Le cobe à croissant, protégé par sa puanteur

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Le cobe à croissant, une antilope vivant dans les savanes d’Afrique subsaharienne, possède des glandes cutanées sécrétant une substance huileuse à l’odeur nauséabonde, qui peut contaminer la viande si la peau n’est pas retirée avec soin. Pour cette raison, il n’est chassé que par des prédateurs affamés. Il se jette alors à l’eau, parfois même au milieu de crocodiles car ces derniers n’aimant pas sa chair, il ne craint presque rien.

Les prédateurs redoutant les crocodiles évitent de continuer la poursuite sous peine de devenir la proie de ces reptiles. Cependant, il arrive exceptionnellement que certains crocodiles affamés et en manque de proies l'attaquent.


Commentaires préférés (3)

Pas du tout la même fonction mais l’hippopotame nain sécrète également une huile mais plutôt pour préserver son épiderme type écran solaire

Par contre, on n'a jamais su ce que les antilopes avaient contre les lopes...

a écrit : Par contre, on n'a jamais su ce que les antilopes avaient contre les lopes... Du coup j’ai cherché : ça vient du grec « anthólôps », qui a donné en vieux français « antelop », puis est devenu « antilope ».

Le « anti » n’est donc pas là pour désigner un contraire ou une opposition, c’est juste le hasard.

Par contre, le « ant » de « antarctique » n’est pas un hasard : l’antarctique est à l’opposé de l’arctique.
Idem, et ça je l’ai appris seulement récemment, l’étoile géante rouge Antarès a un nom qui signifie « anti-arès », et Arès, c’est Mars. Son nom signifie donc « Comme Mars » ou « À l’image de Mars », vu qu’ils se ressemblent par leur couleur dans le ciel.


Tous les commentaires (8)

Pas du tout la même fonction mais l’hippopotame nain sécrète également une huile mais plutôt pour préserver son épiderme type écran solaire

Par contre, on n'a jamais su ce que les antilopes avaient contre les lopes...

a écrit : Par contre, on n'a jamais su ce que les antilopes avaient contre les lopes... Du coup j’ai cherché : ça vient du grec « anthólôps », qui a donné en vieux français « antelop », puis est devenu « antilope ».

Le « anti » n’est donc pas là pour désigner un contraire ou une opposition, c’est juste le hasard.

Par contre, le « ant » de « antarctique » n’est pas un hasard : l’antarctique est à l’opposé de l’arctique.
Idem, et ça je l’ai appris seulement récemment, l’étoile géante rouge Antarès a un nom qui signifie « anti-arès », et Arès, c’est Mars. Son nom signifie donc « Comme Mars » ou « À l’image de Mars », vu qu’ils se ressemblent par leur couleur dans le ciel.

a écrit : Du coup j’ai cherché : ça vient du grec « anthólôps », qui a donné en vieux français « antelop », puis est devenu « antilope ».

Le « anti » n’est donc pas là pour désigner un contraire ou une opposition, c’est juste le hasard.

Par contre, le « ant » de « antarctique » n’est pas un hasard :
l’antarctique est à l’opposé de l’arctique.
Idem, et ça je l’ai appris seulement récemment, l’étoile géante rouge Antarès a un nom qui signifie « anti-arès », et Arès, c’est Mars. Son nom signifie donc « Comme Mars » ou « À l’image de Mars », vu qu’ils se ressemblent par leur couleur dans le ciel.
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Antarès : Pourquoi pas un ennemi qui lutte contre Arès ?
Toujours est-il que la conjonction de Mars (Arès) et d'Antarès est un spectacle splendide !

Ce qui m'intrigue le plus avec ces animaux est quel peut être l'intérêt évolutif d'avoir littéralement une cible peinte sur le derrière...

a écrit : Par contre, on n'a jamais su ce que les antilopes avaient contre les lopes... Archi connue celle la tu veux une médaille !

a écrit : Ce qui m'intrigue le plus avec ces animaux est quel peut être l'intérêt évolutif d'avoir littéralement une cible peinte sur le derrière... Les cercles blancs sur le postérieur se retrouvent en effet chez toutes les antilopes ainsi que les cervidés, mais aussi chez les lièvres et les lapins.

Leur fonction est simple : permettre aux individus d'un troupeau (ou harde pour un cerf) de suivre / repérer / retrouver facilement les autres membres après avoir fuient un prédateur.
La forme de ces tâches varient d'une espèce à l'autre : cercle, rond, cœur…
Il faut imaginer que ces animaux doivent parfois fuir dans des herbes hautes ou dans des arbustes. Elles leur permettent donc de facilement se regrouper ou de garder une certaine cohésion lors de la fuite.
Sinon ça serait difficile de repérer les autres membres dans une situation de stress où tout doit aller vite dans un environnement bien dense avec des congénères au pelage se fondant dans la masse : avec ce système même si l'animal ne voit pas autant de couleur qu'un humain, la tâche blanche elle est visible de tous et facilement repérable.
Lorsqu'il n'y a pas de danger, la queue cache la grande partie, si ce n'est toute, la tâche.

Ces tâches blanches ne sont pas un désavantage contre les prédateurs, une fois la poursuite engagée, que ces derniers voient ou non une tâche blanche ne changent rien. Les poursuites sont toujours rapides, si la proie réussit à garder une distance suffisante pendant quelques secondes (maximum 20s), le prédateur arrêtera : c'est une perte d'énergie inutile, il vaut mieux s'arrêter et économiser son énergie pour trouver une proie plus facile à prendre. Par autre proie ça veut dire trouver un autre groupe, car le groupe qui vient juste d'être poursuivi est lui en état d'alerte maximale, les chances de prise sont proches de 0. Bref, la tâche ne change rien aux chances de survie de son porteur.
De toute façon les prédateurs qui poursuivent sur de longue distance (comme les loups, hyènes…), vous repèrent à l'odorat… la tâche ne changera rien.

D'autres espèces n'ont pas de tâche blanche mais lèvent leur queue toute droite : phacochères, mangoustes… La encore c'est pour les mêmes raisons évoqués plus haut.

Pour faire un exemple illustratif simple : sur les champs de bataille Napoléonien, la létalité du feu est basse. Pour la maximiser, il faut regrouper les hommes et pour les regrouper correctement dans toute la fumée, obstacle obstruant le champ de vision… il faut des uniformes distinctifs : blanc, rouge, jaune etc. Ces couleurs pétantes ne réduisaient pas les chances de survie des soldats, au contraire.

Voila pour l'intérêt évolutif :)

J'aime ce principe: "Quand on pue, on ne craint presque rien."