L’Académie pontificale des sciences est remplie de prix Nobel

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L’Académie pontificale des sciences, fondée en 1603 à Rome, est la toute première académie des sciences d’Europe. Elle a la particularité de posséder le plus grand nombre de lauréats du Prix Nobel, une quarantaine, dont la plupart a été élu bien avant de recevoir le prix Nobel.

Bien que l’Académie ait été fondé par un pape, elle bénéficie d’un statut autonome au sein du Saint-Siège.


Commentaires préférés (2)

Je vois que Galilée l'a dirigée à partir de 1611 mais qu'elle a fermé en 1630 à la suite du décès de son fondateur Cesi (avant réouverture sous un nouveau nom en 1847 seulement!). Je ne peut m’empêcher de me demander le rôle de Galilée et de son procès dans tout ça ... si quelqu'un à plus d'infos.

a écrit : Je vois que Galilée l'a dirigée à partir de 1611 mais qu'elle a fermé en 1630 à la suite du décès de son fondateur Cesi (avant réouverture sous un nouveau nom en 1847 seulement!). Je ne peut m’empêcher de me demander le rôle de Galilée et de son procès dans tout ça ... si quelqu'un à plus d'infos. Ca n'a joué sur rien du tout puisque son procès commence suite à sa publication de 1632.

En 1630 on ne luit reprochait rien et il ne faut pas oublier que Galilee était un grand ami du pape et il le reste après son procès.


Tous les commentaires (13)

Je vois que Galilée l'a dirigée à partir de 1611 mais qu'elle a fermé en 1630 à la suite du décès de son fondateur Cesi (avant réouverture sous un nouveau nom en 1847 seulement!). Je ne peut m’empêcher de me demander le rôle de Galilée et de son procès dans tout ça ... si quelqu'un à plus d'infos.

a écrit : Je vois que Galilée l'a dirigée à partir de 1611 mais qu'elle a fermé en 1630 à la suite du décès de son fondateur Cesi (avant réouverture sous un nouveau nom en 1847 seulement!). Je ne peut m’empêcher de me demander le rôle de Galilée et de son procès dans tout ça ... si quelqu'un à plus d'infos. Ca n'a joué sur rien du tout puisque son procès commence suite à sa publication de 1632.

En 1630 on ne luit reprochait rien et il ne faut pas oublier que Galilee était un grand ami du pape et il le reste après son procès.

a écrit : Ca n'a joué sur rien du tout puisque son procès commence suite à sa publication de 1632.

En 1630 on ne luit reprochait rien et il ne faut pas oublier que Galilee était un grand ami du pape et il le reste après son procès.
Tout à fait, d'ailleurs l'Eglise catholique était à cette époque une des plus grande source de recherche scientifique. On a tendance à s'imaginer aujourd'hui qu'il y avait une chasse aux sorcières systématique des scientifiques mais il n'en n'est rien. Bien sûr il y en a eu un chouillat l'Eglise n'était pas un enfant de coeur.

PS : Je voulais mettre en lien une anecdote où on avait beaucoup parlé de ce sujet dans les commentaires et découvre que la fonction rechercher n'est disponible qu'aux abonnés, c'est ballot.

a écrit : Ca n'a joué sur rien du tout puisque son procès commence suite à sa publication de 1632.

En 1630 on ne luit reprochait rien et il ne faut pas oublier que Galilee était un grand ami du pape et il le reste après son procès.
Merci pour ces précisions!

« [...] dont la plupart ont été élus [...] »
Bonne journée !

a écrit : « [...] dont la plupart ont été élus [...] »
Bonne journée !
Si c'est LA PLUPART le sujet, c'est donc "a été" non ?

Par ailleurs je ne comprends pas de quelle élection il s'agit et le rapport avec le prix ou l'académie ?

a écrit : Si c'est LA PLUPART le sujet, c'est donc "a été" non ?

Par ailleurs je ne comprends pas de quelle élection il s'agit et le rapport avec le prix ou l'académie ?
Dans une académie (de sciences, d'arts, de lettres ou encore de médecine), les nouveaux membres sont en général élus par leurs pairs.

a écrit : Tout à fait, d'ailleurs l'Eglise catholique était à cette époque une des plus grande source de recherche scientifique. On a tendance à s'imaginer aujourd'hui qu'il y avait une chasse aux sorcières systématique des scientifiques mais il n'en n'est rien. Bien sûr il y en a eu un chouillat l'Eglise n'était pas un enfant de coeur.

PS : Je voulais mettre en lien une anecdote où on avait beaucoup parlé de ce sujet dans les commentaires et découvre que la fonction rechercher n'est disponible qu'aux abonnés, c'est ballot.
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Ce n'est pas tout à fait vrai, d'après Wikipedia, une enquête est ouverte sur Galilee par l'Eglise dès 1615.

a écrit : Ce n'est pas tout à fait vrai, d'après Wikipedia, une enquête est ouverte sur Galilee par l'Eglise dès 1615. Aucune enquête n'est ouverte contre lui en 1615 si on regarde Wikipédia.

D'ailleurs à cette époque la ces pires détracteurs sont des … scientifiques jaloux de son succès. Ces ceux-là qui vont tout faire pour que les travaux de Galilée soient censurés… Ils vont bien lui lancer des procès via l'Eglise, mais cette dernière les déboutent rapidement.

L'Eglise ne fera qu'un seul procès, celui de 1632 et Galilée avait réellement fauté et serait même de nos jours allé au tribunal (pour fraude).

a écrit : Ca n'a joué sur rien du tout puisque son procès commence suite à sa publication de 1632.

En 1630 on ne luit reprochait rien et il ne faut pas oublier que Galilee était un grand ami du pape et il le reste après son procès.
Certes mais en étirant un peu on peut voir quand même des connections.

L'affaire Galilée culmine par son procès et sa condamnation mais elle commence dès 1610 et même pourrait-on dire, 20 ans avant la naissance de Galilée lors de la publication des théories sur l'héliocentrisme de Copernic. On se trouve alors à une époque où les sciences, la philosophie et la théologie ne sont pas aussi clairement séparées qu'aujourd'hui, et l'église catholique défend le modèle géocentrique de Claude Ptolémée comme une vérité biblique.

Or, en 1610, Galilée publie une première série d'articles issue de ses observations astronomiques. Il découvre notamment les lunes galiléennes de Jupiter, des reliefs sur la Lune, et les phases de Vénus. Mais cette dernière découverte en particulier pose problème, car elle suppose que Vénus tourne autour du Soleil et non de la Terre.

Et c'est là qu'il faut bien comprendre les subtilités de cette affaire et de cette époque. En effet bien que beaucoup de responsables religieux rejettent cette thèse avec véhémence, le pape lui-même est à l'époque un mécène de Galilée, et ce sont également des religieux Jésuites, de l'université pontificale, qui vont les premiers répéter et confirmer les observations de Galilée. L'Inquisition en revanche défend le dogme établi et déclare la théorie héliocentrique comme hérétique en 1616.

Il faut donc voir l'affaire Galilée non pas comme un évènement ponctuel mais comme une partie d'une période de bouleversements intenses dans tous les domaines. L'église qui a dominé la pensée politique comme scientifique depuis des siècles tente de s'adapter à l'arrivée ou à la redécouverte de nouvelles idées, de nouvelles sciences, et se heurte à elle-même lorsque ceux qui refusent de réformer la pensée cléricale s'opposent avec véhémence aux parties plus progressistes du clergé... Un peu comme maintenant peut-être ?

a écrit : Dans une académie (de sciences, d'arts, de lettres ou encore de médecine), les nouveaux membres sont en général élus par leurs pairs. JMCMB merci !

a écrit : Certes mais en étirant un peu on peut voir quand même des connections.

L'affaire Galilée culmine par son procès et sa condamnation mais elle commence dès 1610 et même pourrait-on dire, 20 ans avant la naissance de Galilée lors de la publication des théories sur l'héliocentrisme de Copernic. On se
trouve alors à une époque où les sciences, la philosophie et la théologie ne sont pas aussi clairement séparées qu'aujourd'hui, et l'église catholique défend le modèle géocentrique de Claude Ptolémée comme une vérité biblique.

Or, en 1610, Galilée publie une première série d'articles issue de ses observations astronomiques. Il découvre notamment les lunes galiléennes de Jupiter, des reliefs sur la Lune, et les phases de Vénus. Mais cette dernière découverte en particulier pose problème, car elle suppose que Vénus tourne autour du Soleil et non de la Terre.

Et c'est là qu'il faut bien comprendre les subtilités de cette affaire et de cette époque. En effet bien que beaucoup de responsables religieux rejettent cette thèse avec véhémence, le pape lui-même est à l'époque un mécène de Galilée, et ce sont également des religieux Jésuites, de l'université pontificale, qui vont les premiers répéter et confirmer les observations de Galilée. L'Inquisition en revanche défend le dogme établi et déclare la théorie héliocentrique comme hérétique en 1616.

Il faut donc voir l'affaire Galilée non pas comme un évènement ponctuel mais comme une partie d'une période de bouleversements intenses dans tous les domaines. L'église qui a dominé la pensée politique comme scientifique depuis des siècles tente de s'adapter à l'arrivée ou à la redécouverte de nouvelles idées, de nouvelles sciences, et se heurte à elle-même lorsque ceux qui refusent de réformer la pensée cléricale s'opposent avec véhémence aux parties plus progressistes du clergé... Un peu comme maintenant peut-être ?
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En étirant tout, on peut voir ce que l'on veut et le problème c'est que ceci omet plusieurs faits importants.

L'académie a été arrêté car le mécène est mort et elle n'avait aucun lien avec l'Eglise si ce n'est la bénédiction du pape lors de son ouverture (c'est le Prince Cesi qui la fonde). Elle n'a un lien direct avec l'Eglise qu'en 1847, lorsque Pie IX fonde à nouveau l'Académie (cf complément de l'anecdote) et lui donne une totale autonomie

Donc, si on veut une connexion, il aurait fallu que l'Eglise souhaite reprendre l'académie, trouve un mécène prêt à donner son argent, pour enfin pouvoir dire "Par punition nous ne la rouvrons pas." Pourquoi ? Pourquoi ne pas mettre en dirigeant un scientifique aux idées proches de celles de l'Eglise ?

Ca ne se tient pas, d'autant que l'Inquisition elle-même rejette plusieurs plaintes contre Galilée venant de scientifiques jaloux ou simplement trop bornés (car profondément religieux).

L'affaire de Galilée commence en 1632 avec sa fraude pour l'imprimatur, c'est tout. Il dépasse les bornes et l'Eglise est obligée de réagir sous peine de perdre de l'influence. Le pape, lui-même, ne voulait pas faire ce procès, on ne peut pas dire que l'Eglise attendait depuis 1610 pour lui coller un procès.
Par contre ses détracteurs se sont déchainés en 1632 pour s'assurer que ce coup-ci il est bien un procès.

L'affaire n'a donc rien à voir avec la fermeture de l'Académie, d'autant qu'en 1630 des cardinaux et le pape plébiscitent encore ses travaux et qu'à aucun moment en 1630/31/32 on envisage de la rouvrir.

science et Vatican dans la même phrase.... c'est audacieux