Certains fruits, comme l'avocat, sont considérés comme "anachroniques" d'un point de vue évolutif, car la dissémination de leurs graines énormes dépend d'animaux disparus depuis au moins 13000 ans, principalement des mammifères géants. Leur survie n'est pas encore bien expliquée, mais elles doivent leur prolifération actuelle aux humains, qui les cultivent depuis plusieurs milliers d'années.
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Pour ce débat sur l’homme et l’animal, je dirais que l’humain se distingue des autres animaux sur pas mal de sujets… comme tous les animaux en fait. Chacun a ses spécificités, et pourtant aucun ne se place au-dessus des autres. On a tous notre place, l’humain est l’animal dominant, mais il reste effrayé par une abeille, voire même un cloporte.
Bref, tous les animaux sont uniques, y compris l’humain, mais aucun n’est supérieur.
Avoir conscience de sa propre mortalité implique, selon moi, avoir conscience du temps, qu'il existe un début et une fin dans le temps.
Si les animaux ont une perception du temps, comme distinguer le jour de la nuit, les saisons, peuvent-ils se projeter vers un avenir ? Personnellement, j'en doute. Et dans ce cas, ils ne peuvent avoir conscience de leur propre mortalité.
Je ne m'attendais pas à de telles proportions.. la "magie" d' Internet !
N'empêche, j'ai bien ri à la lecture de toutes ces réponses.
Désolé à l'auteur de l'avoir un peu spoilé, d'autant que son anecdote reste vraiment intéressante !
En revanche, plus on descend dans l'arbre du vivant et plus on crée des catégories spécifiques. Si on prend l'exemple de l'homme nous faisons donc partie du règle animal, comme les limaces, à l'embranchement des chordés, comme les requins, à la classe des mammifères comme les tigres, à l'ordre des primates comme les lémuriens, à la famille des hominidés comme les chimpanzés, au genre homo comme l'homme de Néandertal, et nous constituons l'espèce Homo sapiens. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas intelligents mais seulement que je partage plus de points communs avec mon chat qu'avec une bactérie.
Puisque c'est l'intelligence qui a l'air de t'intéresser, on peut aussi classer les animaux par intelligence, en mesurant leur capacité à résoudre des problèmes, utiliser des outils etc, etc, et on s'aperçoit ainsi que les corneilles sont très intelligentes et les koala très bêtes, et certes les humains sont tout en haut de l'échelle mais pas en dehors de l'échelle, on est juste meilleurs que les autres animaux sur ces tâches que l'on qualifie d'intelligentes mais certains animaux s'approchent plus de nous que d'autres, ils ne sont pas universellement stupides et nous les seuls à être intelligents.
Après il y a le débat plus philosophique de savoir qu'est-ce que l'intelligence exactement et n'est-ce pas une construction purement humaine pour mesurer ce à quoi nous excellons ? Par exemple je peux me dire que nous sommes plus intelligents que les chats mais à observer l'attitude du mien il est clair qu'il ne serait pas du tout d'accord avec cette affirmation, pour lui je suis le gros crétin qui lui parle avec une petite voix stupide et qui est même pas foutu d'attraper ses propres souris...
Un animal est un être vivant (✅) eucaryote (✅) multicellulaire (✅) hétérotrophe (✅) qui ingère des composés carbonés (✅) pour maintenir ses fonctions vitales.
Bah voilà que des ✅ pas de ❌ donc c'est gagné on est des animaux.
Ce que tu dis quand tu affirmes que philosophiquement c'est plus compliqué, c'est en gros "oui mais si j'invente ma propre définition à moi en fonction de ce que je pense dans ma tête et que j'ignore les définitions du dictionnaire, c'est plus compliqué". Certes. Je peux dire que je suis blond aux yeux bleus si je définis blond comme "couleur sombre proche du noir aux reflets marrons" et bleu par "la couleur de l'herbe, des feuilles et des émeraudes", mais dans ce cas là est-ce que ça a une quelconque valeur dans une discussion ? Même pour faire de la philosophie il faut savoir de quoi on parle et quand il s'agit de définitions la philosophie moderne a tendance à s'appuyer sur ce que dit la science.
Et comme je le disais plus haut la science ne nie pas qu'on est différent d'un scolopendre il suffit d'etre plus spécifique dans la classification, il existe une espèce animale appelée Homo Sapiens différente des autres espèces animales ça personne ne le nie. Mais de dire qu'on est pas des animaux sans que personne puisse savoir précisément ce qu'on veut dire par animaux ça ne fera avancer personne.
Cela dit, je te contredirai sur un point dans ton commentaire:
Et d'une, on est pas l'animal dominant vu qu'on arrive pas à exterminer une autre animal -->en le faisant exprès<-- (saletés de rats/cafards/punaises de lit/mouches domestiques/ etc), et de deux notre mode de vie moderne salit notre maison (la Terre), donc pour le moment on y a pas/plus notre place, mais c'est très récent, on est une espèce jeune, on fait des conneries, espérons qu'on en fasse pas trop...
C'est mon point de vue hein, tout a fait personnel bien que public. ;)
Si on considère que c'est l'invention du téléphone qui fait de nous une espèce supérieure (comme l'affirmait celui à l'origine de ce débat), alors les baleines sont bien plus supérieures puisqu'elles communiquent sur de grandes distances sans avoir besoin d'un appareil spécial ni d'électricité.
Si on considère que pouvoir nous affranchir de la nuit en inventant notre propre éclairage, alors les vers luisants nous sont supérieurs et ils n'ont pas besoin d'électricité pour éclairer.
Si on considère que c'est l'électricité elle-même qui nous rend supérieurs, alors les torpilles électriques nous sont supérieures.
Même la maîtrise du feu n'est pas propre à l'homme : il y a des oiseaux qui savent l'utiliser en fonction de leurs besoins.
Et le fait d'utiliser d'autres animaux pour satisfaire leurs besoins, même les fourmis savent faire, et les chats sont, de ce point de vue, bien supérieurs à l'homme puisqu'ils l'exploitent pour qu'il leur prodigue nourriture et soins !
J'ajouterais que l'homme est le seul animal à pouvoir s'imaginer qu'il n'en est pas un.
Peut-être parce qu'il est le seul animal à penser qu'il peut modifier, transformer, exploiter et abuser des éléments qui l'on créé pour maîtriser son destin.
Pourtant toutes les autres espèces nous alerte et nous font comprendre que nous n'avons pas fait les bons choix.
Plus on étudie le vivant et plus on se rend compte qu'il nous est supérieur dans son domaine.
Retirer sa technologie à l'homme et c'est une proie de 1er niveau, comme le mouton ou le cheval.
Je pourrais considérer que l'homme n'est plus un animal dans la mesure où c'est le seul être vivant à créer des déchets dont il ne sais pas se débarrasser.
Mais je pense au contraire qu'il devrait se considérer un peut plus comme un animal, justement.
Encore merci pour ce com....
Pour répondre à Nico, on a bien éradiqué les mammouths par la chasse (oui c’était il y a quelques temps, mais c’était bien nous), et quoi qu’il arrive, vu l’impact que nous avons sur la planète et la quasi-totalité des espèces animales et végétales, j’aurais du mal à changer d’avis quant au fait que nous sommes l’espèce dominante.
Là encore ce n’est pas un jugement de valeur, ce sont juste les faits.
Et tu ne peux pas être sûr non plus que les tardigrades ne pensent pas qu'ils sont l'espèce dominante quand ils constatent tout ce qui se dérègle à la surface de cette planète et qu'ils savent qu'ils seront bientôt les seuls à pouvoir y vivre.
Se poser des questions, douter, c’est bien, et c’est même essentiel. Commencer à projeter son mode de penser sur un tardigrade et un ver luisant, ça fait perdre du temps à tout le monde.
Si tu pense qu'un humain n'appartient pas a son animal, tu n'as certainement jamais eu de chien, ni de chat. Ils sont a nous, et on est sans conteste a eux, c'est réciproque, et c'est ça qui est beau dans une relation, quelle qu'elle soit. Et, si on a des chiens, a la base, c'est pour aider à la chasse, puis a l'élevage, dans le monde entier les animaux nous aident à nous nous nourrir, et même le chat qui est moins a fond dans le travail d'équipe participe a sa hauteur, en ramenant des proies quand on les mérite.
On ne se comporte pas comme eux, faut vite le dire, il suffit de réunir quelques pecores pour avoir un joli effet de meute, a l'arrivée du printemps ça se pavane dans tous les sens, tout le monde s'agite un bon coup avant la tombée de la nuit, les jours de vents on est plus énervés, comme les animaux, les mâles se battent bêtement pour le femelles qui en ont rien a faire, et a la seconde on a eu des congés payés on s'est remis à migrer a troupeaux géants pour aller tous aux mêmes points d'eau. On chasse le naturel à grand coup de civilisation mais le fait est que les instincts sont là, et bien là.
Quand au fait que les animaux n'ont pas conscience de leur mort, et bien si, bien sûr, ils ne se battraient pas si fort pour leur survie tout au long de leur existence, s'ils n'avaient pas conscience de risquer de mourir. Et j'en reviens au fait d'avoir des animaux, j'en ai eu toute ma vie, et un chat ou un chien très vieux ou très malade, il sait, il lutte, jusqu'au jour ou il accepte, puis au jour où il est prêt. Ils passent un peu par les mêmes phases que nous. Comme pour le deuil d'ailleurs, ils ont, comme nous, leurs étapes et leurs petits moyens personnels pour le surmonter, qui varient d'un individu a l'autre. Certains deviennent dépressifs, d'autres super chiants, d'autres encore essaient de vivre normalement refoulent et développent des tocs, souvent sur l'hygiène, pour les animaux comme les humains d'ailleurs. Sauf que nous on javelise et eux ils se lèchent a en perdre leurs poils. En fait, d'une espèce a l'autre, c'est comme d'un individu a l'autre, on est pareils mais en différents.
D'ailleurs, j'ai toujours pensé que si on surcompensait avec toute cette technologie et notre grosse intelligence qu'on pose sur la table a tous bouts de champs, c'est bien parce qu'on était complexés par notre évolution. A la base, normalement, l'évolution sert a être le plus adapté possible a l'environnement, le plus capable a être pérenne, le plus équipé par la nature pour lui survivre justement. Et ça aussi ça se ressent toujours énormément dans notre comportement, surtout dans la recherche de partenaires, les mâles essaient de ressembler aux modèles du genres, grands musculeux etc, les femelles sont pas mieux elles sont prêtes a se faire poser des implants pour avoir l'air de meilleures laitières.... Sauf qu'à cette lotterie là on a complètement perdu, que ce soit pour la force, la rapidité, l'endurance, la reproductibilité, l'agilité, on est dominés par une bestiole ou une autre dans tous les domaines. On a eu tant de mal a s'adapter a notre environment qu'on a complètement renoncé et on a préféré inverser tout le processus en adaptant notre environnement à nos besoins. On est tellement foirés en tant qu'espèce qu'on est la première a choisir sciemment de détruire complètement son lieu de vie, a long terme, pour soi même et pour les autres espèces juste pour en retirer un bénéfice a court terme. Je parlerai pas d'intelligence personnellement, on a une capacité à créer oui, a détruire ça c'est sûr, mais de là a parler d'intelligence...
Mon chien lui, il est intelligent, il connaît les bons champignons alors que personne ne lui a appris et qu'il ne l'a pas lu dans un bouquin!
Et ce n'est pas moi qui projette mon mode de pensée, c'est plutôt toi qui n'arrives pas à te défaire de ton mode de pensée, alors que je dis au contraire qu'il y a peut-être d'autres animaux qui nous observent et nous plaignent d'être aussi stupides et qui pensent que ce sont eux qui sont à part, selon leurs critères, tellement élaborés que nous ne pouvons même pas les comprendre, et qui nous classent avec les autres animaux stupides que porte cette planète.