Le paradoxe du krill

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Le "paradoxe du krill" est le nom donné à un phénomène observé dans les années 1970 : alors que la population de baleines avait drastiquement chuté, celle du krill, qui constitue leur principale source de nourriture, avait aussi largement décliné, alors qu'elle aurait dû être en nette augmentation.

Il s'avère que les baleines jouent un rôle primordial pour le krill : leurs déjections contiennent du fer qui est absorbé par le phytoplancton, qui sert lui-même de nourriture au krill. Sans cette source de fer, la population de krill avait donc aussi chuté.


Commentaires préférés (3)

a écrit : ya pas un monde ou c'est le Krill qui avait drastiquement chuté et du coup les baleines aussi ? Il n'y en a qu'un des 2 qui était chassé à l'époque (et encore à l'heure actuelle dans une moindre mesure).

Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le nord du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

Source: youtu.be/GkOzQmiIbZI?si=SyLRh9XmpdE_VUW5

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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Qui osent mettre des pouces en moins sur ce commentaire ???
On est un poil hors sujet, mais c’est tellement intéressant


Tous les commentaires (19)

ya pas un monde ou c'est le Krill qui avait drastiquement chuté et du coup les baleines aussi ?

a écrit : ya pas un monde ou c'est le Krill qui avait drastiquement chuté et du coup les baleines aussi ? Il n'y en a qu'un des 2 qui était chassé à l'époque (et encore à l'heure actuelle dans une moindre mesure).

a écrit : ya pas un monde ou c'est le Krill qui avait drastiquement chuté et du coup les baleines aussi ? Excellente remarque.
Je ne pense pas qu'on soit en mesure de le savoir.
Cela dit la chasse a clairement eu un effet (supplémentaire, dans ton hypothèse) car a l'époque c'était un vrai massacre.

Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le nord du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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Qui osent mettre des pouces en moins sur ce commentaire ???
On est un poil hors sujet, mais c’est tellement intéressant

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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L'équilibre de la biodiversite ne tiens à rien, et ton commentaire très précis nous le prouve très bien.
Je me rassure toujours en me disant que malgré tout la nature aura le dernier mots, elle est opportuniste et lorsque unes espèces s'éteint ou migre, une autres prendra la place, à plus ou moins long terme.
Ce qui est triste c'est de voir cette équilibre toujours brutalement bousculé à cause de nous.

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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Merci très intéressant.

Il me semble également que le retour du loup dans le parc de Yellowstone a eu des effets positifs sur la faune et la flore du parc

Je n'arrive pas à imaginer une déjection de baleine O⁠_⁠o

a écrit : Qui osent mettre des pouces en moins sur ce commentaire ???
On est un poil hors sujet, mais c’est tellement intéressant
Ne t'inquiètes pas pour ça
Nous sommes nombreux à ne plus pouvoir liker ou non

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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On n'aura pas attendu trop longtemps, merci ;-)

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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Et puisque tu sembles aimer les histoire de "merde", en voici une autre sympathique. Tu connais probablement déjà, mais pas tout le monde et je ne résiste pas à l'envie de faire re-découvrir cette anecdote publiée il y a déjà bien longtemps. :-)
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Le RER parisien aurait dû s'appeler MERDE:
secouchermoinsbete.fr/56548-le-rer-parisien-aurait-d-u-s-appeler-merde via @moinsbete
----------

Autre histoire de caca. Anecdote sur scmb du 12 nov 2014. Au Congo, la chute de la population d'hippopotames du fait du braconnage cause un véritable problème écologique. En effet, les déjections des hippopotames, riches en nutriments, permettent de nourrir les poissons des lacs congolais. Leur forte diminution entraine donc une famine pour tout l'écosystème et au final pour les humains qui se nourrissent ou vivent de la pêche.

a écrit : Merci très intéressant.

Il me semble également que le retour du loup dans le parc de Yellowstone a eu des effets positifs sur la faune et la flore du parc
Issu d’un reportage récent sur arte:
La disparition des loups a entrainé une prolifération des wapitis, qui broutent tout ( notamment les racines de saules je crois). Résultat: appauvrissement végétal brutal, et par conséquent de toute la faune qui en dépend ( type les castors). Dans la chaine des catastrophe figurait aussi les écoulements des eaux je crois.

La bonne nouvelle est que c’est réversible: une fois des loups réintroduits, les wapitis se sont trouvés à nouveau régulés, la végétation a pu reprendre des couleurs (les images avant/après sont impressionnantes) entraînant une chaîne vertueuse et un retour progressif à une plus grande biodiversité ( et les castors sont revenus)

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

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Merci c'est top

a écrit : Qui osent mettre des pouces en moins sur ce commentaire ???
On est un poil hors sujet, mais c’est tellement intéressant
Ben déjà on fait ce que l'on veut.

Ensuite l'hypothèse de l'importance d'une espèce dans la diversité n'est pas prouvée. C'est une croyance. Perso j'y crois, mais cela n'engage que moi.

Et enfin cest hors sujet.

a écrit : Il n'y en a qu'un des 2 qui était chassé à l'époque (et encore à l'heure actuelle dans une moindre mesure). Effectivement il se vendait énormément de capsules d'oméga 3 de krill par le passé, peut être un peu moins aujourd'hui ...

a écrit : Une nouvelle histoire de "merde".
SCMB a de la suite dans les idées... et sinon, relisez la récente anecdote, à propos de l'introduction de bousiers Européens et Africains, sur le continent Australien.

Je vous avais promis de vous parler de la réintroduction de bisons dans le no
rd du Mexique. Même si elle s'écarte du sujet de l'actuelle anecdote, elle démontre néanmoins l'importance d'une espèce dans un Environnement donné, afin de préserver sa biodiversité.

Il y a un peu plus d'un siècle, le dernier bison du Mexique, fut abattu. Il était pourtant, l'architecte environnemental de ces lieux.
En 2009, fut mit en application, un projet de réintroduction de 23 bisons, issus du Dakota du Sud (USA), dans la Réserve de la Biosphère "Los Janos" (Mexique).
Les résultats (positifs) ne se sont pas fait attendre... Les Scientifiques savaient déjà que les paysages de cette Réserve, se dégradent depuis que les derniers bisons y avaient été abattus, et que toute la faune en patissait. Sauf que, la réintroduction de cet herbivore, commence à invertir la tendance...
Le bison est un herbivore qui se déplace continuellement... et les pas de ces "poids lourds", cassent la croûte superficielle du sol, l'aérant, tout en facilitant l'infiltration des eaux de pluie.
De par ses déjections, non seulement le bison fertilise le sol, mais disperse également les graines ingurgitées durant le pâturage. Sa fourrure est également un vecteur de dispersion de graines. Tout ceci joue un rôle crucial dans la vitalité de l'écosystème.

La réintroduction du bison a également un effet bénéfique pour tout un ensemble de petits animaux. Les chiens de prairie, -tout comme les suricates- passent une partie de leur temps, érigées sur leurs pattes arrière, afin de faire office de vigile. Tant que les herbes de la prairie sont régulièrement broutées par les bisons, l'horizon visible des chiens de prairie est dégagé, permettant de mieux détecter ses prédateurs. Cet équilibre rompu, et la population de chiens de prairie s'est effondrée... tout comme celle du putois a pieds noirs, dont 90% de son Régime alimentaire est composé de...chiens de prairie.
La raréfaction du chien de prairie, a également été un coup dur pour la chevêche des terriers, une chouette qui profite des terriers abandonnés par les chiens de prairie, pour y nidifier.

Source: youtu.be/GkOzQmiIbZI?si=SyLRh9XmpdE_VUW5
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Ton commentaire me fait aussi penser à un fait récent de début 2025 où une municipalité était en pleine bataille administrative sur la construction ou non d'un barrage pour la crea d'une zone humide avec notamment le partie écologique dans le camp des opposants au projet.
Une famille des castors s'est installée à l'endroit exact du projet et à fait de son barage, créant une zone humide en amont. Est-ce qu'ils ont attendu d'avoir le permis de construire ?

a écrit : Ton commentaire me fait aussi penser à un fait récent de début 2025 où une municipalité était en pleine bataille administrative sur la construction ou non d'un barrage pour la crea d'une zone humide avec notamment le partie écologique dans le camp des opposants au projet.
Une famille des castors s'
est installée à l'endroit exact du projet et à fait de son barage, créant une zone humide en amont. Est-ce qu'ils ont attendu d'avoir le permis de construire ? Afficher tout
Ce fut d'ailleurs, cher @Tenkei, une anecdote de mars 2025, publiée sur notre site préféré: SCMB.

Les castors peuvent générer des économies https://share.google/iQ5qPUIHKGU0qZa3L
-------------+------------
De par ce commentaire, je tiens a remercier chaleureusement leurs vôtres.... quand bien même vous l'ayez trouvé "hors sujet" ou non.
Je vous confie que j'avais le choix entre deux histoires à publier. La seconde faisait référence à la bioingénierie, et qui cherche a copier l'apport de Fer effectué dans les océans par les baleines, par l'épandage de Fer en mer, par les humains.
Le but serait de booster la croissance du phytoplancton nourrissant le krill...afin de capter du carbone... et obtenir les crédits carbone, au bénéfice de l'entreprise effectuant cette tâche d'épandage.
Dans le principe, tout semble bénéfique pour lutter contre le Changement Climatique, mais... En lisant toute une série de liens publiés sur le Net, c'est quelque peu jouer avec le feu...
J'ai préféré me désister sur ce thème.

Pour vous faire un début d'opinion:
« Fertiliser » les océans pour capter le CO₂ : solution miracle ou mirage écologique ? https://share.google/0UhKHq0pMB7eB1hFc