Le système actuel d'alerte aux tsunamis est très perfectible, car en analysant les ondes sismiques, on a du mal à évaluer précisément et en temps réel la magnitude d'un séisme. Cela pourrait changer grâce aux ondes gravitationnelles : des chercheurs ont créé une I.A. qui analyse en temps réel les ondes gravitationnelles produites par les mouvements des roches et prévoit leur magnitude avec une grande précision, ainsi que leur impact en terme de tsunami.
Le modèle a été développé sur les données du tsunami de 2011 au Japon, mais peut facilement être adapté à d'autres régions.
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Pour ma part, je pense qu'il y'a réellement une onde gravitationnelle générée lors du séisme. C'est d'ailleurs elle seule qui voyage à la vitesse c.
Ma remarque, celle qui a provoqué tout cet intéressant échange animé, portait sur la possibilité de détecter de telles ondes quand il faut des instruments kilométriques pour détecter celles situées à des millions d'a.l.
Il y a alors deux cas de figure :
1. La proximité des séismes permet d'offrir une intensité suffisante d'une onde gravitationnelle pour être détectée par un gravimètre ou un sismographe.
2. L'intensité est trop faible et les ondes gravitationnelles n'ont rien à voir dans l'équation. Mais alors, qu'est-ce qui voyage à la vitesse c ?
J'aurais bien aimé avoir l'avis du @Hollandais Volant. À moins qu'il ne prépare justement sa prochaine anecdote du dimanche sur ce sujet ;)
Personnellement, je pense que les ondes gravitationnelles entrent en jeu dans le sujet de l’anecdote mais on n’en a pas vraiment besoin pour expliquer le fond du problème.
Ou le bon sens qui laisse penser que des variations nanométriques de poids pourrait avoir le moindre intérêt en mécanique newtonienne ?
Le fait que Ligo cherche des ondes gravitationnelles issue du Big bang il y a 14 milliards d'années alors que là on parle d'ondes produite sur terre..? Proximité ? Puissance ? Ordre de grandeur ? Tu penses pas que ça joue ?
C'est dommage que t'aies pas pris de cours d'anglais aussi parce que quand le texte commence par "earthquake generates density variations that, in turn, modify the Earth’s gravity field" il est difficile de passer à côté du fait que ça parle de relativité générale.. vu que les champs gravitationnels n'existent pas en mécanique newtonienne.
Il n'y a pas de contradictions dans mon discours t'es juste incapable de suivre une conversation.. et comme je disais (lune/doigt) tu te réfugies dernière de petits problèmes de formes (que t'es incapable de déceler seul) pour ne pas parler du fond qui te dépasse.
Gros bisou à toi ! Je te souhaite plein de bonnes choses <3
Ils disent "First, the amplitude of the direct gravity perturbations is very small. Second, the induced elastic response tends to cancel out the gravity effects on seismometer recordings".
De ce que j'ai lu l'amplitude des ondes gravitationnelles du Big bang capturées sur les interféromètre de 2016 était de ± 2 × 10−18 m là où celle dont on parle ici seraient nanométriques, ce qui fait une sacrée différence.
Une masse accélérée ne fait pas varier T ? Le c ne représente pas la vitesse de transmission de l'info ? Une variation de T ne fait pas varier G ?
C'est même le titre de l'article
www.nature.com/articles/s41586-022-04672-7
Vraiment notre ami raconte de la merde de bout en bout. On est sur un parfait cas de loi de brandolini ;-) j'ai essayé de la jouer gentil poli mais c'est un vrai troll. Donc j'arrête avec lui.
Bien à toi
Une onde est bien générée lors du séisme, mais elle est complètement indétectable. Ce qu'on mesure c'est les variations de gravité dues a la variations de distribution de masses. Aucun concept de relativité la dedans, pas d'espace temps. Ça n'est pas nécessaire, la mécanique classique suffit amplement ;-)
Pour l'anecdote, l'accélération de gravité c'est "petit g", soit 9,81 m/s^2.
Les variations détectées sont de l'ordre de 0,5 nm/s^2.
Je trouve ça assez fou que des gravimetres classiques arrivent à cette performance (ils ont re-utilisé des données existantes ;-)
Source ici :
www.nature.com/articles/s41586-022-04672-7
Et tu fais encore une erreur en pensant que je me crois plus malin que les scientifiques qui ont écrit ces papiers. A aucun moment je ne le prétends. Si je me crois plus malin que quelqu'un c'est uniquement plus malin que ceux qui croient les décrypter en se lançant des explications fumeuses à propos de distorsions de l'espace-temps.
Et je ne me crois même pas plus malin que les scientifiques en pensant que, à leur place, j'aurais pensé à éviter de dire "onde gravitationnelle" de peur que ça crée de la confusion dans le grand public. C'est vrai que ça parait logique d'expliquer cette recherche de cette façon quand on s'adresse à ses pairs dans la revue Nature. C'est juste une chose à reternir : dès qu'on dit "onde gravitationnelle" il y a un risque que les gens qui ont entendu parler de la relativité mais ne comprennent pas bien croient qu'on fait appel à des notions de relativité même quand tout s'explique aussi bien par la mécanique classique.
La source écrite par un journaliste dans "futura sciences" est d'ailleurs plus facile à comprendre pour les non-initiés. Et il a même écrit un petit encadré "ce qu'il faut retenir" pour les lecteurs qui satureraient et commenceraient à moins bien comprendre après un paragraphe : lui il fait vraiment du décryptage.
Rien avoir avec l'amplitude de l'onde gravitationnelle, qui ne se mesure pas en mètres
Si, des variations nanométriques ont un intérêt en mécanique newtonienne, les variations micrométriques aussi, ainsi que les variations picométriques, la mécanique newtonienne ne s'interdit aucun ordre de grandeur.
Si, j'ai pris des cours d'anglais, et j'étais même toujours le meilleur de la classe, et maintenant je parle couramment anglais et je n'ai aucun problème à comprendre les sources en anglais, je lis des documents techniques et des romans en anglais et j'ai moi-même rédigé des documents techniques en anglais. C'est dire à quel point tu peux mal deviner et te fourvoyer quel que soit le sujet de tes affirmations.
Effectivement elles entrent en jeu puisque, selon ce vocabulaire et cette théorie, ce sont elles qui portent la gravité. Mais elles n'entrent pas en jeu dans le sens où ce sont les propriétés d'onde de la gravité qui sont utilisées. C'est juste la gravité classique qu'on connait depuis Newton qui est utilisée dans ce système de détection.
Et donc on peut aussi s'exprimer sans employer ce vocabulaire et alors elles n'entrent plus en jeu. C'est comme pour la lumière : tu peux dire que les ondes lumineuses entrent en jeu pour éclairer la pièce dans laquelle tu te trouves, mais tu peux juste dire que la pièce est éclairée et parler de lumière sans parler d'onde, comme on le faisait avant de découvrir la nature de la lumière. Ca n'a pas empêché d'étudier la lumière et de faire des calculs et des découvertes dans le domaine de l'optique. Si on te dit qu'un phare est équipé d'une lentille de Fresnel pour signaler le récif sur lequel il se trouve, tu dirais que les ondes lumineuses entrent en jeu dans le signalement du récif par le phare, ou on peut juste dire que la lentille focalise le faisceau lumineux pour signaler le danger et, du coup, il n'est plus question d'onde ? Et tu dirais que le marin reçoit l'information à la vitesse de la lumière ou juste qu'il voit la lumière du phare ?
On peut dire tout simplement : le sismomètre capte la variation de gravité, point. Sans dire comment la gravité arrive instantannément au sismomètre à partir d'une masse qui tremble à des milliers de km. D'ailleurs Newton ne le savait pas, il n'appelait pas ça une onde et ça ne lui posait pas de problème. La gravité était juste là, on pouvait la calculer et la mesurer, et il ne se souciait pas du délai qu'il aurait pu y avoir pour constater ses effets. Contrairement au son dont on sait depuis la nuit des temps qu'il a une vitesse de propagation et qu'on va entendre un bruit après un délai qui dépend de la distance, on pensait que la gravité agissait à distance instantanément. Maintenant on dit "à la vitesse de la lumière" mais pour ce genre d'expérience ça ne fait aucune différence, c'est juste pour dire que c'est tellement rapide qu'on peut considérer que c'est instantané.
Ralala c'est vraiment difficile de résister !
La simple affirmation "les champs gravitationnels n'existent pas en mecanique newtonienne" devrait suffire à convaincre le lecteur dubitatif que le mec qui écrit cette phrase n'y comprend pas grand grand chose.
en.wikipedia.org/wiki/Gravitational_field?wprov=sfla1
Après on va aussi dire que champ magnétique ça existe pas en électrodynamique classique ?
Celle là il fallait oser.
Faut vraiment que je m'arrête de répondre mais j'arrive pas. D'ailleurs quelqu'un sait me dire comment on scrolle tout les commentaires d'un coup sur l'App Android ?
Dans une lettre de Newton à Richard Bentley en 1692 : « Que la gravité soit innée, inhérente et essentielle à la matière, en sorte qu'un corps puisse agir sur un autre à distance au travers du vide, sans médiation d'autre chose, par quoi et à travers quoi leur action et force puissent être communiquées de l'un à l'autre est pour moi une absurdité dont je crois qu'aucun homme, ayant la faculté de raisonner de façon compétente dans les matières philosophiques, puisse jamais se rendre coupable ».
Aaaahh y a de l'ambiance là..
Bon je retiendrai que vous avez tort de remettre en question l'utilisation des termes "champ gravitationnel" et "onde gravitationnelle" parce que c'est objectivement ce dont il s'agit en relativité générale. (C'était mon propos)
Et que vous avez raison lorsque vous dîtes qu'à l'échelle de la terre la mécanique newtonienne suffit pour traiter la donnée et qu'on peut considérer le phénomène comme instantané. (C'était votre propos)
Une discussion pas aussi agréable qu'elle aurait pu être mais qui m'a finalement permis de comprendre votre point de vue en cherchant sur le net.
Par contre, @Sleeperstyle, quand tu colles un extrait d'un document en anglais, pourrais-tu en donner une traduction ?