L'essor des crayons à papier est dû à la découverte d'un immense gisement de graphite en Angleterre au XVIe siècle. Il reste, à ce jour, le seul gisement de graphite pur de cette importance. Durant un temps, l'Angleterre eut le monopole mondial sur le graphite, qui devint une ressource convoitée : les autres pays en étaient réduits à s'en procurer illégalement auprès de contrebandiers, ou à recycler la poudre de graphite.
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C’est pour ça ?
"Crayon à papier" ou "Crayon de bois", OK.
Mais "Crayon de papier", vous comprenez que ça veut rien dire pour un crayon qui n'est pas en papier, non!?!
Dans le sud ouest on dis Crayon à papier tout simplement
D'ailleurs, graphite et diamant sont tous deux du carbone pur, mais leurs propriétés radicalement opposées sont uniquement dû à l’agencement des atomes de carbone. L’un est mou et noir, l’autre est dur et scintillant.
Le terme chocolatine, dans le Sud-Ouest, est dû au fait qu'après la Seconde Guerre Mondiale, les troupes américaines y étaient stationnées.
Quand les soldats US allaient à la boulangerie, ils étaient très friands de cette viennoiserie.
Le chocolat avait été une denrée rare pendant les années précédentes.
Ils demandaient alors ce fameux pain avec du "chocolate in(side)".
Les boulangers français n'étant pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, ils comprenaient "chocolatine"
En Auvergne c'est juste "crayon papier"
« 1. Origine linguistique franco-anglaise (piste la plus souvent citée)
• Au XIXᵉ siècle, à Bordeaux et dans le sud-ouest, il y avait une forte présence britannique (notamment pendant l’époque du commerce du vin).
• Le mot anglais chocolate a pu être francisé en chocolat, puis le suffixe diminutif -ine (très courant dans le sud-ouest pour désigner de petites choses, ex. mousseline, praline) aurait donné chocolatine.
• Le sens premier serait donc littéralement “petite chose au chocolat”.
2. Origine germanique via l’Autriche
• Une autre hypothèse remonte à l’introduction des viennoiseries en France au XIXᵉ siècle par August Zang, un boulanger autrichien.
• Le Schokoladen-Croissant ou Schokoladenteilchen (“petite pièce au chocolat”) aurait été adapté en français du sud-ouest en chocolatine.
• Cette piste s’appuie sur les similarités sonores et le fait que Bordeaux avait aussi des échanges commerciaux avec l’Allemagne et l’Autriche. »
Sinon, le porte-mines y est souvent appelé critérium.
Je ne vois pas comment on peut entendre le son "ine".
D'autre part, cette légende de la 2e origine semble partir d'un papier dans le figaro qui cite un livre de Jean Chevalier qui aurait écrit cela.
Le problème c'est que Jean Chevalier a infirmé cela en disant que cela n'apparaît jamais dans son livre et que c'est complètement faux.
Voilà un lien :
leslefts.blogspot.com/2017/08/no-august-zang-did-not-bring-pain-au.html?m=1
En Bourgogne , c’est crayon de papier,et le porte mine c’est un critérium
Dans le Sud-Ouest, crayon à papier, critérium et... chocolatine :)