Ce dessin griffonné sur un bulletin scolaire montre le talent précoce d'Edward Hopper. Il réalisa cette esquisse en 1891, alors qu'il n'avait que 9 ans.
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Commentaires préférés (3)
Ce que je trouve plus impressionnant que le croquis lui même, c'est qu'il y a déjà son regard tout à la fois réaliste et mélancolique dans ce croquis.
Il se trouve que la sardine était en fait Le Sartine, un navire qui ramenait des prisonniers depuis l’Inde, et qui a vraiment bouché l’entrée du port ^^
madeinmarseille.net/13950-sardine-bouche-vieux-port/
Une petite voix me dit que tu le savais déjà, mais c’est toujours bon à (ap)prendre
Un simple croquis, esquissant déjà une partie des codes picturaux ultérieurement utilisé dans ses tableaux.
À prime abord, il pourrait paraître que le jeune personnage est le thème principal de cette encre...
Pourtant, Edward Hopper, de par la position statique et de dos, anonyme, de ce jeune garçon, veut nous parler de l'immensité du paysage marin estival et à la brise légère.
On notera la précision du mouvement des nuages, ou encore de celui de ses cheveux sur la nuque...
Par ailleurs, ce p'tit bonhomme n'a ici qu'une valeur d'objet, servant de référentiel et pour donner de la perspective et de la profondeur à la scène.
Voulu ou pas, en tout cas ceci démontre déjà qu'il a acquis, consciemment ou non, certains codes d'expression pictographiques.
Quand l'on consulte tout le parcours pictural de Edward Hopper, on peut noter une évolution graphique, dont la plus importante sera incontestablement sa capacité d'employer le ton parfait de la couleur, pour capter la lumière, au moyen de contre-jours ou de clair-obscurs.
Certains de ses tableaux présentent également de forts contrastes, tranchants, entre les parties lumineuses et ombragées. Pour peu, l'on pourrait même estimer qu'elle est l'heure représentée dans le tableau, ainsi que la saison.
Les édifices prennent de plus en plus d'importance dans ses compositions. D'apparence simple, il va pourtant se servir de leur architecture et du point d'observation -ses oeuvres en vue plongeante sont merveilleuses !-, pour donner encore une fois de la profondeur à ses peintures.
Notable exception de son tableau "Folly Beach, Charleston, Southwest California", où il se permet un écart, jouant avec la végétation.
Les années passant, Hopper va encore plus retirer de l'importance au, où aux personnages de ses tableaux, donnant parfois l'impression qu'ils ne sont que des esquisses.
Quelques autres tableaux, plus ou moins connus de Edward Hopper, sont même une véritable prouesse ambientale, où il fait usage de la lumière artificielle.
Si "Nighthawks" ou "gas", sont considérés comme des œuvres maîtresses de son œuvre, "Summer evening" est, à mon sens, la meilleure représentation ambiantale du moment.
Si vous prenez le temps d'aller consulter la source ici bas, montrant ses près de 200 tableaux, regardez également les noms qu'il leur a attribué...
La cerise sur le gâteau de son œuvre, est incontestablement son dernier tableau: two Comedians. À mode de clin d'œil, il représente deux danseurs (lui-même et sa femme), à la fin de la représentation théâtrale que fut leur vie d'artistes. L'œuvre est terminée, merci de nous avoir apprécié. Nous vous faisons la révérence.
Une fois de plus, le point de vision est le spectateur. Vous, moi.
www.wikiart.org/fr/edward-hopper/all-works#!#filterName:all-paintings-chronologically,resultType:masonry
Tous les commentaires (13)
Ce que je trouve plus impressionnant que le croquis lui même, c'est qu'il y a déjà son regard tout à la fois réaliste et mélancolique dans ce croquis.
« 9 ans », ha ha.
Regardez ce que produit Gustave Doré à 5 ans :
fr.m.wikipedia.org/wiki/Gustave_Doré#/media/Fichier%3APremière_lettre_illustré_par_gustave_doré_1837.png
Tous les dessins de ton lien, il les a fait à 5 ans?
-Ouais, c'est un Marseillais qui me l'a dit.
-Celui qui a pêché la sardine qui bloquait le Vieux port?
-Lui-même!
;)
Il faudrait nous montrer tes propres dessins à son âge
Quel rapport ? Je signifie juste que c’est largement moins impressionnant que ce qu’il y parait. Un cerveau à 9 ans est déjà largement formé, pas à 5.
La première image de la section biographie date de ses 5 ans. Le lien a foiré voilà tout.
Regarde l'année de son premier dessin avant de critiquer. C'est vrai que tu es plus irascible qu'avant. Ton nouvel habitat ne te convient pas ? ^^
A neuf and je faisais aussi bien (mais juste le petit nuage en haut à droite)
Le premier portrait que j'ai fait de ma mère, la connasse de maitresse de maternelle première année (4 ans) a montré mon dessin à toute la classe en disant que j'avais dessiné une vache, mais j'ai choisi une autre approche pour m'exprimer:
L'écriture. :)
Après si je suis plus irascible qu'avant, j'ai mes raisons mais on est pas sur Facebouc! (et TOC! Héhéhé ;) )
Justement, on n'est pas sur facefook. Et TOC !!! ;)
Il se trouve que la sardine était en fait Le Sartine, un navire qui ramenait des prisonniers depuis l’Inde, et qui a vraiment bouché l’entrée du port ^^
madeinmarseille.net/13950-sardine-bouche-vieux-port/
Une petite voix me dit que tu le savais déjà, mais c’est toujours bon à (ap)prendre
Un simple croquis, esquissant déjà une partie des codes picturaux ultérieurement utilisé dans ses tableaux.
À prime abord, il pourrait paraître que le jeune personnage est le thème principal de cette encre...
Pourtant, Edward Hopper, de par la position statique et de dos, anonyme, de ce jeune garçon, veut nous parler de l'immensité du paysage marin estival et à la brise légère.
On notera la précision du mouvement des nuages, ou encore de celui de ses cheveux sur la nuque...
Par ailleurs, ce p'tit bonhomme n'a ici qu'une valeur d'objet, servant de référentiel et pour donner de la perspective et de la profondeur à la scène.
Voulu ou pas, en tout cas ceci démontre déjà qu'il a acquis, consciemment ou non, certains codes d'expression pictographiques.
Quand l'on consulte tout le parcours pictural de Edward Hopper, on peut noter une évolution graphique, dont la plus importante sera incontestablement sa capacité d'employer le ton parfait de la couleur, pour capter la lumière, au moyen de contre-jours ou de clair-obscurs.
Certains de ses tableaux présentent également de forts contrastes, tranchants, entre les parties lumineuses et ombragées. Pour peu, l'on pourrait même estimer qu'elle est l'heure représentée dans le tableau, ainsi que la saison.
Les édifices prennent de plus en plus d'importance dans ses compositions. D'apparence simple, il va pourtant se servir de leur architecture et du point d'observation -ses oeuvres en vue plongeante sont merveilleuses !-, pour donner encore une fois de la profondeur à ses peintures.
Notable exception de son tableau "Folly Beach, Charleston, Southwest California", où il se permet un écart, jouant avec la végétation.
Les années passant, Hopper va encore plus retirer de l'importance au, où aux personnages de ses tableaux, donnant parfois l'impression qu'ils ne sont que des esquisses.
Quelques autres tableaux, plus ou moins connus de Edward Hopper, sont même une véritable prouesse ambientale, où il fait usage de la lumière artificielle.
Si "Nighthawks" ou "gas", sont considérés comme des œuvres maîtresses de son œuvre, "Summer evening" est, à mon sens, la meilleure représentation ambiantale du moment.
Si vous prenez le temps d'aller consulter la source ici bas, montrant ses près de 200 tableaux, regardez également les noms qu'il leur a attribué...
La cerise sur le gâteau de son œuvre, est incontestablement son dernier tableau: two Comedians. À mode de clin d'œil, il représente deux danseurs (lui-même et sa femme), à la fin de la représentation théâtrale que fut leur vie d'artistes. L'œuvre est terminée, merci de nous avoir apprécié. Nous vous faisons la révérence.
Une fois de plus, le point de vision est le spectateur. Vous, moi.
www.wikiart.org/fr/edward-hopper/all-works#!#filterName:all-paintings-chronologically,resultType:masonry
Merci bcp, cela m'a donné envie d'aller voir ses œuvres