À Madagascar, le famadihana (ou "retournement des morts") est une tradition mortuaire intrigante : environ tous les sept ans, les morts sont déterrés pour être rhabillés et promenés, avant d'être de nouveau inhumés. L'exhumation est régulée, car elle peut provoquer la résurgence de maladies.
Ainsi, les corps de personnes mortes de la peste sont enterrés dans des tombeaux scellés.
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D’après la source, les corps ne sont pas « rhabillés ». On enveloppe juste les restes mortuaires dans de nouveaux linges.
Il y en a qui attachent leurs morts aux rochers pour nourrir les animaux, d'autres qui les font brûler, d'autres qui les conservent dans des lieux où ils se décomposent à la vue de tous, on peut les enterrer, ou, au contraire les recouvrir de tumulus de la taille d'une grosse colline...
Je pense que l’occident a bien peu de leçons à donner sur la manière dont on traite nos aînés et nos ancêtres morts ou même vivants.
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D’après la source, les corps ne sont pas « rhabillés ». On enveloppe juste les restes mortuaires dans de nouveaux linges.
Je respecte mais j’avoue que ça le fait froid dans le dos tout ça.
Ceux déclarés morts de la Covid n’ont pas non plus le droit d’être retournés.
Il est des traditions qui méritent objectivement d'être oubliées. Pas de respect de ma part sur celle-ci. Offrons à nos ancêtres la paix qu'ils méritent
Il y en a qui attachent leurs morts aux rochers pour nourrir les animaux, d'autres qui les font brûler, d'autres qui les conservent dans des lieux où ils se décomposent à la vue de tous, on peut les enterrer, ou, au contraire les recouvrir de tumulus de la taille d'une grosse colline...
Dans un reportage du Point, le terme employé par une femme malgache serait « réemballer » (traduction ?) qui me semble plus adéquat.
Je ne cherche pas à polémiquer, je suis simplement curieux du terme employé par BuzzLéclair alors que, sauf erreur, sa source, Wikipédia, ne l’emploie pas.
VIVE LES MAISONS DE RETRAITE ET EPHAD....ALORS DONNER DU TEMPS POUR LES DÉTERRÉ NON MERCI
Je pense que l’occident a bien peu de leçons à donner sur la manière dont on traite nos aînés et nos ancêtres morts ou même vivants.
C'est une façon de souvenir et de faire du lien avec le passé en prenant soin des morts. Ça permet aussi aux enfants de voir concrètement les ancêtres. C'est assez sain comme rite. Et j'imagine que c'est comme nous à la Toussaint, il n'y a pas d'obligation.
Au 19ème et début du 20ème siècle il y avait une pratique dans la culture européenne qui consistait à faire des photographies post-mortem où les défunts étaient mis en scène. Mais avec nos mœurs actuelles il serait impensable aujourd’hui de recourir à ce genre de photographies qui peuvent faire froid dans le dos :
mieuxvautartquejamais.com/2019/10/31/photographier-la-mort/
jack35.fr/2013/05/05/la-plus-etrange-tradition-de-lepoque-victorienne-prendre-des-photos-post-mortem/
Cela existe également en Indonésie, plus précisément sur l'île de Sulawesi à Toraja.