L'espace vert est bon pour la santé

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Vivre près d'un espace vert, tel qu'un parc ou un bois, augmenterait l'espérance de vie de 2,5 années en moyenne. Cette proximité causerait des changements moléculaires que des chercheurs ont réussi à détecter dans le sang. Fréquenter un parc régulièrement améliorerait aussi notre santé mentale.

Plus précisément, la consommation de médicaments associés aux troubles de la santé mentale est inférieure de 33% chez ceux qui se rendent dans un parc régulièrement.


Commentaires préférés (3)

Il faut avouer que les allergies mises de côté, la renaissance de la végétation au printemps est un moment que je trouve toujours très agréable

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Je ne suis pas tout à fait d’accord, il y’a énormément de gens de classe moyenne, voir en dessous de la classe moyenne qui habite à proximité immédiate d’espaces verts ou de forêt en campagne.
En région parisienne, c’est un luxe clairement.
Entre ceux qui habitent à côté du bois de Boulogne et ceux qui le fréquente régulièrement, effectivement, l’espérance de vie penche certainement du côté des riverains..

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Les chercheurs ont pris en compte cette variable. Un pauvre vivant près d'un parc, à moins de 500 m, vivra plus longtemps qu'un pauvre qui en est éloigné. Il y a même un degré d'intensité des bienfaits selon la distance. Par exemple 100m de proximité apporte plus de bénéfice que 400 m. Et à partir de 500 m il n'y a plus d'effets bénéfiques.
Et pour conclure, il faut noter qu'une personne aisée profite davantage des bienfaits de la proximité avec la nature qu'une personne modeste (presque 4 ans en moyenne d'espérance de vie en plus, de mémoire)


Tous les commentaires (25)

Il faut avouer que les allergies mises de côté, la renaissance de la végétation au printemps est un moment que je trouve toujours très agréable

Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corrélation entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Je ne suis pas tout à fait d’accord, il y’a énormément de gens de classe moyenne, voir en dessous de la classe moyenne qui habite à proximité immédiate d’espaces verts ou de forêt en campagne.
En région parisienne, c’est un luxe clairement.
Entre ceux qui habitent à côté du bois de Boulogne et ceux qui le fréquente régulièrement, effectivement, l’espérance de vie penche certainement du côté des riverains..

Par exemple, les personnes qui travaillent dans le bois de Boulogne vivent plus longtemps, c'est prouvé.

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Les chercheurs ont pris en compte cette variable. Un pauvre vivant près d'un parc, à moins de 500 m, vivra plus longtemps qu'un pauvre qui en est éloigné. Il y a même un degré d'intensité des bienfaits selon la distance. Par exemple 100m de proximité apporte plus de bénéfice que 400 m. Et à partir de 500 m il n'y a plus d'effets bénéfiques.
Et pour conclure, il faut noter qu'une personne aisée profite davantage des bienfaits de la proximité avec la nature qu'une personne modeste (presque 4 ans en moyenne d'espérance de vie en plus, de mémoire)

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Fait intéressant, dans la dernière source (euronews), il est indiqué que l'étude a tenu compte de variables telles que le niveau d'éducation, le revenu, etc.
En outre, il semble que la corrélation est d'autant plus marquée chez les personnes issues des milieux les plus défavorisés.

Dans les sources on parle effectivement de « modifications moléculaires » mais sans préciser. J’ai donc cherché, et il s’agit de la methylation de l’ADN, soit la greffe de groupes méthyle sur les acides aminés qui composent l’ADN. En gros, la methylation a lieu pendant toute votre vie, donc chacun de vos brins d’ADN va la « subir ». Cela agit à la fois comme un processus de réparation, et comme un processus de vieillissement.
Donc j’imagine que le fait de vivre près de la végétation permet de diminuer cette methylation de l’ADN, et donc votre « vieillissement moléculaire »

a écrit : Les chercheurs ont pris en compte cette variable. Un pauvre vivant près d'un parc, à moins de 500 m, vivra plus longtemps qu'un pauvre qui en est éloigné. Il y a même un degré d'intensité des bienfaits selon la distance. Par exemple 100m de proximité apporte plus de bénéfice que 400 m. Et à partir de 500 m il n'y a plus d'effets bénéfiques.
Et pour conclure, il faut noter qu'une personne aisée profite davantage des bienfaits de la proximité avec la nature qu'une personne modeste (presque 4 ans en moyenne d'espérance de vie en plus, de mémoire)
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Quid des gens qui ont + de 2 logements et vivent près d’un espace vert ? ;)

Est ce que l'on peut faire un parallèle entre une personne vivant en appartement versus une personne possédant un jardin? A niveau de vie équivalent bien entendu.

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Pas du tout ! Tu peux habiter en campagne proche d'un espace vert pour le prix d'une chambre de bonne à Paris.

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Quelle est la définition de pauvre dans ton exemple ?
Car bon, pauvre si on ne prend la définition exacte de l’INSEE par rapport aux revenus cela ne veut rien dire.

Mes grands parents étaient des ouvriers et mon grand père a 95 ans est toujours vivant. Il a toujours vécu à la campagne.
Cet exemple, on peut le trouver à de nombreuses reprises.
Je peux également trouver des sportifs morts jeunes, des personnes aisées mortes jeunes…

Ce qui importe c’est le mode de vie quelque soit son origine sociale.

a écrit : Dans les sources on parle effectivement de « modifications moléculaires » mais sans préciser. J’ai donc cherché, et il s’agit de la methylation de l’ADN, soit la greffe de groupes méthyle sur les acides aminés qui composent l’ADN. En gros, la methylation a lieu pendant toute votre vie, donc chacun de vos brins d’ADN va la « subir ». Cela agit à la fois comme un processus de réparation, et comme un processus de vieillissement.
Donc j’imagine que le fait de vivre près de la végétation permet de diminuer cette methylation de l’ADN, et donc votre « vieillissement moléculaire »
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La méthylation est surtout un moyen d'exprimer ou non certains gènes. La cytosine (une des quatres nucléotide de l'ADN) peut-être méthylée ce qui va diminuer ou arrêter la production de protéine associée à ce gène. Ce n'est pas forcément un vieillissement moléculaire, c'est un moyen de moduler la production de protéine. Par exemple il y a beaucoup de méthylations lors du développement embryonnaire où beaucoup de protéines très différentes doivent être transcrites car chaques organes et tissus a un fonctionnement très différent et a donc besoin de protéines très différentes.

Je le rappelle avoir lu (désolé j’ai plus les sources) que la proximité de l’herbe avait été mesuré comme bon pour la santé mentale, et qu’après vérification ce sont surtout les arbres qui ont le plus fort effet.

Sortir dans les patûres, aller au bois, se promener à la campagne.. Prendre le grand air des vallons et des collines.. J'ai la chance d'habiter une maison où j'ai accés au marais qui fait plusieurs milliers d'hectares depuis mon terrain.. Je sors, je monte dans la barque et je suis au milieu de la nature.. Je vous assure que la qualité de vie est bien mieux que dans un appartement.

a écrit : Je ne doute pas qu'habiter proche d'un espace vert ait des conséquences positives sur la santé, mais il faut aussi prendre en compte
- qu'il y a une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "être à l'aise financièrement"
- qu'il y a une corréla
tion entre "être à l'aise financièrement" et "avoir une espérance de vie plus longue que la moyenne"
Donc au final, même sans lien de causalité immediat, il faudrait s'attendre à trouver une corrélation entre "habiter proche d'un espace vert" et "vivre plus longtemps"
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Le 1er argument et complètement faux, les prix sont bien plus élevés en ville qu'en campagne (par tranche de 15km les orix baisse de 10% par exemple autour de Montpellier).

Bien souvent on s'éloigne des villes car on a pas le budget pour s'en approcher (en tout cas aujourd'hui si on veut accéder a la propriété sans etre dans une 20m2) et aussi parceque c'est un sacré confort, plus jamais je ne pourrais retourner en ville et je suis bien plus apaisé dans ma campagne perdue 30% moins chère qu'en ville...

La santé mentale est peut-être meilleure pour les Parisiens qui habitent près des bois de Boulogne ou Vincennes, mais pas la santé de leurs poumons : la pollution est pire dans ces bois qu'en plein centre de Paris ; des spécialistes avaient expliqué ce résultat par les courants ascendants créés par les arbres qui aspirent et concentrent la pollution des alentours.

a écrit : Le 1er argument et complètement faux, les prix sont bien plus élevés en ville qu'en campagne (par tranche de 15km les orix baisse de 10% par exemple autour de Montpellier).

Bien souvent on s'éloigne des villes car on a pas le budget pour s'en approcher (en tout cas aujourd'hui si on veu
t accéder a la propriété sans etre dans une 20m2) et aussi parceque c'est un sacré confort, plus jamais je ne pourrais retourner en ville et je suis bien plus apaisé dans ma campagne perdue 30% moins chère qu'en ville... Afficher tout
Je confirme, avec notre 2 pièces de 45m2 sur la côte dazur nous avons pu acheter cash notre maison de 140m2 à la campagne... on a du faire 1200km.. on regrette pas !

Il semble communément admis que certaines bactéries présentes dans le sol ont des effets bénéfiques comme :

fr.m.wikipedia.org/wiki/Mycobacterium_vaccae

On sait que la nature a des vertues apaisantes qui réduisent le niveau de stress et les troubles associés.

Dans le même ordre d'idée on estime que travailler la terre plus de 2h par semaine représente un exercice physique modéré qui serait efficace pour réduire le risque de cancer du côlon, de maladies du cœur, de haute pression artérielle, d'obésité, d'ostéoporose, de diabète de type 2, et plus globalement de décès prématuré.

a écrit : Je confirme, avec notre 2 pièces de 45m2 sur la côte dazur nous avons pu acheter cash notre maison de 140m2 à la campagne... on a du faire 1200km.. on regrette pas ! 1200 km de la Côte d’Azur, vous n’êtes donc plus en France ?