L'introduction des bousiers a été un succès en Australie

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Contrairement à d'autres projets d'introduction d'animaux en Australie, celui des bousiers fut un succès. Le pays faisait face à d'importants problèmes liés à l'accumulation de bouses, que les insectes locaux ne dégradaient pas. On importa donc plusieurs variétés de bousiers. Menée entre 1965 et 1985, l'opération permit de drastiquement diminuer les quantités de déjections, ainsi que les populations de mouches.


Commentaires préférés (3)

Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

Ceratocaryum argenteum — Wikipédia https://share.google/ZZlmuDXuACV1pLPtP

a écrit : Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

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Merci de prendre le temps de nous booster régulièrement les anecdotes avec tes recherches.

a écrit : Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

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Autres infos :

- Le bousier est l'un des premiers insectes dont on a pu observer un comportement de jeux.

- Ils sont aussi super forts : "Le record de force individuelle revient à un bousier Onthphagus taurus mâle , qui a tiré une charge équivalente à 1 141 fois son propre poids corporel. Cela correspond à une personne de 90 kilos tirant 80 tonnes."

- Ils sont en danger à cause des effets secondaires de l'élevage intensif. Comme ils sont coprophages ils sont en première ligne en ce qui concerne les traitements antibiotiques, antiinflammatoires, antiparasitaires ou insecticides qui restent toxiques plusieurs jours dans les excréments animals.


Tous les commentaires (8)

Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

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a écrit : Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

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Tu pourrais avoir ta propre application en vrai.
Merci de prendre le temps de nous booster régulièrement les anecdotes avec tes recherches.

a écrit : Les bousiers sont des insectes (généralement des scarabées) coprophages... ou dit d'une autre manière: mangeurs d'excréments. Ils utilisent également ces excréments, pour constituer une boule, y pondre leurs œufs, puis l'enterrer. La progéniture utilisera donc la matière de cette boule d'excréments pour se nourrir et se développer, avant de ressortir, en phase adulte.

Il existe en Australie, deux bonnes centaines d'espèces de bousiers autochtones, adaptés aux déjections des kangourous et autres marsupiaux.
Cependant, de par l'introduction du bétail d'élevage (bovins et ovins), non seulement ces espèces autochtones de bousiers, se sont retrouvés avec un très large excédent de matière fécale à disposition, mais de plus, ces bouses sont trop humides et non adaptées aux besoins des scarabées autochtones.

Dès le 20ème siècle, de par l'essor de l'élevage, une "marée brune" de centaines de millions de bouses quotidiennes, envahit les pâturages Australiens... au point où le cycle de recyclage des déjections n'était plus assuré. C'est à partir de ce moment là, que les Autorités Australiennes ont importé une quarantaine d'espèces de bousiers de l'Europe méridionale et d'Afrique, dont celles spécialisées dans le recyclage des excréments d'éléphants !

Pour une anecdote dans l'anecdote: ceratocaryum argenteum est une plante d'Afrique du Sud, ayant développé une stratégie efficace, afin de disséminer ses graines: elles ressemblent à s'y méprendre (aspect et odeur) à des crottes d'antilope. Bernés, les bousiers transportent et enterrent ces graines.. avant de se rendre compte qu'elles sont trop dures pour les transpercer et y pondre leurs œufs.

Ceratocaryum argenteum — Wikipédia https://share.google/ZZlmuDXuACV1pLPtP
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Autres infos :

- Le bousier est l'un des premiers insectes dont on a pu observer un comportement de jeux.

- Ils sont aussi super forts : "Le record de force individuelle revient à un bousier Onthphagus taurus mâle , qui a tiré une charge équivalente à 1 141 fois son propre poids corporel. Cela correspond à une personne de 90 kilos tirant 80 tonnes."

- Ils sont en danger à cause des effets secondaires de l'élevage intensif. Comme ils sont coprophages ils sont en première ligne en ce qui concerne les traitements antibiotiques, antiinflammatoires, antiparasitaires ou insecticides qui restent toxiques plusieurs jours dans les excréments animals.

a écrit : Autres infos :

- Le bousier est l'un des premiers insectes dont on a pu observer un comportement de jeux.

- Ils sont aussi super forts : "Le record de force individuelle revient à un bousier Onthphagus taurus mâle , qui a tiré une charge équivalente à 1 141 fois son propre poids
corporel. Cela correspond à une personne de 90 kilos tirant 80 tonnes."

- Ils sont en danger à cause des effets secondaires de l'élevage intensif. Comme ils sont coprophages ils sont en première ligne en ce qui concerne les traitements antibiotiques, antiinflammatoires, antiparasitaires ou insecticides qui restent toxiques plusieurs jours dans les excréments animals.
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Superbe commentaire, Tyvs, me permettant rebondir sur le sujet abordé dans ton dernier paragraphe.

Depuis quelques décennies (années 80), l'utilisation de l'Ivermectine, s'est popularisée dans le monde. Cette molécule, antiparasitaire à large spectre, se retrouve...dans les médicaments utilisés pour traiter vos animaux de compagnie, ou le bétail domestique. L'Ivermectine est le principe actif utilisé, tant contre les nématodes intestinaux, comme contre les acariens, la gale...
Sauf que, l'Ivermectine, c'est une molécule stable et non biodégradable, qui arrive dans les excréments des mammifères, puis dans la nature et qui porte donc préjudice aux bousiers, car l'Ivermectine a un effet insecticide.
Bref "c'est d'la merde" (dans la merde), comme aurait dit Jean Pierre Coffe, en son temps.

En opposé, on peut citer l'initiative d'une Association Loi 1901, qui a réintroduit en 2023, proche de l'étang de Cousseau (Gironde), des couples de bousiers spécialisés dans les bouses de vache. L'insecte y avait disparu dans les années 60, suite à l'abandon de l'élevage en extension, des vaches marines landaises. Cette race de bovins autochtones, sauvée in extremis, a été réintroduit dans ce milieu naturel préservé, il y a déjà plusieurs années.
Des bousiers de retour dans le sud ouest de la France - La Salamandre https://share.google/gOIPRcblZefIua3BC

Invariablement, le constat est le même, à l'échelle Mondiale. Nous modifions profondément notre Environnement, par des pratiques dont nous ne mesurons pas toutes les conséquences. L'anecdote en intitulé, nous montre cependant que, sans pour autant revenir a un état originel, l'homme est capable de corriger ses excès, même si la situation n'est pas idéale.

Un jour, si l'occasion se présente, je vous détaillerai ce qui est la réintroduction du bison Américain dans la Réserve des Llanes, au Mexique. Le but n'est pas seulement symbolique, mais écologique: la réintroduction de ces grands herbivores sauvages, permet de reconstruire des paysages autrefois verdoyants, ainsi que d'offrir a toute une petite faune et à flore, l'opportunité de reprendre ses droits.

a écrit : Superbe commentaire, Tyvs, me permettant rebondir sur le sujet abordé dans ton dernier paragraphe.

Depuis quelques décennies (années 80), l'utilisation de l'Ivermectine, s'est popularisée dans le monde. Cette molécule, antiparasitaire à large spectre, se retrouve...dans les médicaments ut
ilisés pour traiter vos animaux de compagnie, ou le bétail domestique. L'Ivermectine est le principe actif utilisé, tant contre les nématodes intestinaux, comme contre les acariens, la gale...
Sauf que, l'Ivermectine, c'est une molécule stable et non biodégradable, qui arrive dans les excréments des mammifères, puis dans la nature et qui porte donc préjudice aux bousiers, car l'Ivermectine a un effet insecticide.
Bref "c'est d'la merde" (dans la merde), comme aurait dit Jean Pierre Coffe, en son temps.

En opposé, on peut citer l'initiative d'une Association Loi 1901, qui a réintroduit en 2023, proche de l'étang de Cousseau (Gironde), des couples de bousiers spécialisés dans les bouses de vache. L'insecte y avait disparu dans les années 60, suite à l'abandon de l'élevage en extension, des vaches marines landaises. Cette race de bovins autochtones, sauvée in extremis, a été réintroduit dans ce milieu naturel préservé, il y a déjà plusieurs années.
Des bousiers de retour dans le sud ouest de la France - La Salamandre https://share.google/gOIPRcblZefIua3BC

Invariablement, le constat est le même, à l'échelle Mondiale. Nous modifions profondément notre Environnement, par des pratiques dont nous ne mesurons pas toutes les conséquences. L'anecdote en intitulé, nous montre cependant que, sans pour autant revenir a un état originel, l'homme est capable de corriger ses excès, même si la situation n'est pas idéale.

Un jour, si l'occasion se présente, je vous détaillerai ce qui est la réintroduction du bison Américain dans la Réserve des Llanes, au Mexique. Le but n'est pas seulement symbolique, mais écologique: la réintroduction de ces grands herbivores sauvages, permet de reconstruire des paysages autrefois verdoyants, ainsi que d'offrir a toute une petite faune et à flore, l'opportunité de reprendre ses droits.
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On attend patiemment une anecdote sur le bison alors :-)

a écrit : Autres infos :

- Le bousier est l'un des premiers insectes dont on a pu observer un comportement de jeux.

- Ils sont aussi super forts : "Le record de force individuelle revient à un bousier Onthphagus taurus mâle , qui a tiré une charge équivalente à 1 141 fois son propre poids
corporel. Cela correspond à une personne de 90 kilos tirant 80 tonnes."

- Ils sont en danger à cause des effets secondaires de l'élevage intensif. Comme ils sont coprophages ils sont en première ligne en ce qui concerne les traitements antibiotiques, antiinflammatoires, antiparasitaires ou insecticides qui restent toxiques plusieurs jours dans les excréments animals.
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Tous les fadas de grammaire sont en train de chercher si on a réellement le droit de dire "excréments animals" ou bien ? Je mesure ton aura dans l'appli à l'absence de remarque sur le sujet Tybs ^^ Belle aura ! :-)

a écrit : Superbe commentaire, Tyvs, me permettant rebondir sur le sujet abordé dans ton dernier paragraphe.

Depuis quelques décennies (années 80), l'utilisation de l'Ivermectine, s'est popularisée dans le monde. Cette molécule, antiparasitaire à large spectre, se retrouve...dans les médicaments ut
ilisés pour traiter vos animaux de compagnie, ou le bétail domestique. L'Ivermectine est le principe actif utilisé, tant contre les nématodes intestinaux, comme contre les acariens, la gale...
Sauf que, l'Ivermectine, c'est une molécule stable et non biodégradable, qui arrive dans les excréments des mammifères, puis dans la nature et qui porte donc préjudice aux bousiers, car l'Ivermectine a un effet insecticide.
Bref "c'est d'la merde" (dans la merde), comme aurait dit Jean Pierre Coffe, en son temps.

En opposé, on peut citer l'initiative d'une Association Loi 1901, qui a réintroduit en 2023, proche de l'étang de Cousseau (Gironde), des couples de bousiers spécialisés dans les bouses de vache. L'insecte y avait disparu dans les années 60, suite à l'abandon de l'élevage en extension, des vaches marines landaises. Cette race de bovins autochtones, sauvée in extremis, a été réintroduit dans ce milieu naturel préservé, il y a déjà plusieurs années.
Des bousiers de retour dans le sud ouest de la France - La Salamandre https://share.google/gOIPRcblZefIua3BC

Invariablement, le constat est le même, à l'échelle Mondiale. Nous modifions profondément notre Environnement, par des pratiques dont nous ne mesurons pas toutes les conséquences. L'anecdote en intitulé, nous montre cependant que, sans pour autant revenir a un état originel, l'homme est capable de corriger ses excès, même si la situation n'est pas idéale.

Un jour, si l'occasion se présente, je vous détaillerai ce qui est la réintroduction du bison Américain dans la Réserve des Llanes, au Mexique. Le but n'est pas seulement symbolique, mais écologique: la réintroduction de ces grands herbivores sauvages, permet de reconstruire des paysages autrefois verdoyants, ainsi que d'offrir a toute une petite faune et à flore, l'opportunité de reprendre ses droits.
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Un superbe exemple de réintroduction que j’avais vu est celui du loup dans le parc de Yellowstone.
En effet, avec l’installation des hommes (blancs), les prédateurs ont été chassés et éradiqués pour leur propre survie et celle de leurs troupeaux.
Cela a permis aux espèces herbivores (wapitis / cerfs) de se développer, et la nature s’est retrouvée « ratiboisée » par le festin de ces animaux devenus trop nombreux. Ces végétaux en moins ont supprimés des espaces de vies pour d’autres animaux plus petits, ou même vivant dans des zones humides favorisées par la végétation.
Il y a quelques dizaines d’années, l’idée a été de réintroduire des loups pour réguler la population des grands mammifères.
Et là, magie ! Les loups font leur boulot pour diminuer le nombre, tuent les herbivores les plus vulnérables, augmentent la qualité des troupeaux.
Tout cela favorise in fine le développement des espaces végétales, des arbres qui peuvent grandir et abriter des oiseaux, arbres qui peuvent de nouveau abriter des castors, qui recréent des espaces pour la vie aquatique.
Les loups laissent les charognes pour les rapaces. Bref, tout retrouve son équilibre !

Plus d’infos dans l’article ci-dessous

Source : docu vu (Arte?) youtu.be/knmj98ydn8Y
mais j’ai trouvé celle-ci :

www.consoglobe.com/impact-reintroduction-loup-yellowstone-cg

a écrit : Tous les fadas de grammaire sont en train de chercher si on a réellement le droit de dire "excréments animals" ou bien ? Je mesure ton aura dans l'appli à l'absence de remarque sur le sujet Tybs ^^ Belle aura ! :-) Je pense surtout que l'anecdote et les commentaires intéressent peu de monde. Désolé pour la faute de français, cela n'a jamais été mon point fort.