Au Japon, Masaichi Fukushi est connu comme le "Docteur tatouage". Ce médecin s'intéressa tout d'abord aux tatouages dans le cadre de ses recherches, mais développa une véritable obsession : il mit au point une méthode de préservation et commença à collectionner des peaux prélevées sur des défunts. Il rassembla une collection de centaines de peaux tatouées, dont la majeure partie fut détruite durant la Seconde Guerre mondiale.
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Commentaires préférés (3)
Ma première réaction en regardant les sources a été le dégoût. Puis je me suis interrogé pourquoi.
Est-ce que ce dégoût a une origine biologique et chimique face à tout ce qui a attrait à la mort (mort = bactérie = danger pour moi) ?
D'un autre côté, je n'éprouve aucun dégoût en regardant des expo de collections d'anatomie humaine ou celles extraordinaires de Body Worlds (fr.wikipedia.org/wiki/Body_Worlds).
Je n'ai pas non plus de dégoût à profiter des sièges en cuir de la voiture. Bref l'esprit humain reste mystérieux.
Ça m'a fait penser au film "Le tatoué", avec Jean Gabin et Louis de Funès...
fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Tatoué
Faux_administrateur, je ne sais pas, mais de mon côté, oui, totalement. La marchandisation du corps humain aboutit de façon à peu près systématique à l'exploitation des personnes en situation précaire. Autant sur les cheveux, je ne vois pas trop de risque d'abus, mais sur le sang, je vois clairement un risque de mensonge sur les déclarations du donneur et donc sur la sécurité sanitaire du don. Quant aux organes, je ne vois même pas comment on peut justifier d'acheter un organe à une personne vivante, et aux ayant droits d'un mort, qui achète l'organe ? Celui qui peut payer le plus cher ??
C'est sûr que ça correspond bien au monde dans lequel on vit, mais pas à celui que j'ai envie de laisser aux générations futures.
Tous les commentaires (16)
Ma première réaction en regardant les sources a été le dégoût. Puis je me suis interrogé pourquoi.
Est-ce que ce dégoût a une origine biologique et chimique face à tout ce qui a attrait à la mort (mort = bactérie = danger pour moi) ?
D'un autre côté, je n'éprouve aucun dégoût en regardant des expo de collections d'anatomie humaine ou celles extraordinaires de Body Worlds (fr.wikipedia.org/wiki/Body_Worlds).
Je n'ai pas non plus de dégoût à profiter des sièges en cuir de la voiture. Bref l'esprit humain reste mystérieux.
Ça m'a fait penser au film "Le tatoué", avec Jean Gabin et Louis de Funès...
fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Tatoué
C'est intéressant le lien que tu proposes. Je ne connaissais pas les procédés de plastination. Et les phrases de politiques contre l'exposition sont pleines de sophismes "quand on commence le commerce de morts, on est pas loin d'accepter celui de vivants". N'importe quoi !
Perso je ne vois pas le sophisme si tu ne coupe pas le début de la citation :
« Faire du profit avec des corps humains, avec des parties de corps humains, est interdit tout simplement. »
(Je n’ai rien contre Body World)
Donc vous êtes contre ceux qui vendent leurs cheveux pour faire des perruques? ou dans certain pays leur sang ou leurs organes ?
Il me semble que les tatouages sont la propriété intellectuelle des tatoueurs!? Donc ils auraient le droit de réclamé la récupération de leurs oeuvres à la mort du tatoué !?
Pardon je voulais dire que je me rapportais à la définition du sophisme, qui je trouve ne s’applique pas à la citation à condition qu’on la prenne dans son entier, et ceci sans vouloir porter de jugement ni positif ni négatif sur Body World.
Personne ne pense au Silence des Agneaux ? Brrrrr…
Je le savais déjà, grâce à l’excellent roman « Irezumi ». Excellentissime
Ce qui m'étonne le plus c'est que l'on parle de cuire pour les autres animaux, mais de cadavres pour les hommes. Pourtant cela reste le même matière
Ah c’est vrai que c’est une question intéressante. La plastination remplace dans le corps les fluides (l’eau et le gras), pour les remplacer par des polymères (plastiques quoi). Les cellules mortes et les tissus restent intacts, l’ADN est toujours là, la structure du cerveau mort aussi, etc. C’est pas comme si on avait un scan du défunt pour en faire une copie en plastique avec une imprimante 3D.
Mais si on estime qu’un corps plastiné n’est plus un cadavre mais plutôt un objet, cela veut dire que retirer l’eau et le gras d’un cadavre le transforme en un objet, n’est ce pas ? Du coup, que faire d’une momie, qui est un corps sans eau ni gras ? Estimer qu’une momie est un cadavre ou pas ? Et faut il traiter différemment les momies vieilles de 2000 ans de celles de moins de 20 ans ? (oui, il y a eu des gens qui se sont fait momifier récemment)
Ça me semble de difficiles questions éthiques.
Faux_administrateur, je ne sais pas, mais de mon côté, oui, totalement. La marchandisation du corps humain aboutit de façon à peu près systématique à l'exploitation des personnes en situation précaire. Autant sur les cheveux, je ne vois pas trop de risque d'abus, mais sur le sang, je vois clairement un risque de mensonge sur les déclarations du donneur et donc sur la sécurité sanitaire du don. Quant aux organes, je ne vois même pas comment on peut justifier d'acheter un organe à une personne vivante, et aux ayant droits d'un mort, qui achète l'organe ? Celui qui peut payer le plus cher ??
C'est sûr que ça correspond bien au monde dans lequel on vit, mais pas à celui que j'ai envie de laisser aux générations futures.
Aucun rapport.
Des rapprochements approximatifs comme ceux que tu mets en avant ne servent qu'à semer la confusion dans l'esprit des gens.
Des cheveux, ça tombe tout seul... ça se coupe, ça repousse etc
Pareil pour des ongles.
Les cheveux, ça ne compte pas !
Un peu de bon sens, stp
Au musée d’histoire naturelle de Bruxelles, tous les organes sont exposés avec cette technique.
Les détails sont incroyables.
Exactement !
J y ai directement pensé
J'avais vu un documentaire il y a quelques temps qui parlait d'un pays asiatiques où les femmes vendaient leurs cheveux par nécessité financière, et devenait des parias car les cheveux longs sont signes de richesse et de dignité dans leur culture.
Ça m'avait marqué car comme toi je n'aurai jamais imaginé à quel point un commerce qui pour nous peut sembler banal, peut finalement cacher une forme d'exploitation de la misère !