Le "baby farming" fut une pratique courante à la fin de la période victorienne en Angleterre : des nourrissons ou de jeunes enfants étaient confiés à des familles paysannes, pour diverses raisons, en l'échange d'un ou plusieurs paiements. Non régulée, la pratique donna lieu à de nombreux abus : en cas de paiement unique par exemple, les enfants étaient souvent négligés, et même parfois tués, pour pouvoir accueillir de nouveaux enfants.

Commentaires préférés (3)
A priori, si :( ! Désolé pour toi.
Personnellement j’ai plus imaginé un élevage de petits bébés…
Plus sérieusement, malheureusement il existe encore des pays où ce procédé existe encore. Où de jeunes filles sont vendus en échange de quelques bêtes ou d’un petit peu d’argent à des personnes qui vont les violées, s’en servir d’enfant à tout faire.
Triste réalité
Dans le roman ´Le Parfum’, le héros (Jean Baptiste Grenouille) est élevé dans un orphelinat qui fonctionne de cette façon
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Dite moi que je suis pas le seul à avoir imaginé des bébé planté dans le sol
A priori, si :( ! Désolé pour toi.
Personnellement j’ai plus imaginé un élevage de petits bébés…
Plus sérieusement, malheureusement il existe encore des pays où ce procédé existe encore. Où de jeunes filles sont vendus en échange de quelques bêtes ou d’un petit peu d’argent à des personnes qui vont les violées, s’en servir d’enfant à tout faire.
Triste réalité
Dans le roman ´Le Parfum’, le héros (Jean Baptiste Grenouille) est élevé dans un orphelinat qui fonctionne de cette façon
Le film est juste génial.
Cette pratique existait aussi en France à la même époque. On trouve encore aujourd'hui de nombreux axes qui s'appellent toujours "chemin (ou route) des nourrices"... Ces axes, le plus souvent des chemins ruraux aujourd'hui, qui partaient des grandes villes vers la campagne, étaient nommés ainsi parce que empruntés par des "nourrices" qui emmenaient, en poussettes le plus souvent, les bébés des villes dans les campagnes voisines, officiellement afin de "repeupler" le monde rural. Bébés abandonnés ? Vendus ? On peut imaginer qu'il y avait de tout...
C’est aussi le cas de Causette, confiée aux Thenardiers par sa mère, dans Les Misérables de Victor Hugo. On suit dans l’histoire la maltraitance qu’elle subit.
J'ignore si elle fut bavarde notre Cosette.
Cette coquille m'a bien fait rire ^^
Plus récemment les enfants de la Creuse, des gamins de la Réunion qui étaient séparés de leur famille, souvent pauvre, et à qui on garantissait un "meilleur avenir"en leur faisant signer des papiers qu´ils ne savaient pas lire. L´objectif de la métropole etant de repeupler les campagnes françaises (en fait souvent d´exploiter les enfants comme main d´œuvre gratuite). Arrivés en France ils n´étaient pas toujours des mieux traités.
La France a reconnu sa responsabilité morale en 2014, et ce que certaines associations considèrent aujourd'hui comme de la "déportation" a duré plus de 20 ans entre 1962 et 1984.
fr.wikipedia.org/wiki/Enfants_de_la_Creuse?wprov=sfla1
Oui pas très glorieux.
J'avais découvert cet épisode sinistre de notre Histoire récente dans ce podcast :
www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-30-aout-2018
La France n'a reconnu sa responsabilité qu'en 2014.
Oui je vois très bien
www.fortunapost.com/enfants/51714-carte-postale-ancienne-enfants-bebes-dans-les-choux.html
En fait, c'est plus ou moins compréhensible...à l'époque il n'y avait pas de réelle contraception, et encore moins d'avortement. Donc on faisait "trop" d'enfants...il fallait s'en débarrasser...alors pourquoi pas les envoyer à la campagne pour les faire garder ou autre... On ne tue pas le bébé, on le confie à des gens...quo le tueront peut-être mais bon, nous au moins sommes débarrassés du "problème" .
Bref, difficile de juger avec notre regard actuel...
Le manque de contraception existait partout et, si on faisait trop d'enfants en ville, il est fort à parier qu'il en fût de même à la campagne.
Ouais mais à la campagne ça fait de la main d'œuvre gratuite.
Pas au début de vie de l'enfant. Jusqu'à quel âge fallait-il les nourrir avant qu'ils ne soit possible de les utiliser comme main d'œuvre ? Ceux qui ne mourraient pas étaient alors considérés comme suffisamment résistants face aux tâches qu'ils (ou elles) allaient subir.