Le kaiken, symbole marital et arme suicidaire

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Le kaiken était un petit couteau porté par les femmes de samouraïs. Il servait à se défendre, mais possédait aussi deux rôles symboliques importants. Il était offert par le mari et marquait le lien avec sa femme, et servait aussi au jigai, le suicide rituel de l’épouse.

Perdre le kaiken était un signe de déshonneur avec toutes les conséquences connues du Japon féodal. Le seppuku, le suicide par éventration, étant réservé aux hommes, le jigai lui était réservé aux femmes. La femme suivait dans l’au-delà le déshonneur de son époux en se suicidant.


Commentaires préférés (3)

Un canif à la place d'une bague (alliance), pourquoi pas: au moins c'est utile! Pour ceux et celles qui se le demandent, le jigai se pratiquait par perforation de la carotide.

a écrit : Un canif à la place d'une bague (alliance), pourquoi pas: au moins c'est utile! Pour ceux et celles qui se le demandent, le jigai se pratiquait par perforation de la carotide. Tout à fait. La femme se perforait la carotide en ayant au préalable attachés ses jambes afin de rester digne dans la mort.

a écrit : Selon Wikipedia le jigai désigne simplement le suicide générique, pratiqué indifféremment par les hommes comme les femmes. En revanche le seppuku désigne le suicide exclusivement masculin, réservé à la classe des samouraïs. Le mot suicide en japonais est jisatsu.
Les mots seppuku et jigai n’ont plus de sens dans la société japonaise actuelle.

Le mot jigai signifie « destruction de soi-même ».

A l’époque médiévale le seppuku était destiné aux hommes uniquement et les femmes n’occupaient pas une place importante dans la société. Le mot jigai a servi donc de terme pour indiquer le suicide effectué par les femmes.
Jigai signifie bien suicide mais il ne se réfère uniquement au suicide des femmes.

Un des derniers jogai est celui de la femme de Nogi Maresuke.
Thomas Reginald Guise Lyell y fait référence dans son livre Case history of Japan.
Le spécialiste du Japon Louis Frédéric fait référence au jigai comme etant le rite de suicide des femmes dans son livre Le Japon, dictionnaire et civilisation.

Pour conclure je peux t’inviter à lire ce petit document de la linguiste Yoshimi Miyake qui justement mais bien m’accent sur la distinction des genres en japonais.

core.ac.uk/download/pdf/144186341.pdf


Tous les commentaires (12)

Un canif à la place d'une bague (alliance), pourquoi pas: au moins c'est utile! Pour ceux et celles qui se le demandent, le jigai se pratiquait par perforation de la carotide.

a écrit : Un canif à la place d'une bague (alliance), pourquoi pas: au moins c'est utile! Pour ceux et celles qui se le demandent, le jigai se pratiquait par perforation de la carotide. Tout à fait. La femme se perforait la carotide en ayant au préalable attachés ses jambes afin de rester digne dans la mort.

Selon Wikipedia le jigai désigne simplement le suicide générique, pratiqué indifféremment par les hommes comme les femmes. En revanche le seppuku désigne le suicide exclusivement masculin, réservé à la classe des samouraïs.

a écrit : Selon Wikipedia le jigai désigne simplement le suicide générique, pratiqué indifféremment par les hommes comme les femmes. En revanche le seppuku désigne le suicide exclusivement masculin, réservé à la classe des samouraïs. Le mot suicide en japonais est jisatsu.
Les mots seppuku et jigai n’ont plus de sens dans la société japonaise actuelle.

Le mot jigai signifie « destruction de soi-même ».

A l’époque médiévale le seppuku était destiné aux hommes uniquement et les femmes n’occupaient pas une place importante dans la société. Le mot jigai a servi donc de terme pour indiquer le suicide effectué par les femmes.
Jigai signifie bien suicide mais il ne se réfère uniquement au suicide des femmes.

Un des derniers jogai est celui de la femme de Nogi Maresuke.
Thomas Reginald Guise Lyell y fait référence dans son livre Case history of Japan.
Le spécialiste du Japon Louis Frédéric fait référence au jigai comme etant le rite de suicide des femmes dans son livre Le Japon, dictionnaire et civilisation.

Pour conclure je peux t’inviter à lire ce petit document de la linguiste Yoshimi Miyake qui justement mais bien m’accent sur la distinction des genres en japonais.

core.ac.uk/download/pdf/144186341.pdf

a écrit : Un canif à la place d'une bague (alliance), pourquoi pas: au moins c'est utile! Pour ceux et celles qui se le demandent, le jigai se pratiquait par perforation de la carotide. Le canif à la place du khalife.

a écrit : Le canif à la place du khalife. Tu sais ce qu'est un canif ???


Bin, un fien !!!...


Ok, je sors ^^

Vraiment n’importe quoi ces traditions de se suicider !

Je suis toujours étonné de l'obsession des Japonais pour le suicide.

Je crois que c'est pour ça que le côté gauche d'un kimono doit toujours se trouver sur le dessus, l'arme était caché en dessous.

a écrit : Je crois que c'est pour ça que le côté gauche d'un kimono doit toujours se trouver sur le dessus, l'arme était caché en dessous. Entre autre mais surtout que le défunt est habillé avec le côté droit sur le côté gauche et ça risque de ne pas trop le faire.

a écrit : Vraiment n’importe quoi ces traditions de se suicider ! Une société basé sur l'Honneur...

C'est sur qu'en France "de nos jours", l'honneur passe après beaucoup de choses...