles et en présence du roi. Pour les audiences dites ordinaires, les avocats parisiens portaient leur épitoge sans hermine. Cette tradition est restée et comme il n'y a plus de roi.... (l'histoire du deuil de Malesherbes est aujourd'hui considérée comme une fausse explication à cette particularité).
Autres particularités : les robes masculines se boutonnent à gauche et les robes féminines se boutonnent à droite.
A part cela, elles sont identiques.
Je pensais que c'était fait par rapport à la main droite prédominante. JMCMB.
En faisant une recherche : "Les chevaliers (droitiers pour la plupart, comme la majorité de la population) portaient leur épée à gauche pour mieux la dégainer. Si au moment de l'extraire de son fourreau, leur veste ou leur chemise s'ouvraient elles aussi vers la gauche, ils risquaient d'y coincer le manche ! Aucun risque avec une chemise s'ouvrant vers la droite. Pour les femmes, l'habitude des boutons à gauche remonterait à la Renaissance. Les femmes de chambre, qui se plaçaient en face de leur Dame, pouvaient ainsi les vêtir plus facilement."
www.science-et-vie.com/questions-reponses/d-ou-vient-le-boutonnage-inverse-selon-le-sexe-7448
Cela mériterait une anecdote !
Le métier d’avocat est effectivement un sacerdoce...
Les vêtement des hommes sont faits pour être boutonnés par des droitiers s'habillant seuls. La plupart des êtres humains sont droitiers, cela veut dire que les habits masculins sont faits pour que les hommes se boutonnent eux-mêmes.
Les vêtements des femmes sont faits pour être boutonnés par des gauchères (ce qui est incompréhensible car la part de gauchères est faible) ou... des droitières faisant face au vêtement: il s'agissait en fait des dames de compagnie qui aidaient leurs maîtresses à s'habiller.
La mode a d'abord était faite pour les bourgeois.
À droite pour les femmes