Nos sources de nourriture ne sont pas assez variées : 75% de notre alimentation dépend de seulement 12 espèces végétales cultivées (riz, blé, pommes de terre, etc.) et de 5 animaux d'élevage (bovin, mouton, poulet, porc et chèvre). Ce manque de biodiversité rend le système alimentaire vulnérable : les maladies, les insectes ravageurs mais aussi les aléas climatiques peuvent avoir des effets catastrophiques.
L'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture préconise ainsi de diversifier l'agriculture plutôt que d'intensifier la culture et l'élevage des espèces les plus souvent consommées.
Commentaires préférés (3)
il ne suffit pas de dire "c'est pas bien", il faut aussi proposer des solutions :
Écorces d'arbres? queues de lézards? œufs de crocodiles? graines (hors céréales) en tout genre?
l'article Wikipédia ne semble pas savoir que la manière de se nourrir (depuis un million de générations(?)) est aussi culturelle et... cultuelle
La deuxième source est un flyer de propagande d'une association italienne anti McDo,
la troisième un brûlot contre Monsanto
Attention, il ne faut pas croire que je suis pro McDo (loin de là, même si je préfère BK) ou que je soutiens Monsanto (racheté pour Bayer en 2018), c'est seulement que je trouve que les sources retenues ne sont pas d'une objectivité évidente, il s'agit de propagande, pas d'explications ou de développements clairs
Avant d'aller manger des ecorces et des queues de lézards. On peut envisager de manger plus de topinambour, cerfeuil tubéreux, lentilles, des courges, du radis, du lapin...
Dans ce contexte, diversifier ne veut pas dire de manger des trucs qu'on mange pas aujourd'hui. Mais d'avoir plus de 3 espèces pour les 75% de notre alimentation.
La mondialisation a surtout encouragé les monocultures critiquées par l'anecdote, elle n'a pas apporté de diversité.
Si on prend les bananes par exemple, pendant des millénaires les locaux mangeaient plein de variétés différentes, pour les vendre à l'étranger ils ont favorisé majoritairement la Cavendish. Et aujourd'hui un champignon est en train de les faire disparaitre. Là c'est des bananes, on fera sans, mais si ça arrivait avec le blé ce serait bien plus embêtant.
Tous les commentaires (15)
il ne suffit pas de dire "c'est pas bien", il faut aussi proposer des solutions :
Écorces d'arbres? queues de lézards? œufs de crocodiles? graines (hors céréales) en tout genre?
l'article Wikipédia ne semble pas savoir que la manière de se nourrir (depuis un million de générations(?)) est aussi culturelle et... cultuelle
La deuxième source est un flyer de propagande d'une association italienne anti McDo,
la troisième un brûlot contre Monsanto
Attention, il ne faut pas croire que je suis pro McDo (loin de là, même si je préfère BK) ou que je soutiens Monsanto (racheté pour Bayer en 2018), c'est seulement que je trouve que les sources retenues ne sont pas d'une objectivité évidente, il s'agit de propagande, pas d'explications ou de développements clairs
Je vois de plus en plus de producteurs ou de marques qui sont sensibles à ce problème et proposent des fruits et légumes dits « anciens » ou alors des produits transformés à base de sorgho, de millet et autres céréales qui sont très intéressantes et qui changent du blé, du maïs et du riz. Je pense à la marque Vieille graine par exemple. Et une autre qui s’appelle Nudj et qui fait tout à base d’un fruit peu connu, le fruit du jacquier.
Mouais.....
Je reste sceptique...
Pendant des millenaires, partout sur la planète, les peuples se sont nourris de ce qu'ils produisaient et pouvaient élever sur place, sans mondialisation qui permet aujourd'hui d'avoir des fruits d'amerique du sud dans nos supermarchés en plein mois de décembre, ou du gnou et de l'antilope dans les restaus branchés de Suède...
Et pourtant
Avant d'aller manger des ecorces et des queues de lézards. On peut envisager de manger plus de topinambour, cerfeuil tubéreux, lentilles, des courges, du radis, du lapin...
Dans ce contexte, diversifier ne veut pas dire de manger des trucs qu'on mange pas aujourd'hui. Mais d'avoir plus de 3 espèces pour les 75% de notre alimentation.
La mondialisation a surtout encouragé les monocultures critiquées par l'anecdote, elle n'a pas apporté de diversité.
Si on prend les bananes par exemple, pendant des millénaires les locaux mangeaient plein de variétés différentes, pour les vendre à l'étranger ils ont favorisé majoritairement la Cavendish. Et aujourd'hui un champignon est en train de les faire disparaitre. Là c'est des bananes, on fera sans, mais si ça arrivait avec le blé ce serait bien plus embêtant.
kokopelli-semences.fr/, il y a beaucoup de légumes que je n'ai jamais mangé de ma vie. Et ils doivent avoir moins d'un millième du panel de variétés comestibles.
Rien que surL'écorce d'arbre n'est pas pratique à manger, même le cambium, qui est assez insipide. Queue de lézard, œufs de crocodiles ? Pourquoi pas, suivant les régions. On mangeait beaucoup de pigeons il n'y a pas si longtemps. Rien ne nous empêche d'y revenir...sauf l'industrie.
les légumes racines peuvent être intéressants, mais ils sont déjà consommés dans nos contrées - vas faire un tour à ton marché local, tu verras, il y en a sur tous les étals
Les lentilles sont importées d'Égypte ou du moyen orient (me parle pas de la production auvergnate, c'est e l'anecdote), les courges sont des produits très saisonniers, ce n'est pas rien si malgré la facilité de leur culture, elles sont plutôt réservées à l'alimentation des lapins. Et même sous la menace, je ne mangerai pas de lapin
On peut faire dire quasiment tout ce qu'un veut aux statistiques, celles sur la nourriture humaine étant parmi les plus faciles à manipuler, et dans n'importe quel sens
Douze espèce végétale et et cinq animaux d’élevage. Ils ont complètement oublié le poisson. 
Evidemment qu’on mange des pois chiches et des radis. Quand on enlève les 75%, il reste 25%, et on les trouve ici, nos topinambours et nos radis. L’enjeu dont on parle là est bien de réduire la proportion des aliments majoritaires. Pour un meilleur équilibre, un système agricole et alimentaire plus diversifié et solide grâce à une meilleure résilience.
On pourrait manger les castors… ça sauverait les arbres ^^
C’est seulement dans les grandes villes, parce que moi j’habite à la montagne et c’est pas du tout comme ça c’est beaucoup plus varié!!
Perso, je suis devenu depuis peu producteur de micro-pousses. C'est un peu comme les graines germées en hydroponie (que de l eau), mais avec du subrat (terreau).
Quand je vends ca aux marchés, souvent les gens (surtout plutôt âgées) passent à côté en pensant que c'est pour planter, et ils ne veulent même pas goûter...en disant juste "Oh, c'est curieux, c'est intéressant".
Malgré d'innombrables documentaires sur l'alimentation (mal-bouffe, OGM, sucrée, grasse, salée, ultra-transformée, etc.), j'ai l'impression que les gens préfèrent manger mal (y a qu'à regarder les pubs à la télé) et puis - surprise, surprise- se plaindre (ou pas) d'une telle ou telle maladie, en prenant des cachets dont les principes actifs proviennent de la nature.
Je me disais souvent que je préfère mettre plus de sous dans la bouffe et manger des choses bonnes pour la santé (et souvent au goût aussi, (l'un n'exclut pas forcément l'autre), plutôt que manger "mal" et puis voir des docteurs et pharmaciens tous les mois, pour traiter des symptômes pahthologiques, handicapantes et sources de la souffrance.
C'est normal que tu ne vois que des personnes "plutôt âgées" au marché local, les jeunes vont au McDo ou appelle UberEats (en fait, la majorité mange "ce qu'il y a" chez papa maman), tu as choisi une production de niche avec tous les risques que ça implique
C'était un exemple, pour dire ces grands mouvements de nourriture se font toujours au détriment des populations à l'origine, et souvent à celles de destination
Le poulet voyageant en container réfrigéré du Brésil Vers l'UE permettent
au départ : Brésil, de maintenir des prix élevés pour les consommateurs locaux, en diminuant l'offre, sans pour ça augmenter les prix d'achat aux producteurs - celui qui n'est pas satisfait ne voit plus de commandes arriver chez lui
À l'arrivée : UE malgré son voyage en 1ère classe, le poulet coute toujours moins cher que la production "UE", ça permet de maintenir les offres aux producteurs UE à des niveaux très bas, et ce poulet importé (c'est énorme - entre 6 et 24% selon les sources - et ce produit est "dispensé" de signaler son origine) et ainsi de verrouiller un marché avec des produits très "entrée de gamme"
Quand la qualité ne paie pas, on va au moins cher
Y’en a qui ont mangé du pangolin mais ça n’a pas très bien marché