Qu'est-ce qu'une bière triple ?

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Les bières triples sont des bières fortes par définition, généralement entre 8 et 10% d'alcool. Leur processus de fabrication ne diffère pas d’un autre style de bière : pour augmenter le taux d’alcool, les brasseurs ajoutent principalement du sucre simple, facilement fermentescible par la levure.

À l’inverse, les sessions sont des bières plus douces en alcool, la plupart du temps sous les 4%.


Tous les commentaires (26)

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Il n'y a pas que le malt dans la bière, la levure, le houblon, l'eau et les autres ingrédients où la qualité du produit fait beaucoup.
Et oui il y a des terroirs pour certaines bières

a écrit : Le vin est bien plus simple à faire que la bière, un viticulteur pourra donc, avec les bonnes infrastructures vinifier.
Pour la bière, c’est une autre paire de manche.
Il faut cultiver le grain (blé,orge, etc..), faire le malt ( c’est à dire le faire germer, mais c’est pas aussi simple..), cultiver différen
tes sortes de houblons, le faire sécher.
Avoir toutes les infrastructures nécessaires pour les différents paliers (palier de saccharification, palier d’inhibition, etc..).
Des locaux avec différentes températures pour les fermentations (primaire,haute,etc..)
Bref, maitriser toute la chaîne c’est quasiment impossible pour un petit ou moyen brasseur.
Tout l’art reside dans le travail d’alchimiste comme tu le dis très bien.
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A mon avis, et ça ne concerne que moi. Il y a une beauté toute particulière a faire s'exprimer le terroir et le produit de base dans un produit transformé. Un fabricant de saucisson qui élève ses cochons et intègre leur alimentation, l'environnement etc. à sa quête de saveur aura toujours plus de mérite que celui qui ne fait qu'utiliser une viande déjà hachée et achetée en gros. Et 90% du temps ce sera meilleur.
Pour moi il en va de même pour la bière, le vin, la terrine, le jus de fruit, la confiture et autres produits transformés.

Pour revenir à la bière, les agriculteurs ont fait le maltage et le brassage pendant des milliers d'années. Aujourd'hui certains subsistent et de nouveaux apparaissent, souvent ils intègre progressivement les différentes étapes de la fabrication. C'est un métier viable et beau.
Après c'est sûr qu'on s'improvise pas agriculteur, brasseur, malteur comme ça. C'est un métier physique, manuel nécessitant de grosses connaissances et savoir faire, un gros investissement personnel et de vivre au rythme des saisons. C'est pas à la portée de tous, pas à la mienne en tout cas.

a écrit : A mon avis, et ça ne concerne que moi. Il y a une beauté toute particulière a faire s'exprimer le terroir et le produit de base dans un produit transformé. Un fabricant de saucisson qui élève ses cochons et intègre leur alimentation, l'environnement etc. à sa quête de saveur aura toujours plus de mérite que celui qui ne fait qu'utiliser une viande déjà hachée et achetée en gros. Et 90% du temps ce sera meilleur.
Pour moi il en va de même pour la bière, le vin, la terrine, le jus de fruit, la confiture et autres produits transformés.

Pour revenir à la bière, les agriculteurs ont fait le maltage et le brassage pendant des milliers d'années. Aujourd'hui certains subsistent et de nouveaux apparaissent, souvent ils intègre progressivement les différentes étapes de la fabrication. C'est un métier viable et beau.
Après c'est sûr qu'on s'improvise pas agriculteur, brasseur, malteur comme ça. C'est un métier physique, manuel nécessitant de grosses connaissances et savoir faire, un gros investissement personnel et de vivre au rythme des saisons. C'est pas à la portée de tous, pas à la mienne en tout cas.
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Léonard de Vinci aurait fait de plus beaux tableaux si il avait fabriqué ses pinceaux et le cadre de ses tableaux ? Le boulanger fait-il du meilleur pain en récoltant son propre blé ? Tu sous-entends une relation de cause à effet là où il n'y en a pas forcément.
La qualité du malt joue un rôle primordial dans le goût d'une bière mais pas celui qui a fait le maltage.

a écrit : A mon avis, et ça ne concerne que moi. Il y a une beauté toute particulière a faire s'exprimer le terroir et le produit de base dans un produit transformé. Un fabricant de saucisson qui élève ses cochons et intègre leur alimentation, l'environnement etc. à sa quête de saveur aura toujours plus de mérite que celui qui ne fait qu'utiliser une viande déjà hachée et achetée en gros. Et 90% du temps ce sera meilleur.
Pour moi il en va de même pour la bière, le vin, la terrine, le jus de fruit, la confiture et autres produits transformés.

Pour revenir à la bière, les agriculteurs ont fait le maltage et le brassage pendant des milliers d'années. Aujourd'hui certains subsistent et de nouveaux apparaissent, souvent ils intègre progressivement les différentes étapes de la fabrication. C'est un métier viable et beau.
Après c'est sûr qu'on s'improvise pas agriculteur, brasseur, malteur comme ça. C'est un métier physique, manuel nécessitant de grosses connaissances et savoir faire, un gros investissement personnel et de vivre au rythme des saisons. C'est pas à la portée de tous, pas à la mienne en tout cas.
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Certes, mais la bière qu’on a produit depuis des millénaires, tu ne pourrais pas la boire.
Notre organisme et nos papilles ne la supporterait pas.
Tout comme travailler minimum 70h par semaine.

Quand tu vois le prix d’une bière artisanale, imagine le prix du brasseur qui maîtrise toute la chaîne, je pense qu’on friserait les 30€ le litre minimum.. qui est prêt à mettre ce prix, même pour un produit d’excellence ??

a écrit : Léonard de Vinci aurait fait de plus beaux tableaux si il avait fabriqué ses pinceaux et le cadre de ses tableaux ? Le boulanger fait-il du meilleur pain en récoltant son propre blé ? Tu sous-entends une relation de cause à effet là où il n'y en a pas forcément.
La qualité du malt joue un rôle primordial d
ans le goût d'une bière mais pas celui qui a fait le maltage. Afficher tout
Il devait a minima faire sa peinture lui-même à partir des pigments donc cela ne m'étonnerait pas qu'il ait fait lui-même ses cadres et ses pinceaux.

a écrit : Je suis au regret de t'annoncer que Belmondo est décédé en 2021. Heu...Delon aussi est décédé !