Dans les grandes bibliothèques de Chine, comme la somptueuse bibliothèque de Binhai, la plupart des livres sont factices. Nombre d'étagères sont simplement décorées en trompe-l'œil, et d'autres volumes ne sont pas consultables, ils sont simplement utilisés en décoration.
La quantité et la diversité des livres a aussi été critiquée : les bibliothèques comptent beaucoup moins de livres qu'annoncé, et une grande partie sert la propagande de l'état.
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Désolé, Tybs, mais une bibliothèque avec des faux bouquins en plastoc, c'est triste, lamentable, pitoyable, ce serait comme un aquarium avec des poissons animatroniques... ^^
Puis si on regarde les photos, pas mal d'étagères sont inaccessibles donc autant mettre des faux bouquins. Il y a peut-être aussi des problématiques de stabilité car un bouquin c'est lourd. Et il y a surement des problématiques de propagande et de corruption, je ne nie pas.
Cela me rappelle certains "influenceurs" qui vendaient il y a quelques années des bouquins factices (des boites vides) plus cher que le vrai bouquin.
Il y a quelques années nous sommes allés au Mexique et une autre aux USA. Aucun GPS, puisque nous n'avions pris aucun matériel numérique, et que dans les voitures on n'avait aucune option. Les USA, c'est magique : les routes sont droites. Genre au lieu de contourner les colines, ils les creusent sur la largeur de la route. Et les routes sont toutes orientés E/O, ou N/S. Quasiment impossible de se perdre. Au Mexique...on a réussi à nous retrouver uniquement avec les cartes incluses dans le petit guide bien connu des routards...
Bref, les cartes physiques, c'est trop d'la balle.
Pas d’avis ;) juste une citation intéressante (« food for thoughts » :) )
Mais tu contournes la censure, et ça, c’est bien pratique.
Après des mois de travail, il y en a un qui a ouvert… sur Minecraft ! C’est un travail assez impressionnant, qui rassemble un nombre plus que conséquent d’articles (limitation de taille oblige), justement dans ce but premier de contourner les censures, particulièrement celle du monde arabe.
Cela étant, encore faut il pour eux savoir que cela existe avant d’y avoir accès..
- Je me coucherai moins bête
- je le savais déjà
Il en manque une je pense..
…je m’en doutais..
Maintenant je m'en sert surtout pour lire des livres introuvable autrement ou pour des livre quelconque. Pour les livre que j'ai beaucoup aimé ou qui m'intéressent particulièrement je les prend toujours en physique.
Alors en bib il existe pléthore d'ateliers.
Par exemple je donne des cours au séniors d'informatique pour limiter à mon échelle la fracture numérique, aussi avec des plus jeunes (programmation, jeux vidéos etc...)
Un accès à internet aussi pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre...
La fondation Orange intervient aussi dans ce but dans nos locaux.
Nous avons un agent chargé d'aider les personnes pour leurs démarches administratives.
Mes collègues ont mis en place des horaires pour les écoles.
Une grainotheque est aussi présente.
C'est aussi un endroit d'échange, avec le club de lecture, les mamies compteuses, les histoires en langue étrangère.
Etc etc vous devriez faire un tour dans la médiathèque de votre ville, vois risquez d'être surpris ;)
Par contre je vois beaucoup d'autres avantages au support numérique : le partage facile, la duplication infinie, l'accès au contenu grandement facilité (pour comprend un minimum le numérique), une édition bien plus simple et avec moins d'intermédiaires, etc.
Ensuite, « les écrits restent » ... bof. Ne restent que ceux qui sont toujours là oui (biais du survivant), et on ne saura jamais combien ont disparu. Les écrits d'Alexandrie ne sont pas restés, et on aurait surement été content qu'ils aient eu un serveur de sauvegarde hors-site à l'époque. De même, une œuvre numérique aurait bien plus de chances de survie aujourd'hui face à un autodafé. Et à l'inverse, les anciens copistes (moines ou non) choisissaient ce qu'ils voulaient bien copier, et nombre d'écrits qui sont parvenus jusqu'à nous sont une sélection arbitraire du clergé ou de l'autorité en place. Les œuvres qui n'avaient pas leurs faveurs ont soit été « chanceuses », soit ont disparues dans les affres du temps ... (incendies, encre qui s'efface, colle qui lâche, eau, mites, jetés volontairement, ou tout un tas de raisons inconnues).
Par ailleurs, non : tu n'es absolument pas tributaire de ton fournisseur d'accès pour un livre numérique : il te suffit de le sauvegarder sur ta liseuse, ton téléphone, ton ordi, une clé USB, etc. Tu peux aussi le partager via un dispositif de stockage, sans passer par Internet. Reste que tu es tributaire d'un terminal fonctionnel, et de l'électricité qui l'alimente. Mais ce livre numérique, tu peux aussi ... l'imprimer !
Enfin, se pose également la question de la durée de vie d'une œuvre numérique : on a clairement pas encore assez de recul sur la question. Les dispositifs de sauvegarde ont certes une durée de vie très limitée, mais la copie quasi-infinie permet d'en avoir des sauvegardes redondante, et de faire vivre le contenu bien au-delà de son support.
En revanche un livre physique c'est des centaines de page à imprimer par lecteur (oui ya les livres d'occasion mais faut bien les acheters au moins une fois).
Un livre numérique on est sur que ya pas de gâchis. Il est simplement dupliquer en temps réel pour chaque nouvelle achat. Et pas besoin de polluer de nouveau pour son recyclage.
De toute façon quand il n'y aura plus assez d'arbre pour vivre (c'est un fait et non une hypothèse) la question ne se posera plus malheureusement. Les livres physiques "de distraction" deviendrons des pièces de collection.
Je m'excuse pour mon discours qui n'est pas très joyeux.
Bon week-end à tous !
L’industrie de la papeterie est une aubaine pour les forêts car on protège et exploite les forêts de manière intelligente, cependant il est vrai que cela réduit quand bien même la biodiversité autant végétale que animale (certains type de plantes, arbres/animaux comme le loups, l’ours, le sanglier ou le renard (goupille) ).
Mais cela reste toujours plus bénéfique que la monoculture sur plusieurs hectares, d’autant plus que de toute manière, dans nos pays, le paysage et la biodiversité on été modifié depuis les romains si ce n’est avant donc bon, on est loins aujourd’hui de la faune et la flore locale naturel qu’il y avait avant l’Homme .
On est mal placé pour faire la morale, même si ça se justifie. Mais pour les livres et le papiers, je vois pas en quoi ça nous pose un réel problème contrairement au champs de monoculture au détriment des forêts vierges ?
A la limite manger moins de viande et lire plus de livre ne ferait pas de mal à l’Humanité
Ce touriste a également la probabilité de se restaurer aux alentours, ainsi que de faire du shopping, etc...
Voilà comment la Municipalité escompte, indirectement, par voie des impôts, récupérer partie ou intégralité de l'argent investi dans l'édifice singulier.
Un exemple pour bien me faire comprendre: si tu voyages à Barcelone, tu iras probablement voir tous les monuments relatifs à Gaudi. Pour certains, tu devras payer pour accéder à l'intérieur, bien que tu peux te contenter de les voir du dehors.
Si tu restes quelques jours, tu vas prendre une chambre d'hôtel, te restaurer, aller chez Zara, Mango, etc... et même, peut-être, devoir payer pour garer ton véhicule.
C'est au travers de ces dépenses indirectes -que, somme toute, tu pourrais effectuer dans la ville où tu résides le reste de l'année- que tu finances en partie cette bibliothèque, via les impôts locaux.
Voilà ce que (presque) personne ne semble avoir compris, en lisant mes précédents posts.
Cette bibliothèque n'a pas la vocation première de ce qu'est une bibliothèque.
C'est surtout la recherche esthétique du lieu qui a été placée au dessus de toute considération Éducative et Culturelle.
Bref, c'est un "miroir aux alouettes".
Finalement je crache dans la soupe, y'a des touristes qui viennent chez moi pour photographier les champs de lavande, ils achètent pas de lavande (où très peu, qu'es ce que vous voulez qu'on en foute, de ce truc?^^), mais des sandwiches, des fringues provençales fabriquées en Chine^^ et louent des chambres d'hôtel. On a même un restaurant vietnamien, personne sait pourquoi il est venu dans ce trou paumé, mais il parait que c'est aussi bon que cher! ^^
Epoxy, tu as très bien expliqué le phénomène de "retombées économiques indirectes", c'est très clair dans ma tête, maintenant. Je ne regarderai plus ma petite ville du même œil. :)